Les amendements de Bruno Studer pour ce dossier
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Monsieur Saulignac, je me suis prononcé et en commission et dans cet hémicycle en faveur d'un conseil de presse. Par ailleurs, la commission des affaires culturelles et de l'éducation sera disponible pour accompagner ceux qui souhaitent travailler dans ce sens. Pour autant, j'ai aussi affirmé que le moment n'est pas venu, pour le législateur, d...
Concernant les entreprises de presse, les dispositions que vous souhaitez modifier ont été ajoutées en 2016. Pourquoi ne pas les évaluer avant de les modifier ? Par ailleurs, monsieur Dupont-Aignan, vous souhaiteriez transposer les dispositions applicables à la presse aux éditeurs de services audiovisuels, tandis que Mmes Ressiguier et Obono so...
L'un de ces amendements est identique à un amendement qui a été rejeté par la commission. Avant de prendre de telles mesures et d'abaisser les seuils, il faut nécessairement réaliser une étude d'impact. Avis défavorable.
Je voudrais rappeler à M. Mélenchon la position que Mme la ministre et moi-même avons eu l'occasion d'exprimer – mais peut-être n'était-il pas là lorsque nous l'avons fait. En tant que président de la commission des affaires culturelles, j'ai pris l'engagement d'accompagner ceux qui, dans les professions concernées, souhaiteraient aller vers la...
On peut imaginer relever le quantum de la sanction, qui en effet n'est pas très dissuasive en l'état actuel. Toutefois, il me semble inutile de préciser que chaque lecteur peut rechercher la responsabilité pénale des dirigeants des entreprises de presse et des directeurs de publication, en cas de non-respect des obligations de transparence fina...
Je serai bref. Je ne peux qu'être défavorable à ces amendements de suppression. Pour moi, les adaptations législatives prévues par cet article sont indispensables : nous les avons déjà évoquées à de nombreuses reprises dans la discussion générale aussi bien que dans les interventions sur l'article. Avis défavorable.
Ma chère collègue, je vous rappellerai tout de même que l'article L. 3-1 de la loi de 1986 dispose que le CSA « s'assure que les intérêts économiques des actionnaires des éditeurs de services de communication audiovisuelle et de leurs annonceurs ne portent aucune atteinte » aux principes d'honnêteté, d'indépendance et de pluralisme de l'informa...
Madame Ménard, cet alinéa ne fait que reprendre la jurisprudence du Conseil d'État, selon laquelle le CSA peut d'ores et déjà refuser de conclure une convention. Il est donc seulement question ici de sécurité juridique. Je vous demanderai de retirer votre amendement. Sinon l'avis serait défavorable.
Il me semble que votre amendement, madame, entretient avec le texte un lien très lâche, très ténu, …
… voire inexistant. Vous avez cité Simone Veil, deux jours après sa « panthéonisation ». Votre interprétation des propos qu'elle a pu tenir dans cet hémicycle doit être dénoncée avec la plus grande force. Je le fais d'autant plus calmement que j'en suis profondément convaincu.
Cet amendement est identique à un amendement déjà rejeté en commission, mais je vais à nouveau motiver mon avis, en vous demandant de relire la seconde phrase de l'alinéa 2 : « Il en est de même lorsque la diffusion dudit service, eu égard à sa nature même, constituerait une violation des lois en vigueur. » Si une chaîne venait à faire de la dé...
Madame Ressiguier, le calendrier fait que vous êtes arrivée au sein de notre commission après l'examen d'un amendement identique. Je partage votre souci, mais cet amendement est déjà satisfait par l'article 4 tel qu'il est rédigé, comme l'indique d'ailleurs l'emploi que vous faites de l'adverbe « notamment ». L'avis est donc défavorable.
Il me paraît vraiment difficile, cher collègue, d'introduire cette notion en droit français. Pour autant, le souci est bien là : les prochaines élections pour lesquelles cette proposition de loi s'appliquera, si elle est votée par la représentation nationale, seront les élections européennes. Pour autant, la lutte contre les fausses informatio...
Madame Faucillon, vous comprenez bien quelle a été l'intention de la commission lorsqu'elle a procédé à cette réécriture. Le Conseil d'État avait indiqué que la notion d'entreprise de déstabilisation était couverte par la notion d'intérêts fondamentaux de la nation : c'est pourquoi nous l'avions supprimée. En revanche, il nous est apparu néces...
Avis défavorable, bien entendu. Mes chers collègues, au terme de l'examen du texte, permettez-moi de dire quelques mots. Nous avons entendu beaucoup de critiques sur les modifications que nous avons apportées à ce texte. Amender, c'est pourtant le propre du travail parlementaire, depuis les auditions et l'examen en commission jusqu'à la fin d...
Madame Ménard, je suis évidemment défavorable à une suppression de l'article 5, qui va permettre au CSA de jouer plus efficacement son rôle de régulateur. Liberté ne signifie pas absence de régulation. Monsieur Ciotti, il me semble que nous parvenons, à cet article, à concilier la liberté d'expression avec la nécessité de sauvegarder l'ordre p...
La notion dont vous proposez la suppression, madame Faucillon, présente en l'occurrence un intérêt fondamental : en son absence, les dispositions relatives au contrôle capitalistique pourraient en effet se voir très aisément détournées. L'intérêt fondamental de cette notion me semble donc évident. D'ailleurs, le Conseil d'État lui-même a jugé u...
Madame Kuster, j'espère que les caméras auront été bien réglées pour la captation de cette séance !
J'allais saluer le travail que vous avez accompli sur ce texte, madame Kuster – mais pour qu'il n'y ait pas de méprise sur le sens de mes propos, je les retire.
Je suis d'accord avec vous, madame Kuster, sur le fait que la notion que vous proposez serait plus facile à appliquer pour le CSA : ce serait même trop facile. Si nous avons fait le choix d'utiliser le principe de la sincérité du scrutin, c'est qu'il est fréquemment utilisé par le juge électoral et par le Conseil constitutionnel. C'est au nom d...