Les amendements de Valérie Bazin-Malgras pour ce dossier
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Ma question s'adresse à M. le secrétaire d'État chargé des retraites et de la santé au travail. Au 1er janvier, au moment de nous souhaiter nos meilleurs vœux pour la nouvelle année, les retraités auront des raisons de s'inquiéter. Ils subiront effectivement une énième perte de pouvoir d'achat. Leurs pensions de retraite ne seront revalorisées ...
La prime inflation n'aura qu'un temps ; elle ne permettra pas de compenser une perte de pouvoir d'achat durable. Avec de petites pensions, aucun écart n'est permis, et la précarité est une réalité. Les retraités n'ont pas bénéficié du « quoi qu'il en coûte » : l'activité partielle, le fonds de solidarité et les dizaines de milliards d'euros ac...
Monsieur le Premier ministre, depuis un an, notre pays traverse une crise sans précédent. De nombreuses entreprises ont tangué, vacillé, voire fermé. Votre Gouvernement, avec son « quoi qu'il en coûte », a permis, au minimum, à un certain nombre d'entre elles de ne pas couler.
Le dispositif de chômage partiel a permis, au minimum, aux entreprises de sortir la tête de l'eau. Le fonds de solidarité a permis, au minimum, de payer leurs charges.
Fort heureusement, en France, nous avons des entrepreneurs courageux qui, pour le développement de notre pays et de leur territoire, même pendant la crise, ont pris des risques financiers énormes pour créer leur entreprise et créer de l'emploi. Ils sont nombreux, ces chefs d'entreprise comme Jean-Paul Braga, comme Ludivine Locquegnies, comme Da...
Depuis près d'un an, les soignants et les maires sont au front pour lutter contre l'épidémie de covid-19. Mais, si nous sommes en guerre, alors c'est bien piètrement que vous les avez armés. Tout leur a manqué : les masques, les tests, les lits, et désormais, nous manquons de doses de vaccin.
En effet, alors que la vaccination de la population est absolument cruciale pour sortir de la crise, on constate chaque jour le degré d'impréparation et d'approximation du Gouvernement dans sa campagne vaccinale. Pourquoi devoir en quelques jours mettre en place sur le terrain des plateformes pour trouver des soignants et régler des détails log...
Comble du comble : alors que nous n'avons pas assez de doses, nous risquons d'en perdre entre 25 % et 30 % en raison de problèmes logistiques.
Ce gâchis est insupportable. C'est pourquoi, plutôt que de jeter les doses en fin de journée, nous vous proposons d'instaurer une réserve de volontaires qui serait prête à se faire vacciner juste avant la fermeture des centres, au cas où il reste des doses. Cette réserve permettrait d'utiliser chaque dose, de n'en jeter aucune, parce que chaque...
Monsieur le Premier ministre, vous avez choisi un reconfinement allégé pour permettre à l'activité économique de se poursuivre autant que possible, ce que nous saluons. Mais dans ce contexte, votre décision de fermer l'ensemble des commerces de proximité dits « non alimentaires » est incompréhensible et profondément injuste.
Je vous le dis avec gravité : par cette décision inconsidérée, juste avant Noël, vous êtes en train de tuer les petits commerçants de notre pays…
… et de dérouler le tapis rouge à Amazon. Tout le monde s'accorde sur l'impérieuse nécessité de protéger les Français et de freiner le virus, mais la fermeture des commerces est inefficace et totalement disproportionnée. Pourquoi serait-on plus vulnérable dans une librairie que dans un métro bondé ?
Nos commerçants sont parfaitement responsables et prêts à renforcer encore davantage les protocoles sanitaires si nécessaire. Je pense à un système de ventes sur rendez-vous, ou à l'établissement d'une attestation par personne et par semaine pour se rendre dans ces commerces. Les commerçants ne demandaient pas de nouvelles interdictions, comme...
J'ai été commerçante. Je pense aux bijoutiers, aux coiffeurs, aux libraires, aux esthéticiennes, aux fleuristes, aux boutiques de prêt-à-porter et à tant d'autres de ces commerces de proximité qui sont indispensables dans nos territoires, et dont la survie est aujourd'hui menacée. Ils sont prêts à s'adapter, à redoubler d'efforts pour protéger ...
La promesse du Gouvernement de réexaminer la situation dans quinze jours est une perte de temps. Le click and collect ne suffira pas. Admettez votre erreur et permettez aux commerces de proximité de rouvrir !
Monsieur le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, alors que notre pays est confiné pour la première fois de son histoire, les Français, dont le quotidien est bouleversé, ont souffert d'une communication gouvernementale erratique et contradictoire. Ce fut le cas pour la question des masques et celle des tests de dépistage ; c'est ...
Comment expliquer également que les lycéens soient les derniers à reprendre les cours, alors que ceux des classes de première doivent passer l'épreuve de français du baccalauréat en présentiel et qu'ils n'ont aucune date d'examen pour le moment ? Allez-vous proposer un plan de reprise des cours clair, opérationnel, sous protection ?
Ma question s'adresse à M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation ; j'y associe mon collègue Gérard Menuel. En ce moment même, comme partout en France, place de l'Hôtel de ville à Troyes, des agriculteurs manifestent. Ils sont en colère et ils ont raison. Oui, ils ont raison, monsieur le ministre, parce que les signaux qui leur son...
Cet été, ils ont subi le vote du CETA, leur imposant une concurrence déloyale avec des produits ne satisfaisant pas nos exigences sanitaires, alors que, dans le même temps, on leur demande d'évoluer vers une agriculture biologique et durable.
Depuis la rentrée, ils s'inquiètent des zones de non-traitement, les ZNT : 5 mètres, 10 mètres, 100 mètres, qui dit mieux ? Les agriculteurs ne sont pas des pollueurs. Ils ne veulent pas des ZNT. Et comme si cela ne suffisait pas, le projet de loi de finances prévoit une baisse du budget des chambres d'agriculture, qui pourtant accompagnent le...