Les amendements de Éric Coquerel pour ce dossier

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Je ne manquerai pas moi non plus, monsieur le rapporteur général, de saluer le travail que vous avez accompli et la façon dont vous l'avez fait, même si nos désaccords restent entiers. Voilà plus d'un an maintenant que le pays est en ébullition sociale et que vous tentez vainement de remettre le couvercle sur la cocotte-minute dans laquelle la...

Mais il y a bien des retraites spéciales que vous avez choisi de défendre : celles des policiers – et je ne suis pas contre – , tant votre régime ne tient plus que grâce à eux ; d'autres dont on parle moins, comme les retraites par capitalisation, auxquelles vous avez accordé maintes exonérations dans la loi PACTE – relative à la croissance et ...

Un jour, vous ne contrôlerez plus rien, parce que vous ne comprenez pas qu'il faut arrêter de maltraiter les Français. Pour terminer, je citerai…

… un spécialiste de ce monde, qu'il fait parfois mine de critiquer alors qu'il le promeut au Gouvernement, le ministre de l'action et des comptes publics : « Un capitalisme qui conduit à l'accroissement des inégalités et à l'épuisement des ressources de la planète ne mène nulle part. » Chers collègues de la majorité, votre politique ne mène nul...

Depuis septembre, avec mes collègues du groupe La France insoumise, nous avons tout fait pour que vous réalisiez l'ampleur des erreurs et des fautes que vous commettez avec le projet de loi de finances. Nous avons argumenté, amendé, proposé et bataillé autant que nous le pouvions, mais il n'y a rien à faire : vous persistez, vous signez et je c...

Vous signez pour désarmer un peu plus encore l'État et nos services publics, pourtant déjà en souffrance, en supprimant par exemple des postes dans des ministères aussi importants que celui de la solidarité et de la santé ou celui de la transition écologique et solidaire. Si vous persistez malgré toutes nos alertes, parfois même contre le bon ...

Oui mais voilà : à force de ronger l'État, vous êtes tombés sur un os. Vous êtes allés beaucoup trop loin, et la France craque.

Elle n'en peut plus de votre casse de l'État et de la solidarité nationale, elle n'en peut plus de la précarité généralisée, elle n'en peut plus de compter ses centimes dès le début du mois pendant que vous offrez des milliards à ceux qui en possèdent déjà trop, …

… elle n'en peut plus de vous voir faire secrétaire d'État un homme capable de mettre à pied une salariée pour une erreur de caisse de 80 centimes !

Messieurs et mesdames les membres du Gouvernement, savez-vous le mal que vous faites ? Savez-vous qu'à l'hôpital pédiatrique Robert-Debré, par exemple, comme dans toute l'Île-de-France, on manque tellement de lits qu'on est obligé de transférer certains enfants vers d'autres régions, jusqu'à Reims ou Rouen, pour faire de la place ?

Savez-vous que des familles sont coupées subitement de leur enfant malade parce qu'il n'y a plus aucun lit, dans toute la région, pour les accueillir ? Bien sûr que vous le savez ! Le chiffre a explosé ! Rien qu'à Robert-Debré, au lieu des trois transferts effectués au total l'année dernière, on en compte déjà plus de vingt depuis octobre !

Vous le savez très bien, et vous en êtes les responsables, mais vous laissez aux soignants la tâche ingrate d'annoncer aux familles que leur enfant va être transféré à des dizaines voire des centaines de kilomètres.

Ces soignants derrière lesquels vous restez planqués, alors qu'ils travaillent treize heures par jour, en flux tendu, avec à peine dix minutes pour manger !

Vous le savez qu'ils n'y arrivent plus, puisque 800 chefs de service viennent de signer une pétition où ils menacent de démissionner si vous ne changez pas de politique ! Vous le savez, mais vous vous taisez car, chez vous, le silence n'est pas un oubli ; chez vous, le silence est un mépris.

Et il y en a encore des milliers d'autres, des exemples comme celui-ci, des milliers de drames que vous laissez grouiller dans les couloirs de nos hôpitaux, de nos écoles, de nos gares, de nos casernes !

Cela fait trop longtemps que nos services publics ne tiennent plus que grâce à la dévotion de leurs agents,

dévotion à laquelle vous répondez par plus de dédain et moins de moyens. Mais ces agents vont continuer à se battre contre vos décisions ineptes et pour leurs métiers, comme ces syndicalistes que j'ai rencontrés il y a dix jours dans un atelier de la SNCF, après une assemblée générale. L'un d'eux, Matthieu, m'a dit : « Nous sommes fiers d'être ...

Quant à vous, chers collègues, je vous appelle à prendre la mesure de la gravité de la situation dans laquelle est plongé notre pays. Je vous appelle à refuser d'adopter ce projet de loi de finances moribond et à réclamer avec moi un grand plan d'urgence de sauvetage de l'État.

Je souhaite m'exprimer sur cet article, qui vise à modifier à la marge le crédit d'impôt en faveur de la recherche – CIR – et le crédit d'impôt innovation – CII – et que je qualifierai de mi-chèvre, mi-chou – c'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous nous abstiendrons. Certains éléments vont dans le bon sens, comme l'économie de 230 million...

Nous avons souvent donné l'exemple des 2 400 suppressions d'emplois auxquelles Sanofi a procédé entre 2008 et 2012, alors que l'entreprise avait touché 2 milliards d'euros de CIR. Le cas, évoqué par ma collègue Christine Pires Beaune, de l'entreprise MSD à Riom nous fournit malheureusement un nouvel exemple. Attribuer des crédits d'impôt sans c...