Les amendements de Stanislas Guerini pour ce dossier

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Avis défavorable, car nous souhaitons que les douanes appliquent le droit à l'erreur. Nous en avons longuement parlé lors de l'audition du directeur des douanes. Il s'agit simplement de codifier les bonnes pratiques qui prévalent déjà dans cette administration. Elle ne sera pas désarmée. Au contraire, elle pourra faire une bonne application du ...

J'ai bien compris que l'objet de l'amendement va bien au-delà d'une simple demande de rapport : il vise à avancer sur la question de la certification fiscale. Il me semble que les mesures inscrites dans le texte vont dans le sens que vous souhaitez : je pense notamment au droit au contrôle, qui est une manière, pour les entreprises, de sécurise...

Vous vous trompez sur l'objet de cet article. Il ne vise nullement à affaiblir l'action de l'inspection du travail. Aujourd'hui, l'inspecteur du travail notifie son avis à la DIRECCTE qui prend une décision en fonction des cas. Soit elle prononce une sanction pécuniaire d'un montant maximal de 2 000 euros, soit elle abandonne la procédure. La D...

Votre amendement m'a fait réfléchir : j'y suis favorable car je pense qu'il donne tout son sens à l'avertissement, cette sanction administrative conçue un carton jaune avant le carton rouge qui, en aucun cas, je le répète, n'affaiblit l'action de l'inspection du travail mais au contraire permet de lui donner du sens en lui offrant la possibilit...

L'idée est bonne. Il s'agit d'une bonne mesure de simplification, que je m'apprêtais cependant à proposer plutôt dans le cadre du projet de loi agricole. Je comptais donc demander le retrait de cet amendement, mais le ministre me semble assez convaincu lui aussi par cette idée et je le laisse donc s'exprimer avant d'émettre mon avis.

Je ne voudrais pas apparaître comme un affreux conservateur face au ministre et j'émettrai donc moi aussi un avis favorable. Il sera également opportun de nous en remettre à l'expertise de la Haute chambre, qui étudiera d'un point de vue technique les conséquences de cet amendement.

Nous avons déjà eu ce cette discussion en commission, où j'ai indiqué que le groupement d'intérêt public avait déjà prévu d'intégrer cette mesure d'ici 2020. Je propose donc que cela se fasse ainsi et maintiens donc un avis défavorable.

Nous l'avons dit en commission et cela vaut la peine de le redire dans l'hémicycle : vous avez raison sur le fond. L'administration s'est engagée à faire un bilan de l'année 2017, afin de savoir qui respecte et qui ne respecte pas la loi et d'en tirer toutes les conséquences pour 2018 – je le dis en présence du ministre. Il y a donc de la part ...

Ce ne sont pas là de petits sujets sans conséquence ! Pour ce qui est des délais de prévenance, il nous faut être attentifs. Ces délais, qui sont aujourd'hui de vingt-quatre heures pour un contrat de moins de huit jours et de quarante-huit heures pour un contrat de moins d'un mois, ont un sens – ils permettent aux salariés de s'organiser – et n...

Il s'agit là encore d'une question essentielle, qui porte d'une manière générale sur l'épargne salariale. Nous avons eu ce débat ce matin. La loi PACTE traitera évidemment de la question de la répartition de la valeur dans l'entreprise et tendra à bouger fortement les lignes pour favoriser la participation et l'intéressement. Je me suis moi-mê...

Nous partageons votre objectif de diminuer les exceptions au principe selon lequel le silence vaut acceptation : nous avons d'ailleurs accepté en commission un certain nombre d'amendements de votre part en ce sens, notamment une demande de rapport sur les exceptions qui figure à l'article 43. Votre amendement est empreint de bon sens, mais j'a...

Je n'y suis pas favorable parce que je pense qu'un tel principe est trop général. Il y a beaucoup d'exceptions aujourd'hui au principe que le silence vaut acceptation, dont certaines me semblent justifiées : je pense à des demandes telles que les demandes d'autorisation de port d'arme, d'utilisation de produits chimiques par exemple, qui entren...

J'ai dit « systématiquement » en pensant « à la demande de l'intéressé, quel que soit le sujet traité ». Or il y a un certain nombre de sujets pour lesquels je pense qu'il ne faut pas obliger l'administration à donner une réponse, par exemple en ce qui concerne les autorisations de port d'arme, d'utilisation de produits chimiques et autres dema...

Nous avons eu cette discussion en commission. L'idée est d'abroger les circulaires qui ne sont pas publiées, avec la volonté de s'attaquer au stock de circulaires existantes. L'objectif est de faire pression sur l'administration pour l'inciter à publier ces circulaires. Ma réponse vaut pour tous les amendements suivants, qui visent à définir u...

Défavorable. Si une administration veut assurer l'entrée en vigueur d'une circulaire et lui donner un caractère opposable, elle la publie. Si elle ne la publie pas, elle ne peut pas l'invoquer : tel est dans toute sa force le principe strictement binaire qui est posé par cet article. C'est la raison pour laquelle je ne suis vraiment pas convai...

L'avis est défavorable. Ce qui importe, c'est que le droit applicable soit publié, mais pas le droit abrogé.

Vous proposez là un quasi-amendement de suppression de l'article ! Mais c'est toute sa raison d'être que de considérer les circulaires et les instructions, autrement dit l'interprétation réglementaire que l'administration fait de la loi, comme opposables. Il s'agit ainsi de sécuriser les usagers de l'administration, lesquels doivent s'appuyer s...

Je maintiens l'avis que j'ai rendu en commission à ce sujet, dont nous avons déjà longuement débattu. Plus qu'un comité, c'est le portage politique qui importe. Nous avons auditionné Thierry Mandon et Guillaume Poitrinal, et la majorité a fait un choix différent, dont nous avons amplement discuté. Les dispositions que nous avons retenues, tant ...

L'avis de la commission est le même qu'en commission : elle est défavorable à la suppression de l'article 2, qui est une pierre angulaire du texte. Nous faisons le choix de présumer de la bonne foi, mais nous avons aussi adopté, en commission, des éléments permettant de définir la mauvaise foi, qui aideront les administrations à éviter d'éventu...

L'impôt est-il moins bien levé ? Je ne le crois pas. Nous sommes donc clairement défavorables à ces amendements de suppression.