Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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Le général du budget, Pierre Moscovici, nous prévient qu'« il est impératif de remettre rapidement la sécurité sociale sur un chemin d'équilibre financier ». Voilà qu'il va falloir se serrer la ceinture sur les salaires dans les hôpitaux, et c'est M. Moscovici qui nous prévient – le même qui vient ensuite réclamer une augmentation de 60 % pour ...

Mais si ! Et nous venons d'apprendre par M. Benoit, que je remercie pour cela, que M. Moscovici, non content d'être payé 14 500 euros nets, cumule ces indemnités avec ses retraites de député, de député européen et de commissaire !

Et c'est donc ce gars-là, qui vient d'obtenir une augmentation de 60 % pour le budget du HCFP, qui donne ensuite des leçons aux Français dont les revenus sont très modestes sur l'austérité, la rigueur et la nécessité de se serrer la ceinture ?

Monsieur le rapporteur spécial, je voudrais vous remercier : alors que cette assemblée manque souvent de passion, vous en avez beaucoup dans ce contrôle du stationnement, de la redevance et ainsi de suite. Il y a du vice à prendre son pied sur ce sujet-là !

Honnêtement, j'admire ! Du coup, j'ai suivi la démonstration, même si je ne peux pas dire que je sois pris de la même passion. Il me semble que c'est un amendement « raisonnable » et « équilibré », comme on dit sur certains bancs.

Plus sérieusement, je voudrais vous remercier de prendre le temps de répondre aux amendements, depuis le début de la soirée. Ce n'est pas toujours le cas sur les bancs de la commission et du Gouvernement, peut-être en raison d'une certaine usure ou fatigue, mais parfois avec du mépris. Je ne le ressens pas ce soir et je vous le dis simplement.

Si notre séance peut se tenir ce soir dans cet hémicycle, dans cette Assemblée nationale qui est un foyer épidémique, c'est parce que les femmes de ménage font leur travail. « On frotte à fond, m'a expliqué Patricia, les poignées de portes, les interrupteurs, les micros, les dossiers de chaises, avec un virucide. »

J'espère changer un truc concret durant mon mandat – pas un truc énorme, un petit truc pour les femmes de ménage de l'Assemblée nationale. J'essaie partout : à la tribune, auprès du questeur, en commission. Je profite donc du débat sur cette mission budgétaire, d'autant qu'il me semble que c'est le moment. Le président Macron nous a dit : « Il...

… mais je demande à mes collègues de voter en conscience, de me répondre en conscience. On ne peut pas prôner l'équité, l'égalité, la justice, la fraternité, et avoir cette poutre dans notre oeil. Quelle est la situation ? Pour quel salaire font-elles ce travail ? J'ai les bulletins de paie des femmes de ménage du palais Bourbon, qui vont de 7...

Vous dites, monsieur le rapporteur spécial, que nous ne pouvons pas agir dans ce domaine. Punaise ! Si nous, ici, ne sommes pas capables de relever le salaire des femmes de ménage de l'Assemblée nationale, que pouvons-nous faire ? Si nous ne pouvons pas agir sur ce qui se passe à côté de nous, sur la situation des femmes qui ouvrent la porte to...

Madame Motin, je vous parle de femmes qui gagnent 800 euros par mois. Elles se lèvent à quatre heures du matin et vous me dites que vous avez relevé la prime d'activité. Vous rendez-vous compte de l'indécence qu'il y a à dire cela, quand on gagne 7 800 euros nets par mois ?

Arrêtez ! Je ne l'ai pas fait depuis le début de la discussion. Je sais de qui nous parlons et j'essaie de le faire avec décence. J'ai envoyé de très nombreux courriers, mais je ne veux pas entrer dans une polémique personnelle ou une discussion accusatoire.

Madame la présidente, je réclame le silence de Mme Motin et de ses collègues. J'essaie de m'exprimer calmement sur un sujet qui me paraît essentiel et je demande de pouvoir le faire dans le silence.

Par ces amendements d'appel, j'essaie de voir comment accélérer l'amélioration du sort des femmes de ménage à l'Assemblée nationale.

J'avais déposé une proposition de loi à ce sujet. Cet amendement vise à octroyer un treizième mois pour toutes les femmes et tous les hommes de ménage de l'Assemblée nationale.

Le treizième mois concerne les contremaîtres et n'est pas généralisé aux sous-traitants de l'Assemblée nationale.

Je ne dis pas que l'Assemblée nationale est un plus mauvais donneur d'ordres que les autres institutions ou que les entreprises du secteur privé. Simplement, nous devrions être exemplaires, et ce, sur deux aspects qui vont ensemble : les salaires et les horaires. Les femmes de ménage de l'Assemblée nationale travaillent de la manière suivante :...

Monsieur Millienne, j'ai déposé une proposition de loi concernant les femmes de ménage ; elle était ouverte à la cosignature de tous les députés et a été envoyée à tous. Je ne tiens pas à créer une polémique dans ce débat. Au contraire, je prends la balle au bond. Je vous entends : vous dites que vous êtes sensibles à cette cause.

Je préparerai une proposition de résolution sur les femmes de ménage à l'Assemblée nationale et je la soumettrai aux cosignatures. On me dit que les comptes de l'Assemblée nationale ont été mis au clair : j'espère que nous trouverons des marges de manoeuvre pour améliorer leur situation. Ce soir, je ne veux pas m'engager dans une polémique. J'...

J'accueille toutes les bonnes volontés qui s'exprimeront : M. Benoit, M. Millienne, et peut-être même, malgré tout ce qui nous sépare, Mme Motin… Je souhaite qu'on aille vers une titularisation des femmes de ménage de l'Assemblée nationale.