Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier

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Comment comptez-vous gérer ce surplus considérable d'interventions ? Avec qui, avec quels moyens et dans quelles conditions ? Partout, dans notre pays, les démissions s'enchaînent. Les absences pour cause de maladie sont le quotidien des services de ressources humaines de nos structures de santé. Les délais pour une opération, bénigne il y a e...

Le message d'Emmanuel Macron a bien été entendu par les soignants : il va falloir faire des efforts. Par exemple, au CHRU – centre hospitalier régional et universitaire – de Nancy, après quelques exercices physiques, ils se sont tous unis et ont essayé – de toute leur force – de bouger les murs pour avoir plus de place et ouvrir des lits. On ne...

Vous savez ce que cela signifie : désormais, des opérations sont également déprogrammées dans les services de pédiatrie et les enfants sont aussi concernés.

Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, j'hésite entre cynisme, ironie et colère. Cela fait dix mois que mon groupe vous demande d'auditionner les 180 000 infirmiers diplômés d'État ayant quitté la profession,

pour savoir à quelles conditions ils seraient prêts à revenir. En tout cas, une chose est sûre : celles du Ségur de la santé ne sont pas suffisantes. Nous avons perdu dix mois. Aujourd'hui, on déprogramme à tour de bras. Selon les professionnels concernés, les effets collatéraux pour les patients seront préjudiciables et irrattrapables, pour n...

Plutôt que de nous accuser de tous les maux, donnez-nous les moyens de nous protéger. Monsieur le ministre, vous nous avez conduits dans le mur ; allez-vous – au moins – admettre votre responsabilité ?

Est-ce une blague ? Vendredi soir, comme bon nombre d'élèves, mes enfants m'ont fait la surprise de rentrer avec un mot de l'école, m'imposant de les y envoyer dès lundi matin avec un masque chirurgical, et non plus avec un masque en tissu. Nous nous sommes retrouvés à courir dans un hypermarché bondé, un samedi, pour y acheter des masques chir...

Résultat : hier, des enfants sont venus avec des masques chirurgicaux pour adultes, donc inadaptés, ou ont été refoulés des écoles car ils portaient un masque en tissu. Évidemment, personne ne s'est demandé si toutes les familles auraient les moyens de cette dépense supplémentaire. Vous nous annoncez qu'il ne suffit pas d'acheter des lits chez...

pour savoir à quelles conditions ils reviendraient travailler dans nos hôpitaux ; idem pour les 40 000 soignants extra-frontaliers, parmi lesquels on compte des médecins. Et vous, vous parlez de lits Ikea : est-ce une blague ? Vous venez de vous rendre compte que vous ne pouviez pas utiliser sans compter les étudiants aides-soignants, infirmie...

Après le Ségur, il y a toujours des démissions dans les hôpitaux. Hélas, les chiffres parlent d'eux-mêmes.

Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, la France ne s'est pas remise du confinement. Derrière les fermetures et les mesures fortes qui reviennent pour faire face à la recrudescence du virus, il y a le souvenir : chaque Français se souvient de ce printemps sans masques, sans blouses, sans protections, pour des soignants qui luttaie...

Or nos soldats de la santé manquaient terriblement d'équipement. Hier, il n'y avait pas de masques ; demain, ils seront trop chers à financer pour les professionnels de santé. En effet, à compter du 5 octobre prochain, les infirmières libérales ne pourront plus bénéficier des dotations de l'État pour se masquer ! Dans le même temps, les prix e...

Les professionnels sont victimes du dogme de la concurrence libre et non faussée. Vous promettiez pourtant d'aider le monde de la santé, quoi qu'il en coûte ! En fin de compte, ce sont les spéculateurs qui décident des prix.

Et que dire du cadeau fait aux laboratoires ? Alors que le Parlement avait voté l'obligation de stocker pendant quatre mois des médicaments d'intérêt thérapeutique majeur, ce délai pourrait être ramené à deux mois, voire un seul ! Cette mesure est contraire à l'intérêt général !

Le bon sens consisterait à se prémunir contre une seconde vague, non à chercher à reproduire ce qui n'a pas fonctionné pendant la première.

C'est une lourde différence entre votre conception, votre vision de la santé et la nôtre. Vous vous soumettez à la spéculation et aux laboratoires, faisant fi de l'intérêt sanitaire des Français. Quand donc allez-vous sérieusement ériger l'intérêt sanitaire des Français en priorité nationale ?

Vous ne prévoyez donc rien pour les infirmières libérales : elles devront payer leur équipement de protection individuelle, et vous en remercient.

Et, pour ce qui est du passage de la durée de stockage de quatre à un mois, non, je ne suis pas d'accord.

Monsieur le Premier ministre, avant d'occuper vos fonctions, vous avez été chargé du déconfinement et, si nécessaire, du reconfinement. C'est à ce titre que je vous interroge. Dans l'hypothèse d'une seconde vague, que redoute M. Salomon, directeur général de la santé – DGS – , pensez-vous que nos établissements de santé et leurs personnels sera...

À ce jour, les personnels travaillent toujours en mode dégradé : pénurie de gants à venir, surblouses en sac poubelle, absence de masques FFP2 dans certains établissements, sous-effectifs… Ce ne sont pas des annonces pour 2021 qui aideront si la seconde vague arrive en 2020 ! Ce Ségur de la santé est une arnaque :