cosignée par Damien Abad, Emmanuelle Anthoine, Edith Audibert, Valérie Bazin-Malgras, Ian Boucard, Xavier Breton, Dino Cinieri, Pierre Cordier, Fabien Di Filippo, Virginie Duby-Muller, Annie Genevard, Philippe Gosselin, Yves Hemedinger, Michel Herbillon, Patrick Hetzel, Marc Le Fur, Emmanuel Maquet, Gérard Menuel, Didier Paris, Bernard Perrut, Bérengère Poletti, Nathalie Porte, Didier Quentin, Alain Ramadier, Julien Ravier, Robin Reda, Jean-Luc Reitzer, Michèle Tabarot, Robert Therry & Laurence Trastour-Isnart
Mesdames, Messieurs, « On est dans une situation catastrophique.
Un surveillant gagne 1 400 euros en début de carrière et sur Paris, des agents dorment dans leur voiture », voilà la triste réalité dont s’alarmait Emmanuel Baudin (syndicat FO Pénitentiaire) en janvier 2018. Force est de constater qu’aujourd’hui la situation ne s’est pas améliorée.
Ainsi, seul le mot « indigne » me vient à l’esprit pour qualifier la situation actuelle des surveillants pénitentiaires de notre pays.
Si certains de nos militaires étaient contraints de dormir dans leurs voitures, la représentation nationale se lèverait comme un seul homme pour le dénoncer.
Et elle aurait raison.
Si certains de nos enseignants étaient contraints de dormir dans leurs voitures, là encore la représentation nationale s’indignerait d’un tel état de fait.
Et elle aurait raison.
Comment pourrions‑nous dès lors accepter de rester silencieux face à cette injustice qui se joue aujourd’hui...
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