Les amendements de Dominique Potier pour ce dossier
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Nous défendons, nous aussi, cette proposition visant à renforcer les accords-cadres entre producteurs et OP. Nous savons bien qu'il y a toujours un agriculteur plus gros que les autres, plus proche des réseaux de distribution, mieux équipé, qui peut ainsi négocier de façon plus avantageuse, au risque de fragmenter l'offre que nous voulons au co...
Je formulerai trois remarques pour contribuer à ce débat passionnant. La première est que nous sommes tous impuissants à régler la contradiction d'une production qui n'a peut-être pas su l'anticiper ni la régler. Aujourd'hui, plus de 40 % de nos produits relèvent d'organisations de producteurs dénommées coopératives, organisations plutôt verti...
Toutefois mes souvenirs de l'organisation de la profession sont peut-être plus récents que les siens. Une AOP est par nature une mutualisation. Ce qui nous est proposé, avec l'excellent sous-amendement de Thierry Benoit et de ses collègues, c'est de tenir compte des prix à la sortie de la ferme et à l'arrivée à l'usine. Cela signifie raisonner ...
Nous avons bien conscience que la contractualisation dans la filière fruits et légumes relève non pas de la loi, mais d'un décret. Nous voulions connaître l'intention du Gouvernement en la matière, sachant que la disposition prévue n'est pas mise en oeuvre. S'agissant de la viande, la demande semble assez unanime, au moins en ce qui concerne le...
Lorsque nous parlons de contractualisation aujourd'hui, nous ne sommes pas face à un dilemme entre l'administration et le libéralisme du « renard dans le poulailler ». Nous avons affaire à un État volontariste qui encadre, limite, partage et permet le plein développement du potentiel entrepreneurial de nos agriculteurs.
Chers collègues, je crains que nous manquions de cohérence. Nous ne pouvons pas être régulateurs quand cela nous arrange et libéraux quand il y a une opportunité à saisir. J'ai passé plus de trente-trois heures dans un atelier des états généraux de l'alimentation dans lequel toutes les parties prenantes étaient représentées : l'industrie alime...
Se contenter d'apposer une étiquette sur des produits que la France s'interdit de produire pour des raisons sanitaires, c'est peut-être un peu maltraiter les consommateurs les moins avertis. De la diversité des opinions – droite, gauche, libéraux, régulateurs, ONG, radicaux de tous ordres – , et de trente-trois heures d'écoute et d'échange, es...
Depuis une demi-heure, nous parlons de l'un des mauvais traits du libéralisme, que nous voulons combattre aujourd'hui parce qu'il détruit la valeur, la production et la planète. C'est la fabrique de la norme – de la norme culturelle et de la norme tout court. Quelques victoires, qui ne sont ni de droite ni de gauche, sont issues de la dignité d...
Imaginez que Bigard ait décidé ce qui était ou non un signe de qualité ; imaginez que Nestlé ait défini le commerce équitable. Heureusement, il y a eu des accords interprofessionnels, une société civile, des acteurs économiques et sociaux qui se sont parlé. L'État a apporté sa garantie. Après, il y a des certificateurs et la mise en route de l...
Tout ce qu'a dit M. Benoit me semble très sincère, mais je ne crois pas qu'il faille nous lancer dans un concours de déclarations d'amour et d'allégresse, qui pourraient parfois frôler la démagogie.
Nous partageons tous le même amour de l'agriculture et nous n'avons pas de titre de noblesse à faire valoir en la matière. Dans nos rangs, nous admirons, comme nombre de nos collègues, l'investissement de M. Viala dans ce sujet, ainsi que sa sincérité. Nous partageons beaucoup de ses attentes et de ses déceptions face aux manques du projet de ...
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, monsieur le président de la commission, chers collègues, en introduction à un colloque qui s'est tenu à Poitiers il y a quelques semaines, Benoît Grimonprez a évoqué les trois sens du mot « terre » : la matière, l'humus ; le sol, la croûte terrestre et la parcelle cadastrale ;...
Non, ils n'ont pas été uniquement soumis à cette logique : ils en sont en partie responsables, et c'est à cette responsabilité que nous devons faire appel pour bâtir de nouvelles régulations. Et puisque nous sommes politiquement responsables ici, nous éviterons toute démagogie. Nous ne demanderons pas que l'on réforme la loi de modernisation d...