Cette question a fait l'objet de nombreux échanges en commission, notamment lors des auditions. Personne ne détient la vérité s'agissant de l'écart d'âge le plus pertinent et la rapporteure a cherché de bonne foi la meilleure solution. Néanmoins, la disposition finalement retenue n'est pas satisfaisante, parce qu'elle est inapplicable. Je rejoins nos collègues Jean-François Eliaou et Pascal Brindeau : c'est au juge d'apprécier la bonne limite d'âge en fonction des situations, d'autant que la question se posera surtout pour des enfants à besoins spécifiques, pour lesquels il serait dommage de voir le processus d'adoption empêché par des règles trop strictes. C'est la raison pour laquelle nous avons également déposé un amendement de suppression de l'article 3.