Pour rebondir sur les propos de notre collègue Buffet, la question tient au fait que ce n'est pas son avis qu'on demande à l'enfant, mais son consentement. Deuxièmement, comme l'indiquait ma collègue au sujet de l'amendement précédent, il y a aujourd'hui des cas de changement de nom d'un enfant – en cas d'établissement tardif de la filiation par reconnaissance, dans les cas de possession d'État ou en justice, ou lors du changement de nom de ses parents – dans lesquels l'enfant n'est pas consulté. Alors que le processus d'adoption lui-même est compliqué, pourquoi risquer de créer une tension ? S'il ne s'agissait que de lui demander son avis, cela irait encore, mais on lui demande son consentement, ce qui nous paraît très dangereux. C'est la raison pour laquelle nous proposons un amendement de repli visant à supprimer l'alinéa 2 de l'article.
Le 09/12/2020 à 09:57, Laïc1 a dit :
" la question tient au fait que ce n'est pas son avis qu'on demande à l'enfant, mais son consentement. "
Tais-toi et marche, ça c'est de l'intérêt supérieur de l'enfant bien compris...
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