cosignée par Thibault Bazin, Philippe Benassaya, Émilie Bonnivard, Jean-Yves Bony, Claire Bouchet, Xavier Breton, Guy Bricout, Bernard Brochand, Fabrice Brun, Sébastien Chenu, Yolaine de Courson, Olivier Damaisin, Victor Habert-Dassault, Meyer Habib, Yves Hemedinger, Myriane Houplain, Philippe Huppé, Aina Kuric, Grégory Labille, Jean-Christophe Lagarde, Luc Lamirault, Marie-France Lorho, Emmanuelle Ménard, Christophe Naegelen, Bertrand Pancher, Guillaume Peltier, Maud Petit, Valérie Petit, Frédéric Reiss, Vincent Rolland, Maina Sage, Valérie Six, Michèle Tabarot, Agnès Thill, Laurence Trastour-Isnart, Jean-Pierre Vigier, Jean-Luc Warsmann, Hélène Zannier & Michel Zumkeller
Mesdames, Messieurs, Le réseau ferroviaire constitue un outil de connexion entre les territoires et les populations.
Au regard de l’organisation du territoire, les lignes de desserte fine du territoire, souvent appelées « petites lignes » (catégories UIC 7 à 9 dans le classement de l’Union internationale des chemins de fer) représentent environ un tiers du réseau ferroviaire français accueillant des voyageurs.
La grande majorité des circulations est en effet constituée de trains exprès régionaux (TER), la moitié environ de ce segment de réseau étant utilisée pour le fret.
Elles constituent un véritable enjeu pour le développement et le maillage des territoires.
Ces trains d’équilibre du territoire représentaient par nature une garantie de desserte de nos territoires ruraux et hyper‑ruraux.
Pourtant, faute d’investissements suffisants dans les dernières décennies, de nombreuses lignes sont menacées de ralentissements, voire d’arrêts de circulation...
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