Les amendements de Maxime Minot pour ce dossier

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Madame la ministre, votre réponse traduit un peu votre embarras. Écoutez ces acteurs du secteur culturel, qui sont dehors, plutôt que les technocrates ! Nous n'avons obtenu aucune réponse qui justifie ces annonces. Hier, tout ce que le Sénat avait accordé au spectacle vivant a été détricoté.

Plus que jamais, lorsqu'on se rend à un spectacle, on accomplit un acte de résistance contre le virus, alors que les métiers qui font vivre la culture – régisseurs, administrateurs, prestataires événementiels, acteurs et bien d'autres encore – sont à bout de souffle. Au total, plus de 350 000 personnes paient la facture des incohérences gouvern...

Vous me répondrez que des mesures ont été prises et que le plan de relance les renforce. Mais c'est ignorer la réalité que vivent les acteurs de terrain. Si vous les consultez, elle vous saute aux yeux et leur désespoir vous prend à la gorge. Car la réalité est que les aides parviennent à peine à couvrir les charges mensuelles. Que reste-t-il p...

Je ne doute pas de vos bonnes intentions, mais elles ne suffisent plus et rien n'est pire que les espoirs déçus. Nous comptons sur le Gouvernement pour que la culture ne soit pas oubliée parce qu'elle est prise à la gorge.

Monsieur le Premier ministre, aux termes de l'article 12 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, seule la force juste et consciente de sa mission permet de faire reculer la loi de la jungle. Les scènes de guérilla urbaine à Dijon, ces derniers jours, le démontrent avec éclat. Il faut rappeler cet article à tous ceux qui, aujourd'...

Oui, il nous faut soutenir nos forces de l'ordre car il n'y a pas de liberté sans sécurité, de même que la République ne peut exister sans ordre public. Oui, il nous faut soutenir nos forces de l'ordre, ces héros du quotidien qui font un travail difficile dans des conditions souvent extrêmes.

Oui, il nous faut soutenir nos forces de l'ordre en ne prenant pas des décisions guidées par l'émotion d'une infime minorité de l'opinion publique. Non, nous ne pouvons pas tous les condamner pour les erreurs inacceptables de quelques-uns. Non, nous ne pouvons pas accepter qu'ils soient méprisés, stigmatisés et violentés, alors que les provoc...

… conduisant à une rupture consommée entre le ministre de l'intérieur et les forces de l'ordre. Non, elles ne sont pas l'ennemi, bien au contraire, elles méritent notre respect, notre reconnaissance et surtout notre confiance alors que la parole présidentielle n'a pas été assez ferme en ce dimanche soir. Comme de nombreux Français, je garde e...

Monsieur le Premier ministre, il y a des ambiguïtés sémantiques qui sont des lâchetés politiques. N'y succombez pas mais affirmez sans réserve votre soutien à celles et ceux qui nous protègent.

Oh, oh ! Il faut être capable d'entendre la critique ! On n'est pas dans un monde de bisounours ! On a tout de même le droit de plaisanter !

J'associe à cette question mes collègues de l'Oise Olivier Dassault et Éric Woerth, sans oublier notre collègue Pierre Vatin, confiné depuis hier soir.

Alors que le coronavirus a atteint la France, l'Oise se trouve en première ligne et paye un lourd tribut. Je tiens à saluer le courage et la résilience de ses habitants et de ses élus locaux, qui font face à la situation avec dignité malgré les inquiétudes légitimes qui les assaillent. J'ai également une pensée pour les victimes et tous les per...

Depuis quelques jours, l'Oise est mise sous cloche, des mesures de sauvegarde – manifestations interdites, déplacements limités, établissements scolaires fermés dans certaines communes – ayant été prises, en plus des gestes de bon sens qui s'imposent à chacun d'entre nous, pour limiter la propagation du virus. Si le manque de transparence qui ...

Alors qu'il fait peu de doute que la phase 3 de l'alerte sanitaire sera déclenchée dans les prochaines heures ou dans les prochains jours, comment comptez-vous associer l'ensemble des personnels soignants du département – y compris les médecins de ville et les infirmiers libéraux – à la gestion de l'épidémie ?

Merci de ces éléments de réponse, monsieur le ministre. Je vous rejoins sur un point : le coronavirus n'est ni de droite ni de gauche. Vous pouvez compter sur nous pour être à vos côtés afin d'éradiquer ce virus qui fait tant paniquer les Français.

 « Si ça continue, il va y avoir un drame ! Maxime, j'ai la boule au ventre chaque fois que je monte sur mon tracteur. » Que répondre à Christophe, cet agriculteur de ma circonscription, victime une nouvelle fois de menaces alors qu'il travaillait dans son champ ? Lui répondre que je le soutiens, bien sûr, et qu'il ne doit pas céder au désespoir...

Oui, vous le méprisez quand vous ne faites pas le nécessaire pour consolider la PAC – politique agricole commune ! Oui, vous le méprisez quand vous faites voter des lois nourrissant des espoirs déçus, qui n'améliorent rien sauf votre conscience, et qui plombent la production ! Oui, vous le méprisez quand Jupiter, descendant au Salon de l'agricu...

La France restera-t-elle la France sans ses agriculteurs ? Monsieur le Premier ministre, nous connaissons tous la réponse à cette question. Alors, battez-vous pour eux, pour nous ! Quand entendrez-vous enfin nos propositions en faveur du monde agricole ?

C'est un échec ! Laissez-moi répondre, s'il vous plaît ! Ne faites pas de l'obstruction aux questions au Gouvernement !

Madame la ministre des solidarités et de la santé, alors que la société française va vivre une mutation démographique sans précédent dans les prochaines années, le Gouvernement regarde ailleurs. La question de la dépendance, pourtant essentielle, est noyée dans la désormais si célèbre politique du « en même temps ». Des mesures pour les aidants...