Les amendements de Ugo Bernalicis pour ce dossier
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Le même préfet qui se félicitait d'avoir matraqué le député Loïc Prud'homme a désormais dans son tableau de chasse les députés Alexis Corbière et Adrien Quatennens, empêchés de quitter la manifestation !
En choisissant le camp de la répression, le Préfet Lallement a quitté le camp de la République. Vous devez le démettre de ses fonctions !
Vous venez d'intégrer « l'urgence écologique et la crise climatique » dans le projet de loi relatif à l'énergie et au climat. C'est beau, ça claque, ça impressionne !
Et, dans le même temps, les négociations sur le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur, entamées il y a vingt ans, sont sur le point d'aboutir. Pour se positionner, le Gouvernement veut des « garanties » : les mêmes que celles pour l'accord économique et commercial global – CETA – avec le Canada ? Le jeu de dupes, ça su...
Il sacrifie l'agriculture et l'élevage sur l'autel d'un commerce cannibale et d'une course folle à la concurrence, et promeut un dumping social contre les ouvriers et les paysans. Votre traité, c'est plus d'importations agricoles, donc d'OGM et de pesticides interdits en Europe, et 200 000 tonnes de viande aux hormones, au mépris de la souffran...
Si vous ne voulez pas nous entendre, entendez ce que dit Nicolas Hulot : « La mondialisation, les traités de libre-échange sont la cause de toute la crise que nous vivons (…) Ce n'est pas en installant trois éoliennes que l'on va y arriver ».
Encore moins en enlevant sa cravate pendant la canicule ! Par vos mesurettes, vous n'êtes pas à la hauteur de l'urgence climatique. Vous signez d'une main l'interdiction des touillettes en plastique et, de l'autre, ces accords commerciaux anti-écologiques. Heureusement, des gens combattent ce modèle : bravo à l'action non-violente COP21 et au...
bravo à l'action pour le climat d'Extinction Rebellion, que vous avez fortement réprimée. On ne lutte pas contre les gaz à effet de serre avec du gaz lacrymogène !
Emmanuel Macron a dit « Moi, j'ai besoin d'une chose, c'est que vous nous rendiez la vie impossible à nous les dirigeants ». Alors, face à la réponse hypocrite que vous allez formuler dans quelques instants,
On sait, madame la ministre de la justice, que la loi vous interdit de donner des instructions dans des affaires individuelles. Mais qui peut encore vous croire, après la tentative de perquisition dont vient de faire l'objet le journal Mediapart ?
Et vous êtes bien les responsables ! Rappelons que le parquet de Paris est dirigé par le procureur Rémy Heitz, personnellement choisi par Macron ; cet ancien directeur d'administration centrale du ministère de la justice a conduit la réforme pénale du projet de loi de réforme de la justice tant décrié.
Ce même procureur, la voix de son maître, a freiné les perquisitions chez Benalla et se précipite désormais au siège de Mediapart pour attenter au secret des sources, sacro-saint fondement de la liberté de la presse. Face à la panique qui gagne le Gouvernement et le monarque, votre réflexe sécuritaire se transforme en dérive autoritaire.
Désormais il n'est pas bon en France être opposant politique, organe de presse indépendant, ou manifestant en gilet jaune...
Rendez-vous compte ! Multiplication des interpellations préventives, gardes à vues sans fondement, usage vicié des comparutions immédiates, perquisitions disproportionnées dans le cadre d'enquêtes préliminaires, et bientôt interdictions de manifester préventives prononcées par le ministre de l'intérieur : tout cela installe une ambiance malsain...
Allez-vous cesser d'intimider les journalistes et les politiques, de juger plus sévèrement les gilets jaunes que tout autre citoyen – en un mot, allez-vous cesser d'utiliser la justice et la police à des fins personnelles et politiciennes ?
Au nom du groupe de la France insoumise, je souhaiterais d'abord rendre hommage aux pompiers qui sont morts durant l'explosion de la rue de Trévise, à ceux qui se font caillasser par des idiots, comme au pompier gilet jaune de Bordeaux, qui est actuellement dans le coma.
Monsieur le Premier ministre, comment M. Castaner peut-il encore être ministre de l'intérieur avec, comme bilan provisoire, plus de 2 000 blessés chez les gilets jaunes, plus de 1 050 blessés parmi les forces de l'ordre, et un total de 12 morts depuis le début de la mobilisation ? Il menace même les manifestants en énonçant le délit imaginaire...
Il récidive hier en affirmant qu'il ne connaît « aucun policier [… ] qui ait attaqué de gilets jaunes ». On croit rêver, alors même que l'Inspection générale de la police nationale, l'IGPN, a été saisie par de nombreux signalements, y compris par le ministère lui-même. L'utilisation des Flash-Ball et des grenades entraîne des blessures graves ...
Pour autant, un homme d'État devrait dire, comme le préfet de Paris, Maurice Grimaud en 1968 : « Frapper un manifestant tombé à terre, c'est se frapper soi-même en apparaissant sous un jour qui atteint toute la fonction policière ».
Les gilets jaunes respectent l'ordre public et scandent parfois : « La police avec nous ! ». Les casseurs et les violents sont une infime minorité. Alors que les forces de l'ordre doivent garantir la liberté de manifester pacifiquement, on leur demande d'entraver ce droit, comme le démontrent les arrestations arbitraires, les violences illégit...