cosignée par Damien Abad, Jean-Claude Bouchet, Bernard Brochand, Jacques Cattin, Marie-Christine Dalloz, Bernard Deflesselles, Rémi Delatte, Vincent Descoeur, Virginie Duby-Muller, Pierre-Henri Dumont, Nicolas Forissier, Claude de Ganay, Jean-Jacques Gaultier, Annie Genevard, Jean-Carles Grelier, Mansour Kamardine, Valérie Lacroute, Marc Le Fur, Sébastien Leclerc, David Lorion, Véronique Louwagie, Jean-Louis Masson, Guillaume Peltier, Bernard Perrut, Bérengère Poletti, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Vincent Rolland, Jean-Marie Sermier, Éric Straumann, Jean-Charles Taugourdeau, Laurence Trastour-Isnart & Stéphane Viry
Mesdames, Messieurs, Les débats récents autour de Parcoursup obligent à nous poser la question de la régulation de l'algorithme par notre droit, et plus largement du contrôle citoyen sur ces outils souvent présentés comme inoffensifs, mais qui représentent pourtant des risques et biais importants.
Le manque de transparence et l'opacité de l'algorithme sont au centre de nombreuses interrogations alors même que le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche est venu se féliciter de la publication du code source de l'algorithme national.
Dès le 22 mai 2018 (1), Julien Gossa, maître de conférence des Universités à Strasbourg précisait dans son article en quoi la publication de cet algorithme national ne présente « aucun intérêt » et qu'il s'agissait d' « une manière de dire, politiquement, que l'on donne les clés pour comprendre le fonctionnement du système.
Mais ce sont les algorithmes locaux, qui, eux, ne seront pas publiés, qui pourraient permet...
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