Les amendements de Sabine Rubin pour ce dossier

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Et pendant ce temps, véritable paradoxe, les étudiants désespèrent de ne pouvoir retourner en cours. Ils étaient présents en nombre aujourd'hui pour dénoncer ce « deux poids, deux mesures » qui alimente l'incompréhension généralisée. Et pourtant ! Roulement des élèves présents face aux professeurs, réquisition ou construction de locaux, recrut...

Monsieur le ministre de l'éducation nationale, en août dernier, qu'avez-vous fait pendant les « vacances apprenantes » pour tirer des leçons du précédant confinement ? Qu'avez-vous fait pour doter suffisamment nos établissements en produits essentiels – masques et gel – , pour réquisitionner des locaux et embaucher des étudiants afin de permett...

mais aussi anticiper et budgétiser, dès à présent et pour le mois de janvier, l'adaptation de toutes les écoles à une crise du covid qui sera non seulement dure, mais durable. Je n'ai pas de question à vous poser, monsieur le ministre, mais j'ai des réponses à celles que vous pourriez vous poser.

Si j'étais ministre de l'éducation à votre place, les choses auraient été préparées depuis le mois d'août !

De plateau de télévision en plateau de télévision, monsieur le ministre de l'éducation nationale, vous n'avez cessé de répéter que tout était prêt pour la rentrée. Or rien n'était prêt en septembre, hormis un protocole inapplicable, écrit à la va-vite quatre jours avant la rentrée et laissé à la libre interprétation de chaque collectivité.

Ainsi, la distanciation sociale n'est ni respectée ni respectable : locaux exigus, insuffisance du nombre d'agents d'entretien, masques et produits en sous-nombre, entre autres. Alors que le virus progresse partout, notamment parmi les jeunes, et que les contraintes sanitaires drastiques se multiplient, vous, monsieur le ministre, ne cessez par...

Vous savez pourtant, monsieur le ministre, que les enfants fréquentent des adultes. D'autre part, vous qui aimez les comparaisons avec les pays voisins devriez regarder du côté de l'Italie, qui a ouvert 5 000 classes supplémentaires et en a agrandi 5 000 autres !

Monsieur le ministre de l'intérieur, « Ce gouvernement, je le caractérise d'un mot ; la police partout, la justice nulle part. » Cette sentence est celle d'un homme dont personne parmi nous ne doute de l'attachement à la République et à ses valeurs : Victor Hugo. Tous ici en convenons : la police républicaine est une institution qui doit garan...

Mais nous serons aussi toujours du côté de la République pour défendre le droit de nos concitoyens face aux exactions d'une poignée de factieux. Vous êtes aujourd'hui au milieu du gué : soyez enfin républicain, monsieur Castaner ; ne restez pas sous l'emprise de syndicats…

Monsieur le ministre de l'intérieur, le 25 mai dernier, aux États-Unis, un Afro-Américain de 46 ans, George Floyd, était assassiné par la police. La répression sociale et policière qui s'exerce quotidiennement contre des femmes et des hommes en raison de leur couleur de peau sont des actes abominables. Nos médias et politiques s'en émeuvent d'a...

Alors que George Floyd agonisait à Minneapolis, à Bondy, un collégien de 14 ans, Gabriel Djordjevic, était gravement blessé dans la nuit du 25 au 26 mai. Soupçonné d'un vol de scooter, arrêté près de la nationale 3, son visage est maintenant enfoncé, la paroi orbitaire brisée. Quel type d'homme, avec ou sans uniforme, peut ainsi délibérément fr...

la violence policière ne peut plus être réduite à un agrégat de défaillances individuelles : il faut agir ! Vendredi dernier, le groupe La France insoumise a adressé un courrier au Premier ministre, proposant une série de mesures : en avez-vous pris connaissance ? Envisagez-vous enfin de vous en inspirer pour revenir à cette police républicain...

Monsieur le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, contrairement à vos déclarations, la reprise de l'école est loin d'être satisfaisante. Le plan de déconfinement touche à peine 10 % des élèves, et pas même les fâcheux « décrocheurs » ciblés par la reprise.

Tous les enseignants partagent le même sentiment : une inquiétude, nourrie d'incertitudes, que de nouvelles consignes obligent à taire. Pourtant, comment ne pas avoir de craintes ? Des enfants parqués toute la journée devant des professeurs masqués ; des enfants privés de toute la socialisation de l'école et de l'apprentissage ; et 90 % d'entre...

Une reprise au rythme progressif ; une reprise de contact, surtout, d'une ou deux demi-journées par semaine, pour éviter la fatigue, les pauses méridiennes et la cantine ; une reprise par petits groupes, aux tailles adaptées selon l'âge et le nombre d'élèves par classe – malheureusement les plus surchargées d'Europe. Pour les élèves des famille...

Nous n'avons pas changé d'avis, mais nous avons écouté ce qui a été dit lors de vingt auditions ! Ensuite, nous appelions à une reprise au rythme progressif, et non échelonnée dans le temps. Enfin, nous n'attendions pas une reprise pour seulement 10 % des élèves, mais bien une reprise pour tous.

Monsieur le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, il y a deux semaines, je vous interrogeais sur les multiples inquiétudes de la communauté éducative suscitées par vos annonces sur la réouverture des écoles. Rien n'y était précis : ni les mesures sanitaires, ni l'organisation du travail des enseignants, ni les rythmes des élèves,...

Un récent sondage indique en effet que plus de 60 % des familles ne souhaitent pas envoyer leur enfant à l'école, et ce taux est plus élevé encore dans les classes populaires. Quelle ironie ! Même votre objectif proclamé de justice sociale se voit contrarié. Monsieur le ministre, évitez les satisfecit ! Arrêtez…

Je me fais le relais de plusieurs interrogations et inquiétudes de l'ensemble de la communauté éducative, plongée en plein désarroi après tant de confusion et d'injonctions contradictoires. Ainsi, contre les recommandations du Conseil scientifique, la rentrée aura bien lieu le 11 mai 2020, commençant par les plus jeunes élèves : ceux de materne...

Que répondre alors aux enseignants ? Pourront-ils être volontaires, eux aussi, ou subiront-ils la double peine de devoir assumer à la fois du travail présentiel et à distance ? En cas de drame, qu'en sera-t-il de la responsabilité des maires, des chefs d'établissement, des directeurs voire des enseignants ? Pourrait-elle être engagée ? Certains...