Les amendements de Ugo Bernalicis pour ce dossier
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La police ne doit pas être crainte, elle doit être respectée. Or, pour cela, elle doit être respectable, donc débarrassée de ses éléments violents, racistes et antirépublicains. Une police a de l'autorité quand elle est respectée ; et elle est respectée quand elle est légitime, c'est-à-dire quand elle agit avec proportionnalité et déontologie. ...
Nous avons proposé d'instaurer un récépissé de contrôle d'identité, d'interdire les LBD – les lanceurs de balles de défense – et les grenades explosives, d'interdire aussi, comme dans d'autres pays, les techniques de pliage et de plaquage ventral, qui peuvent tuer : vous avez tout rejeté. Nous vous les proposons donc à nouveau. Deux autres réf...
En 2017, le candidat Macron déclarait qu'il n'était pas acceptable qu'aucune sanction hiérarchique ne soit prononcée quand une violence policière était commise, car, au-dessus du policier, il y a un commissaire de police, un directeur départemental de la sécurité publique, un préfet, un ministre. Pour rétablir la confiance du peuple en sa poli...
Vous voulez mater par la force toute forme de contestation de votre politique injuste, car les contestataires sont toujours plus nombreux. Nous sommes pour une éthique et une déontologie policière républicaine.
Or, nous constatons, semaine après semaine, que vous faites un maintien de votre ordre injuste en les transformant en miliciens…
… de l'incapable Castaner, qui sont les plus violents et que désormais seuls les plus intégristes soutiennent, et cela au détriment de tous les policiers et gendarmes qui se conforment à une attitude républicaine. Il y a eu à nouveau une scène surréaliste à Bordeaux.
Des gens sont alignés contre une vitrine : un policier cagoulé pointe du doigt un jeune immobile, un autre policier l'attrape par le col et le tire au sol pendant que le premier lui assène gratuitement un coup de pied dans le ventre, puis le traîne de nouveau au sol sur quelques mètres. Un père exfiltre ses deux jeunes enfants qui assistent à l...
Résultat : aucune charge n'est retenue contre l'individu, et ce sera probablement une nouvelle plainte étouffée à l'inspection générale de la police nationale. Il y a une certitude : l'ordre républicain est mis à mal par ces images.
Autre situation, après les gamins agenouillés de Mantes-La-Jolie, il y a ceux qui sont parqués dans des fourgons au lycée Arago. Maintenant, les garde à vue se multiplient dans le pays : plus de vingt-cinq enfants sont enfermés pour avoir bloqué leur lycée.
Je vous parle en tant que député du peuple, mais aussi en tant que père de famille. J'ai vu ces parents attendre devant les commissariats, sans nouvelles de leur enfant. L'un de ces jeunes a témoigné avoir vomi des heures durant, suite aux pressions subies lors de sa garde à vue. Ce sont nos gosses, et ça pourrait être vos gosses, bon sang !
Quand allez-vous arrêter ces violences policières antirépublicaines ? Quel sens cela a-t-il quand ces jeunes gens passent leurs épreuves du bac sous l'oeil suspicieux d'un policier cagoulé à l'intérieur du lycée, prêt à dégainer, lacrymogène à la main ?
La vingt-cinquième conférence des Nations unies sur le climat, la COP25, s'est achevée à Madrid dimanche dernier. Après les engagements pris lors des COP21, 22, 23 et 24, la stratégie de la France est-elle de ne pas prendre d'engagements afin d'éviter à nouveau de ne pas les tenir ? La question se pose.
En effet, lors de ces deux semaines de discussion, la France n'a brillé que par son absence. Preuve en est l'attitude des membres du Gouvernement : la ministre Élisabeth Borne ainsi que la secrétaire d'État Brune Poirson y passent une journée, histoire de ; le ministre de l'agriculture Didier Guillaume reste quelques heures pour assister à une ...
Quand on voit votre bilan, il paraît bien normal que vous rasiez les murs à la COP25 : application du traité de libre-échange CETA – accord économique et commercial global avec le Canada – et signature du JEFTA – traité de libre-échange avec le Japon ; fin du plastique à usage unique en… 2040 ; renoncement programmé s'agissant de la fin du glyp...
Quelle est la réalité du droit de manifester en France lorsqu'on sait qu'à quatorze heures vingt-trois, samedi dernier, la manifestation parisienne organisée pour le premier anniversaire du mouvement des gilets jaunes, commencée vingt minutes plus tôt, a été interdite ? Vous avez démis de ses fonctions le préfet de police Michel Delpuech en ra...
Vous avez raison, monsieur le secrétaire d'État, le désordre que vous avez organisé a mis en danger les policiers, les pompiers, ainsi que les manifestants qui voulaient manifester pacifiquement !
Vous assumez de maintenir le préfet Didier Lallement et par là même de gouverner par la peur.
Vous l'avez nommé en parfaite connaissance de sa réputation, dont la presse s'est faite l'écho. Il est ainsi désigné comme « le nouveau préfet qui fait flipper les flics », celui que ses collègues de Bordeaux surnommaient le « fou furieux ».
C'est donc à dessein que vous l'avez nommé : il y a une adéquation entre votre doctrine du maintien de l'ordre et la réputation de ce préfet, également appelé « l'éborgneur » ou le « fou furieux » !
Ce week-end, tout a été fait encore pour faire monter la tension et aboutir à un affrontement. La hiérarchie de la préfecture de police, placée sous votre responsabilité, doit assumer d'avoir organisé le désordre. Pour preuve : le parcours de la manifestation modifié pour un point de départ plus dangereux, la place d'Italie comptant actuellemen...