Les amendements de Olivier Faure pour ce dossier
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La frontière entre fraude et optimisation fiscale agressive est bien mince. Toutes ces opérations ne sont certes pas illégales mais, je le dis avec force, elles sont immorales parce qu'elles laissent à tous les autres le soin de payer la contribution aux biens communs – hôpitaux, écoles, police, services publics. Ces pertes fiscales minent le r...
Monsieur le Premier ministre, nous exigeons de la police républicaine qu'elle soit exemplaire. En retour, la République doit être exemplaire avec ses policiers. Ils nous protègent, nous devons les protéger.
À défaut, nous manquerions à notre devoir, celui de garantir l'autorité de l'État. L'autorité n'est pas un gros mot lorsqu'elle s'exerce au service de la justice et du droit. L'autorité n'est pas une obscénité lorsqu'elle protège les plus vulnérables. L'autorité n'est pas une offense quand elle garantit nos libertés. Or cette autorité est mena...
Mais les mots ne suffiront pas. Pas davantage que la présence incongrue de votre ministre de l'intérieur. C'est le continuum police-justice-pénitentiaire qu'il faut revisiter. De ce point de vue, la logique du Beauvau de la sécurité manque sa cible en n'associant pas l'ensemble de ces services publics.
Policiers, gendarmes, magistrats, surveillants pénitentiaires, conseillers d'insertion et de probation forment la même chaîne pénale.
Un maillon vient à céder ? C'est l'ensemble de la chaîne qui est brisée. Aussi chacun doit-il être consolidé. Quand entendez-vous faire dialoguer ces différentes forces qu'il ne faut pas opposer mais conjuguer autour d'un but commun ? Les policiers, bien qu'acteurs déterminants de réponse pénale, sont trop peu associés à celle-ci. Les contrain...
Monsieur le Premier ministre, le 9 novembre dernier, l'Azerbaïdjan et l'Arménie ont signé, sous l'égide de la seule Russie, un accord de cessez-le-feu dans le conflit du Haut-Karabakh. J'ai une première question : pourquoi la France, pourtant membre du Groupe de Minsk, n'était-elle pas à la table des négociations ? L'accord signé entérine les v...
Le statut de ce qu'il reste de la République de l'Artsakh demeure flou. Dans ces conditions – c'est ma deuxième question – , pouvez-vous nous expliquer ce qu'a voulu dire le chef de l'État lorsqu'il a déclaré : « Un travail devra être mené pour définir les paramètres d'un règlement politique durable du conflit, qui assure le maintien dans de bo...
Il y a fait l'éloge de l'un des génocidaires de 1915. Qu'est-ce qui justifie dès lors votre mutisme ? Il y a quelques jours, je me suis rendu à Stepanakert avec Isabelle Santiago. Tous nos interlocuteurs, le président de la République d'Artsakh en tête, nous ont fait part de leur attente vis-à-vis de notre pays. La France entretient un lien sé...
C'est le moment de ne pas détourner la tête. Les nouveaux empires testent nos réactions. Les cartes de la puissance sont redistribuées. Hier, les Kurdes ont été abandonnés ; aujourd'hui, les Arméniens ; demain, qui : les Chypriotes ? Monsieur le Premier ministre, votre silence n'est pas une option.
Avant eux, tant d'autres, médiatisés ou non, filmés ou non… Quand des policiers exercent une violence gratuite, quand ils profèrent des insultes racistes, non, ils ne « déconnent » pas : ils sont dans l'inégalité, ils font honte à tous leurs collègues et ils minent la confiance des Français dans la police. Ce divorce, c'est votre gouvernement ...
Et pendant de longues semaines, vous l'avez laissé dire, vous l'avez laissé faire. Aujourd'hui encore, c'est lui qui vous représente au banc des ministres. Monsieur le Premier ministre, le moment est venu de prendre de la hauteur.
Il serait tout à votre honneur de retirer la proposition de loi relative à la sécurité globale, qui exacerbe les tensions, et d'ouvrir au plus tôt des états généraux de la sécurité, dont les conclusions seraient connues avant l'été et qui permettraient de mettre tous les sujets sur la table : le recrutement, la formation, la doctrine du maintie...
Monsieur le Premier ministre, je veux d'abord vous adresser mes félicitations républicaines pour votre réélection à la mairie du Havre, mais – parce qu'il y a un « mais » – vous conviendrez avec moi que l'arbre ne peut pas cacher la forêt. Jamais un Président de la République n'avait subi un tel revers lors d'élections municipales.
Même la clarification opérée au second tour – je veux parler de vos alliances avec la droite – …
Qu'allez-vous faire de cette défaite ? Les couloirs bruissent. Mais c'est moins un remaniement gouvernemental que les Français attendent qu'un remaniement de la politique que vous conduisez. L'acte 2 devait être plus social. Nous avons eu droit aux réformes de l'assurance chômage et des retraites. L'acte 3 devrait être écologique. Mais déjà la...
Mais cela ne peut pas être au prix d'un chantage et d'un tripatouillage électoral : moyens nouveaux contre report de l'élection régionale.
La démocratie ne se marchande pas. Sur ce principe républicain-là, au moins, j'aimerais être certain que nous partageons la même vision, monsieur le Premier ministre. Alors je vous pose cette question très simple : est-il dans vos intentions de chef de gouvernement de reporter les élections régionales ?
Monsieur le Premier ministre, le malaise est profond. Il y a cinq ans, Renaud chantait : « J'ai embrassé un flic ». Comment, depuis lors, en sommes-nous arrivés à cette rupture de confiance entre nos concitoyens et ceux qui les protègent, parfois même au péril de leur vie ? En janvier déjà, après le décès de Cédric Chouviat, votre gouvernement ...
Celle-ci devra prendre la dimension réelle du sujet et déboucher sur des mesures de nature à réconcilier les Français avec leur police.