Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier

103 interventions trouvées.

Nous savons tous que les inégalités sociales et territoriales se creusent et il est de notre devoir de parlementaires d'agir contre cette progression des inégalités. Or la sélection opérée par certaines universités va à l'encontre de ce devoir. Lorsque, par exemple, les bacheliers sont sélectionnés en fonction de leur établissement d'origine, o...

Il se peut que l'amendement n'ait pas été placé au bon endroit, car il vise bien les lycéens qui sont sur le point d'obtenir le baccalauréat avant d'entrer en faculté de médecine, et non pas l'entrée en troisième cycle.

Ce n'est pas moi qui choisis l'endroit où sont appelés les amendements ! Celui-ci, dont j'ai bien indiqué qu'il concernait les lycéens qui sont sur le point d'obtenir le baccalauréat et d'entrer en faculté de médecine, et donc le fameux algorithme, a bien été déposé et il faudra donc revoir cette question.

Selon un rapport sénatorial, la majorité des formations continues proposées aux médecins seraient financées par l'industrie pharmaceutique. D'après les exemples cités par l'association indépendante Formindep, la qualité des soins est totalement compromise par cette pratique généralisée. À ce stade, nous ignorons qui s'occupera des recertificati...

Pour une fois que Mme la ministre partage une de mes inquiétudes, vous pensez bien que je ne vais pas m'arrêter là. Pourrions-nous suspendre un instant la séance, afin que nous rédigions un sous-amendement tendant à préciser que l'amendement vise les organismes de formation filiales de laboratoires pharmaceutiques ?

Par cet article, vous entendez réviser les épreuves classantes nationale. La procédure d'affectation se ferait sur une nouvelle évaluation, dont les résultats par subdivision territoriale et par spécialité se fonderaient sur des épreuves plus diversifiées, le parcours de formation ainsi que le projet professionnel de l'étudiant. Cette évaluatio...

J'ai bien écouté tout ce qui vient d'être dit. Mme Tamarelle-Verhaeghe nous a parlé de faisabilité, mais j'ai bien peur que si un amendement n'impose pas de stage en zone sous-dense, rien ne sera fait pour inciter les médecins exerçant dans ces zones à devenir maîtres de stage. Lorsqu'une mesure n'est pas considérée comme faisable, rien n'est f...

Je sais que, sur ces bancs, il y a beaucoup de soignants, ou tout du moins beaucoup de députés qui connaissent des soignants. Ceux-ci ont toujours une histoire à raconter sur une personne arrivant aux urgences après avoir été violentée ou brutalisée ; par maladresse, le médecin peut employer des mots blessants et demander à la personne si elle ...

Il s'agit d'un sujet très important, dont l'inscription dans la loi signifierait que la sensibilisation des médecins n'est pas suffisante et qu'ils doivent être préparés à prendre en charge ces victimes, notamment en trouvant les bons mots au bon moment. Aujourd'hui, des médecins rentrent chez eux déçus d'avoir échoué à soigner une patiente. Q...

Si une lettre rendant compte des débats ayant eu lieu dans cette assemblée est adressée prochainement aux doyens des facultés de médecine, alors, pour vous faire plaisir, nous retirons l'amendement.

Le projet de loi prévoit que beaucoup de choses vont être faites par ordonnances. Vous me direz que dans le secteur de la santé, on aime les ordonnances,

mais en l'espèce, cela pose quelques problèmes. Le groupe La France insoumise votera donc pour la motion de rejet. Je profite de cette explication de vote pour appeler votre attention sur le fait qu'alors que notre groupe a déposé seulement soixante-quatre amendements, nous venons d'être avisés, alors même que l'examen du texte a déjà commencé...

Pourrait-on avoir des explications sur cette décision ? Je rappelle que l'article 45 prévoit que tout amendement doit présenter un lien avec le texte déposé. Or l'un des amendements refusés concerne la maladie de Lyme : peut-on m'expliquer en quoi cela n'a pas de rapport avec le projet de loi ?

J'aimerais avoir une réponse, afin que nous puissions travailler dans de bonnes conditions, sans voir nos amendements balayés d'un revers de la main par le service de la séance alors même que l'examen du texte a déjà commencé.

Cet article est si vide, peut-on dire, qu'il pose problème à notre groupe. Sur tous les bancs de cette assemblée, nous souhaitons depuis longtemps la fin du numerus clausus et nous vous félicitons d'avoir eu le courage de le supprimer. Cependant, je ne vois pas que l'on construise des facultés destinées à accueillir les nouveaux étudiants, ni ...

Madame la ministre, je vous remercie de vos réponses qui, je dois vous le dire, ne m'ont pas rassurée, tout simplement parce que les choses seront différentes selon votre département ou votre région, selon que vous pourrez ou non bénéficier d'une université pouvant accueillir plus d'étudiants, selon le nombre de places en stage, selon ceci, sel...

… a appelé notre attention sur un point important : le nouveau dispositif ne doit pas devenir un numerus clausus qui ne dirait pas son nom. C'est un réel sujet de réflexion, parce qu'à l'heure actuelle, nous n'avons pas assez de réponses ni d'éléments en main pour voter cet article. Là est toute la difficulté de l'exercice. Comment fait-on po...

Le renvoi en commission paraît tout à fait justifié. J'ai alerté précédemment sur le fait que nous apprenons au fur et à mesure du débat l'irrecevabilité des amendements. On peut s'inquiéter du nombre d'amendements – plus de 2 000 ont été déposés – et s'interroger sur les raisons de cette inflation. Peut-être les députés ont-ils considéré que ...

Il y a un an et demi, au début de la législature, je vous avais interpellée sur la déliquescence de notre système de santé et sur les conditions de travail dans nos établissements de santé et médico-sociaux. J'avais décrit alors les quatorze besoins fondamentaux définis par Virginia Henderson, auxquels doivent normalement répondre les soignants...

Nous souhaitons, à travers cet amendement, que 33 % des étudiants boursiers du supérieur puissent accéder aux études de médecine. Comme l'a noté Michel Larive, certaines universités, notamment parisiennes et de médecine, n'ont pas joué le jeu, fixant cyniquement le taux d'étudiants boursiers à 1 % seulement, alors qu'il est de 33 % à l'échelle ...