Les amendements de Éric Ciotti pour ce dossier
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Monsieur le ministre d'État, votre argumentation ne nous convainc pas. Vous répétez en boucle, de manière tautologique, le postulat selon lequel il faut sortir de l'état d'urgence. Lorsque nous vous demandons pourquoi, alors que vous dressez un diagnostic qui devrait logiquement conduire à la conclusion inverse – vous avez rappelé la gravité de...
Nous avons collectivement le devoir de répondre à cette situation. Une guerre a été déclarée à notre nation. La France est en guerre à l'extérieur de ses frontières. Nos militaires livrent un combat exemplaire et courageux, qui appelle une reconnaissance et une admiration sans limites de notre part. Ils mènent cette guerre sur des théâtres d'op...
Nous le savons, monsieur le ministre d'État, et nous partageons avec vous ce constat. Nous savons aussi que vous êtes animé, comme nous tous, collectivement, par cet esprit de responsabilité qui incite à mieux protéger notre nation. Souffrez pourtant que nous ayons des divergences au sujet des solutions pour ce faire ! Nous tous ici, membres de...
Chaque jour, l'âme de la France est mise à rude épreuve par des barbares qui veulent détruire tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons été, tout ce qu'est la France : le pays des Lumières, le pays de la civilisation, le pays de la liberté. Oui, ces barbares veulent détruire notre civilisation parce qu'ils haïssent notre culture et notr...
Nous devons ici, mes chers collègues, au moment où nous ouvrons ce débat essentiel, exprimer avec gravité et responsabilité notre reconnaissance à ceux qui nous protègent : nos militaires, nos policiers, nos gendarmes et nos agents des services de renseignement. Leur compétence est immense ; leur courage est sans limite. Et ce courage et cette ...
Le Président de la République avait d'ailleurs déjà recouru à cette explication, le 21 novembre 2015, quelques jours après le Bataclan, lors de l'Université des Gracques. Ses propos avaient alors provoqué une réaction aussi vive que légitime de la part du Premier ministre de l'époque, M. Valls – je le vois acquiescer – , lequel avait raison de ...
Si le chômage en France expliquait le terrorisme, comment l'expliqueriez-vous en Afghanistan, au Pakistan, au Mali et dans tous les pays où la barbarie islamiste gangrène les libertés et menace les vies humaines ? La réalité est là : tenter une telle explication est déjà une faute, monsieur le ministre d'État. Nous voulions vous le dire. Ce te...
Cette perquisition, qui sera désormais décidée par le juge des libertés et de la détention, s'assimilera à une perquisition judiciaire. Si les perquisitions judiciaires existent heureusement dans notre droit, les perquisitions administratives poursuivaient d'autres objectifs, notamment celui de lever un doute dans l'urgence. Dans les faits, cet...
Vous avez été un parlementaire socialiste ; nous ne l'oublions pas. Vous nous accusez donc d'avoir diminué les moyens des forces de l'ordre, mais Guillaume Larrivé a cité des chiffres qui montrent que notre responsabilité est collective. En 1965, nous consacrions 6,5 % des dépenses publiques à la protection de la nation, à l'armée, à la justic...
… que nous avons recréés ensuite mais qui ont été à nouveau supprimés un peu plus tard. De même, la Cour des comptes a souligné qu'il y avait moins de policiers et de gendarmes en 2015 qu'en 2012.
Voilà la réalité : en 2015, trois ans après les premiers attentats, il y avait 865 policiers de moins qu'en 2012. Réarmons l'État, assumons nos responsabilités, regardons l'avenir, regardons loin, finissons-en avec les mesurettes, la communication et les justifications. Le général de Villiers l'a dit avec courage et a mis sa fonction en jeu : é...
Oui, monsieur le ministre d'État, votre texte présente des lacunes très importantes. Il est notamment silencieux en ce qui concerne le volet préventif. Vous avez raison d'évoquer la prévention – qui est naturellement importante – , mais rien n'est envisagé pour empêcher les djihadistes binationaux de revenir sur le territoire national, à l'inst...
Ce chemin a été poursuivi avec la création de la Direction générale de la sécurité intérieure, la DGSI, sur laquelle vous n'êtes pas revenus – vous avez eu raison, car il s'agit du seul chemin pertinent. Nous avons aujourd'hui besoin d'un grand service de renseignement extérieur – nous l'avons avec la Direction générale de la sécurité extérieur...
La politique, l'État, la République doivent toujours primer sur le religieux. La loi de la République doit toujours s'imposer face aux lois des religions.
Cette approche du Président de la République est dangereuse et se base sur une analyse erronée.
Nous voulons la dénoncer. Des petits délinquants deviennent des prêcheurs de haine puis des bombes humaines. Des imams gangrènent notre jeunesse en prétendant lui offrir dans le djihad une porte vers le sacré qui lui fait défaut. Et nous, politiques, nous hésitons, nous avons la main qui tremble – du moins, c'est votre cas – , alors qu'il faud...
Les mosquées salafistes doivent être fermées pour garantir la sécurité des Français. Rien n'est prévu non plus, monsieur le ministre d'État, pour appliquer un indispensable principe de précaution. Jean-Jacques Rousseau affirmait : « Tout État libre où les grandes crises n'ont pas été prévues est à chaque orage en danger de périr. » Vous refuse...
Nous entrons là au coeur de l'examen du texte. Vous n'avez toujours pas répondu à ma question préalable, monsieur le ministre d'État. Vous allez peut-être me trouver monomaniaque ou répétitif, mais j'attends avec impatience votre réponse expliquant pourquoi il est impératif, dans le contexte de menace que vous avez rappelé, de sortir de l'état ...
Beaucoup de choses ont été dites sur la notion de consentement aux contrôles à l'entrée de ces périmètres de protection. Il y a quelques années, un premier ministre avait parlé de naïveté en matière de sécurité. À mon sens, cette notion de consentement résume à elle seule la faiblesse et la naïveté du texte. Alors que nous sommes confrontés à d...
Lors du débat sur la prorogation de l'état d'urgence qui a suivi l'attentat de Nice, le 16 juillet 2016, nous avions introduit avec mes collègues du groupe Les Républicains, un amendement autorisant les préfets – l'autorité administrative – à mettre en oeuvre des contrôles d'identité dans les périmètres de protection prévus par la loi du 3 avri...