Les amendements de Éric Ciotti pour ce dossier

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Il y a quelques jours, le président-dictateur de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, a proféré des menaces de mort et d'enlèvement à l'encontre de Valérie Pécresse.

Elle venait de se rendre dans le Haut-Karabakh et en Arménie pour témoigner notre solidarité au peuple arménien, martyrisé par l'Azerbaïdjan.

Nous devons dire à ce peuple, forts de nos racines communes, de l'histoire et de la civilisation que nous partageons, notre soutien dans l'épreuve qu'il subit. Ces attaques violentes ont suscité une réprobation et une condamnation unanimes. Mais dans ces réprobations, nous n'avons jamais entendu votre voix, monsieur le Premier ministre, ni cel...

ni même celle du ministre des affaires étrangères. Ce silence est extraordinairement assourdissant ! Je vous demande donc solennellement,…

…pourquoi vous n'avez pas condamné ces paroles, comme l'ont déjà fait les trois présidents de nos groupes parlementaires, notamment Damien Abad et Bruno Retailleau ? Est-ce par complaisance à l'égard de l'Azerbaïdjan…

…ou est-ce plutôt parce qu'il s'agissait de Valérie Pécresse, la candidate de la droite républicaine qui va battre Emmanuel Macron ?

Pour la première fois, vous êtes sorti de votre silence ; nous en prenons acte. Mais nous vous disons clairement ceci : notre candidate ne demandera pas l'autorisation de se déplacer au candidat Macron !

Nous avons appris, la semaine dernière, par la bouche de sa présidente, que l'UNEF organisait des réunions interdites aux Blancs.

Plus grave encore, ce syndicat a récemment livré aux loups deux enseignants de l'IEP de Grenoble, mettant ainsi leur vie en péril et oubliant ce qui a provoqué la décapitation de Samuel Paty.

Vous devez, monsieur le Premier ministre, en tirer toutes les conséquences. J'ai entendu des condamnations claires et sans équivoque de ces comportements insupportables, émanant de membres du Gouvernement, notamment du ministre de l'éducation nationale, et je les salue.

Mais j'ai aussi entendu aussi des propos beaucoup plus ambigus, notamment de la part de Mme Moreno, qui critiquait ce matin le même ministre de l'éducation nationale.

Le racisme et la haine ne peuvent se condamner à moitié ! Mes questions sont simples : entendez-vous, oui ou non, engager la dissolution de l'UNEF ? Entendez-vous supprimer tout financement public à l'UNEF ? Entendez-vous saisir le parquet pour qu'une procédure judiciaire soit ouverte pour incitation à la haine raciale ?

C'est parce que vous avez mal négocié ! Ne cherchez pas de bouc émissaire pour masquer votre incompétence !

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. Je le remercie par avance de m'autoriser à l'interroger sur la crise sanitaire : je mesure que c'est un privilège rare, depuis que vous et votre majorité avez décidé, par un coup de force institutionnel inédit,

de supprimer la mission d'information de l'Assemblée nationale sur la gestion et les conséquences de la crise sanitaire.

Vous l'avez fait contre l'opposition unanime, exception faite des deux composantes de la majorité, des groupes qui constituent cette assemblée.

Nous continuerons néanmoins de vous poser des questions, même si vous refusez d'y apporter des réponses. Ces questions sont celles que se posent les Français. Ces derniers ne sont pas des « procureurs » : ils s'inquiètent des discours contradictoires, des hésitations et du « en même temps » sanitaire que vous-mêmes et le Président de la Républi...

Monsieur le Premier ministre, ils s'appelaient Nadine, Vincent, Simone. Parce qu'ils étaient chrétiens, ils sont tombés au coeur de la basilique Notre-Dame de Nice, ville touchée pour la troisième fois consécutive par le terrorisme. Ils ont rejoint Samuel Paty et les 266 victimes qu'a fait depuis 2012 la barbarie islamiste en France comme ils o...

Je veux aussi rendre hommage aux forces de l'ordre, notamment – on les a un peu oubliés – aux policiers municipaux de Nice, primo-intervenants, admirables de courage, qui ont neutralisé le terroriste.

Monsieur le Premier ministre, vous nous trouverez toujours à vos côtés pour renforcer les armes dont nous avons besoin pour gagner cette guerre contre l'islamisme. Pour cela, des actes concrets immédiats sont indispensables. Alors que les trois derniers attentats sont tous la conséquence d'une immigration incontrôlée, allez-vous oui ou non imp...