Les amendements de Thierry Benoit pour ce dossier

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Pourtant, lors des États généraux de l'alimentation, le Gouvernement avait réussi à créer un climat, une ambiance, où pouvaient s'exprimer librement les parties prenantes, tous ceux qui sont liés de près ou de loin à l'alimentation, à ce qui fait qu'à partir de la terre et de la mer, c'est-à-dire de notre environnement, des ressources naturelle...

Personnellement, je n'en suis pas convaincu. Je trouve, madame Goulet, que votre démarche d'aller voir un entrepreneur fabriquant des pailles en plastique est saine et raisonnable. Elle vous a conduit à déposer un amendement raisonnable, qui recueille un avis favorable du Gouvernement et de la commission. Je trouve que cela va dans le bon sens...

On va voter des lois qui ne sont pas applicables et après, on ira dire à nos compatriotes : nul n'est censé ignorer la loi ? Je trouve, madame Goulet, que votre amendement permettrait au contraire de rendre la loi applicable. Et la situation est tellement urgente, monsieur Lambert, que ce que propose madame Goulet se concrétisera dans quelques...

Quoi qu'il en soit, le temps que le texte aille au Sénat, qu'il revienne ici et que les décrets soient publiés, il faudra un certain temps. Ce débat ne regarde pas que les pailles ; c'est l'usage du plastique dans sa destination alimentaire, y compris les contenants, qui est concerné. Je soutiens donc ces amendements, qui, je le répète, vont d...

J'ai été très intéressé par l'analyse de M. Mélenchon, comme d'ailleurs par celle de M. Ruffin et de Mme Pompili. Entre elles, j'ai trouvé des convergences, bien qu'ils les aient présentées de manière différente. C'est sans doute ce qui explique l'agacement de Mme Pompili. La ferme des mille vaches ennuie, intrigue, inquiète. Il y a une heure,...

Le gouvernement actuel doit prolonger l'effort du précédent. Stéphane Le Foll s'est beaucoup intéressé à la terre et à l'agroécologie, ce qui me paraissait excellent. Stéphane Tavers se préoccupe davantage de ce qui est dans notre assiette : nous menons beaucoup de débats sur la qualité de l'alimentation, l'agriculture à vocation santé et la nu...

Pour vous être agréable, monsieur le président, ainsi qu'à l'ensemble de l'Assemblée, je profiterai de cette intervention pour défendre également mon amendement no 125, qui vient juste après dans la discussion. Monsieur le ministre, vous devez répondre aux questions posées par Gilles Lurton et Mme Ménard sur la progression du rapport d'étape d...

Dans quelques heures, je serai dans ma circonscription, à un comice agricole, où je ne manquerai pas de rapporter l'esprit de nos débats. Je comprends que certains ne fassent pas confiance au Président de la République et au Gouvernement, puisqu'ils ne font même pas confiance aux agriculteurs et aux filières.

On serait entourés de voleurs et d'escrocs ! Dans cette affaire, il y a eu beaucoup d'incompréhension. Je me souviens m'être dit, il y a quelques mois, devant la tournure des débats, que cette majorité voyait naître ses frondeurs. Pour avoir vécu les deux dernières législatures, je sais que les frondeurs peuvent mener un Gouvernement à sa per...

Je connais beaucoup de députés qui travaillent sérieusement et auxquels les électeurs renouvellent leur confiance car ils s'efforcent d'être sincères envers eux-mêmes. Je suis convaincu que l'ensemble des députés qui participent à ces débats souhaitent la fin de tous les produits phytopharmaceutiques dangereux. L'objectif est le même, le chemi...

Ayant donné ma position tout à l'heure, je serai bref : le compte n'y est pas s'agissant de la contractualisation ainsi que de l'inversion de la construction du prix. Comme Nicolas Turquois, je veux malgré tout saluer le travail et l'engagement du ministre et des rapporteurs Jean-Baptiste Moreau et Laurence Maillart-Méhaignerie.

J'ai souvenir qu'à l'époque où le cours du porc était très bas – c'était, je crois, du temps de Stéphane Le Foll, et Manuel Valls était Premier ministre – on en accusait le ministre de l'agriculture, qui, naturellement, fait et défait les marchés... Comme si une nouvelle crise se déclenchait dans quelques jours et que l'on disait : « Que fait T...

Sinon, alors même que votre texte, monsieur le ministre, vise à rééquilibrer les relations commerciales, ce sera toujours la loi du plus fort qui s'imposera. Or, comme le dit Valéry Giscard d'Estaing que je citais hier soir à la tribune, dans les années que nous vivons, le plus fort est celui qui a le plus d'argent.

C'est bien là notre problème. Le dérèglement des relations commerciales est tel qu'il n'y a plus de morale chez certains interlocuteurs. Je n'hésite pas à les nommer : certains industriels, mais en nombre limité, et surtout un mode de distribution, à savoir la grande distribution fédérée en centrales d'achat et qui, ainsi, avance masquée. J'en...

Ce qui me met en colère, c'est à la fois qu'il manipule l'opinion publique et qu'il nous prenne, nous autres élus, pour des gugusses.

Voilà pourquoi je soutiens l'amendement de nos collègues socialistes, au nom du groupe UDI, Agir et indépendants.

Nous voulons renforcer la notion de contractualisation. Du reste, depuis dix ans, les ministres de l'agriculture successifs – Bruno Le Maire, Stéphane Le Foll et vous-même, monsieur Travert – ont demandé aux agriculteurs de se réunir en organisations de producteurs, afin de confier aux responsables de ces organisations la mission de négocier le...

... et vient contredire la stratégie que le ministre avait clairement définie. Or, même si nous sommes tous ici convaincus qu'il faut interdire le glyphosate, il suffit qu'un député dépose un amendement en ce sens pour enflammer l'hémicycle et la France entière, sans résoudre le problème et alors même que la volonté du Gouvernement était de sup...

Il prévoit que les indicateurs sont diffusés par les organisations interprofessionnelles ou, à défaut, par l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires. Au plus tard le 1er septembre 2020, le médiateur des relations commerciales agricoles réalise un bilan afin d'évaluer l'efficacité du dispositif.

Cet amendement rejoint le propos de Guillaume Garot : lorsque les interprofessions n'arrivent pas à se mettre d'accord, il faut disposer d'une autorité. « Lorsqu'une filière ne dispose pas d'organisation interprofessionnelle ou lorsque celle-ci n'est pas en capacité de fournir des indicateurs de coûts pertinents de production, alors cette tâche...