Les amendements de Nicolas Turquois pour ce dossier

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Je trouve dommage cette réponse. Je me souviens très bien de la promesse faite par M. Darmanin à Mme Louwagie, qui a réalisé un véritable travail de fond pour toiletter ce texte. Le Gouvernement, me semble-t-il, s'était engagé à ce que chaque projet de loi comporte un volet de simplification. L'heure est tardive, c'est vrai, mais ces sujets ne ...

C'est insupportable de l'entendre pérorer comme ça à trois heures du matin, juste pour être dans les médias ! C'est lamentable !

Je souligne à mon tour le pragmatisme du ministre sur les questions que nous avons abordées juste avant la fin de la séance précédente. Comme je l'ai déjà dit plusieurs fois, j'estime qu'il faut que nous emmenions les agriculteurs avec nous dans ce projet de loi, sans les arc-bouter contre des mesures telles que celle évoquée tout à l'heure. No...

Il ne s'agit pas d'opter pour le non-traitement, qui nous sera reproché, y compris par les agriculteurs bio, qui appliquent divers produits. Le fait qu'un traitement soit appliqué ne doit pas appeler une attitude stigmatisante. Nous devons adopter une approche pragmatique, au cas par cas. Je vous remercie donc, monsieur le ministre, de votre p...

C'est l'agriculteur qui vous parle. Sur le sujet dont nous discutons, les agriculteurs ont entendu le message. Mais, pour qu'ils contribuent à le concrétiser, il ne faut surtout pas se lancer dans une guerre de tranchées – pour reprendre une expression qui vient d'être employée et que je n'apprécie pas. Il faut faire avec eux et les convaincre....

On y reviendra. Certaines méthodes sont à utiliser avec parcimonie. Par exemple, on va interdire les remises, rabais et ristournes. Or l'une des pratiques commerciales actuellement en vigueur dans l'agriculture consiste à prévoir en période hivernale les produits dont on aura vraisemblablement besoin au printemps. Il s'agit de conseil stratégi...

Il faut peut-être expliquer la problématique des ventes horizontales. Notre pays compte un certain nombre de groupes chimistes qui produisent notamment des produits phytopharmaceutiques et qui s'échangent entre eux un certain nombre de constituants. Il s'agit là d'une forme de dynamique du commerce : pour vendre des produits en France, ceux-là...

Je voudrais m'inscrire en faux contre ce qui vient d'être dit. Une ferme Dephy est un lieu où l'on apprend à mieux utiliser les produits, à mieux les appliquer et à être plus performant. Il faut investir dans la formation des agriculteurs ; sur ce point, nous sommes d'accord. Il faut faire en sorte que les conditions dans lesquelles ils traiten...

Toute firme veut faire des profits, c'est dans l'ordre des choses ! Nous avons eu jusqu'à présent des débats équilibrés : ne cédons pas aux oppositions en noir et blanc. Il faut former nos agriculteurs, il faut les sensibiliser à l'usage de ces produits, il faut réduire les doses utilisées. En la matière, il existe de réelles marges de progrès,...

Je suis surpris. Peut-être par méconnaissance ? Pour moi, dans la rhubarbe, on ne mange que les tiges, pas les feuilles !

Passons ce détail culinaire. À la différence de M. Prud'homme, qui semble avoir compris ce qui s'est passé, je n'arrive pas à suivre. Que propose le Gouvernement pour cet article ?

Bien. Reste que je dois confesser mon ignorance sur les produits peu préoccupants : pouvez-vous m'éclairer sur les techniques de biocontrôle ? Il y a quelques années, l'utilisation de coccinelles contre les pucerons a été autorisée. Sauf que c'étaient des coccinelles chinoises et qu'aujourd'hui elles nous envahissent – on les repère facilement ...

Après avoir évoqué les traitements par des produits phytopharmaceutiques et leur éventuel intérêt, je voudrais aborder la question des produits de substitution et des entreprises qui les fabriquent. Si l'on engage la France sur la voie d'une diminution massive des produits de traitement, il faut envisager des solutions alternatives – produits b...

Je le répète : je trouve dommage que l'on ne lance pas un plan de soutien massif aux produits de substitution. Le présent amendement traite plus particulièrement des produits à usage biostimulant. Certains produits renforcent en effet les défenses naturelles des plantes – c'est une forme de vaccination ; d'autres favorisent la croissance du che...

Permettez-moi de porter à votre connaissance quelques éléments pour éclairer le débat et expliquer pourquoi nous nous trouvons dans cette situation, étant précisé que je n'ai pas d'avis absolu sur le sujet. Je précise que mon exploitation agricole est entièrement tournée vers la production de semences de céréales, de maïs et de légumes. Il exis...

Tout l'après-midi, vous l'avez peut-être remarqué, j'ai pris position pour défendre une certaine forme d'agriculture, y compris en matière de traitements. J'invitais les uns et les autres à avoir une attitude progressive pour convaincre les agriculteurs. Toutefois, nous discutions là d'un sujet sur lequel je serai totalement en phase avec le Go...

Si les abeilles ne trouvent pas de fleurs dans des haies ou des prairies, ou si elles ne sont pas alimentées, elles meurent de faim. Certains apiculteurs le savent, ils déménagent leurs ruches ou nourrissent leurs abeilles, mais les interdictions que l'on décide devraient s'accompagner d'incitations à la plantation de haies, car celles-ci jouen...

Chers collègues, j'entends avec intérêt les discussions qui se succèdent et, jusqu'au milieu de cet après-midi, malgré leur longueur et leur caractère parfois répétitif, j'ai trouvé les débats très posés et très intéressants. C'est, je crois, le premier texte de loi pour lequel j'ai un vrai plaisir à écouter aussi longtemps les discours et les ...

Bonjour à tous. Des esprits taquins m'ont fait remarquer que je commençais souvent comme ça… Durant la période de préparation de cette loi, j'ai reçu nombre de courriels dont l'insistance pouvait surprendre. Hormis les messages individuels sur le bien-être animal, la démarche Bleu-Blanc-Coeur est une de celles qui en a suscité le plus grand no...

À titre personnel – en aucun cas au nom de mon groupe – , j'ai particulièrement apprécié les interventions de Nicolas Démoulin et de Monique Limon ; je suis sur la même ligne. La vidéosurveillance me semble poser question, car dans quel engrenage mettons-nous le doigt ? Je comprends le questionnement légitime de M. Dombreval et d'une série de n...