cosignée par Damien Abad, Emmanuelle Anthoine, Émilie Bonnivard, Jean-Yves Bony, Jean-Claude Bouchet, Valérie Boyer, Josiane Corneloup, Bernard Deflesselles, Marianne Dubois, Jean-Carles Grelier, Michel Herbillon, Charles de la Verpillière, Guillaume Larrivé, Marc Le Fur, Sébastien Leclerc, Geneviève Levy, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Franck Marlin, Jérôme Nury, Bernard Perrut, Bérengère Poletti, Jean-Luc Reitzer, Martial Saddier, Raphaël Schellenberger, Michèle Tabarot, Jean-Charles Taugourdeau, Guy Teissier, Jean-Louis Thiériot, Pierre Vatin & Michel Vialay
Mesdames, Messieurs, Les harkis engagés militairement aux côtés des soldats français en Algérie ont été abandonnés et victimes de sanglantes représailles de la part des nationalistes algériens.
60 000 harkis ont pu être accueillis par la France où ils ont, pendant des années, été logés dans des camps de fortune.
La communauté des harkis, aujourd'hui parfaitement intégrée et toujours fidèle à son engagement envers la France, est estimée en 2018 à 500 000 personnes, mais le nombre de ceux qui ont connu cette période douloureuse ne cesse de diminuer.
Notre pays a, depuis les années 1990, entrepris officiellement une démarche mémorielle officielle pour reconnaître la responsabilité de l'État dans la tragédie des harkis.
La loi n° 94-488 du 11 juin 1994 « relative aux rapatriés anciens membres des formations supplétives et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie » marque ainsi une première étape dans la reconnaissance légale du préjudice s...
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