Les amendements de Aurélien Pradié pour ce dossier

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Ma colère, je ne la retiendrai pas. C'est la colère de ces milliers de femmes en danger qui vous entendent dire blanc et vous voient faire noir, qui voient une secrétaire d'État, encore absente cet après-midi, bavasser sur les plateaux de télévision

alors que l'essentiel n'est jamais fait. C'est la colère d'un député qui a défendu une loi et qui vous voit la défaire. Madame la garde des sceaux, je vous demande solennellement de retirer ce décret sur-le-champ.

Madame la garde des sceaux, les actes faibles n'ont jamais fait une politique publique. Vous bricolez. Nous connaissons les solutions : retirez ce décret qui neutralise les ordonnances de protection et faites confiance au travail que nous avons déjà effectué ici, au Parlement.

Ces treize hommes étaient nos soldats, des soldats de la France, devenus désormais les héros de la nation. Mourir en soldat, engagé contre le terrorisme islamiste, n'est pas un sacrifice comme les autres. Au nom du groupe les Républicains, je leur rends hommage. Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. De une à cent dix-sept, tel est le...

Madame la secrétaire d'État, notre ministère n'est pas celui de la parole ; c'est celui des actes. Voilà pourquoi nous avons défendu cette proposition de loi. Dimanche, 150 000 femmes ont marché. Elles étaient au rendez-vous. Votre gouvernement l'est-il véritablement lui aussi ? Où sont les 5 millions d'euros nécessaires pour financer le brace...

Dans votre budget, pas un euro n'est fléché pour cette dépense ! On ne finance pas la lutte contre les violences conjugales avec d'hypothétiques reports de crédits. Il est grand temps de conformer vos actes à vos paroles, comme nous l'avons fait et continuerons à le faire, sur ces bancs et partout ailleurs.

Madame la garde des sceaux, elle s'appelle Aîda. Chaque jour ou presque, elle essuie les coups de son compagnon. Ce soir-là est plus sombre. Aîda fuit. Elle appelle le 115, alerte des amis. Elle ne trouve pas de secours. Alors Aîda revient à son domicile. Son bourreau la frappe. Puis la défenestre. Il la jette du deuxième étage. Aîda ne se relè...

Sept cent dix euros : tel est le niveau moyen des retraites agricoles pour 1,5 million de femmes et d'hommes de notre pays. Sept cent dix euros par mois ! Une misère, en dessous du seuil de pauvreté !

Vendredi dernier, Emmanuel Micron était dans le Lot. La question des retraites agricoles lui a été posée à trois reprises, précisément, concrètement, et la réponse du Président de la République fut édifiante d'esprit de démission et de cynisme : « Qu'ils aillent demander le minimum vieillesse », leur a-t-il répondu ! « Ces gens-là », comme il l...

… ne demandent pourtant pas la charité, pas un des minima sociaux : ils demandent la juste reconnaissance d'une vie de labeur.

En entendant cette réponse, j'ai eu honte qu'un grand pays comme la France soit incapable de rendre à ses retraités agricoles le juste fruit de leurs efforts. Non, le minimum vieillesse n'est pas la réponse ; ils n'y sont souvent pas éligibles car le retour sur succession les sacrifie. Tout cela, cette vie réelle, le Président s'est bien gardé...

Et je veux dire aux députés de la majorité qui s'extasient béatement devant les performances d'Emmanuel Macron : restez en extase mais élargissez votre adulation ! Extasiez-vous donc devant ces agriculteurs qui travaillent quinze heures par jour, extasiez-vous devant nos infirmières,

devant nos ouvriers aux trois-huit, devant nos artisans, devant nos commerçants, extasiez-vous devant ceux qui le méritent vraiment ! Ne jouez pas à la grande illusion, ne jouez pas avec démocratie, ne cédez pas au spectacle du vide. Les Français n'attendent pas d'être bluffés ou distraits sur des plateaux de télévision ; ils attendent des act...

Narcisse périt d'en avoir oublié qu'autour de lui, un monde existait. Ne réduisez pas notre démocratie au royaume de Narcisse !

Arrêtez de demander la permission, c'est votre rôle d'interroger ! « Permettez-moi d'être députée », tant que vous y êtes !

Ma question s'adresse à la secrétaire d'État aux personnes handicapées. Deux chiffres : 320 000, c'est le nombre d'enfants extraordinaires qui grandissent au sein de l'école de la République ; 80 000, c'est le nombre de femmes et d'hommes, auxiliaires de vie scolaire et accompagnants d'élèves en situation de handicap – AVS et AESH – , tout aus...

Dire que tout va bien, afficher son autosatisfaction, cela reviendrait à démissionner. Or nous ne pouvons plus attendre. Le petit Thomas, malvoyant, privé de voyages scolaires, ne doit plus attendre. Tom, autiste, qui devait faire sa rentrée des classes en septembre, attend encore chez ses grands-parents.

Lydia, AVS, n'a toujours pas reçu ses soixante heures de formation. La République, nos valeurs, la promesse d'inclusion ne doivent plus attendre.

Mes chers collègues, certaines causes, plus grandes que nous, méritent de nous rassembler. Vous attendez de l'opposition qu'elle fasse des propositions. Nous en faisons. Demain, j'aurai l'honneur, au nom du groupe Les Républicains, de présenter ici une proposition de loi. Nous voulons faire progresser le statut des accompagnants, décloisonner ...

Le seul groupe qui a déposé une motion de rejet préalable, refusant ainsi toute discussion sur le texte, c'est La République en marche.