Les amendements de Véronique Louwagie pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, en 2017, le Gouvernement promettait de rétablir les comptes publics et d'en finir avec le laxisme budgétaire des années Hollande. Cinq ans plus tard, le bilan est sans appel : nous achevons un quinquennat désastreux pour nos finances publiques.

En 2017, Emmanuel Macron s'était engagé à réduire la dette de cinq points. Finalement, celle-ci aura augmenté de dix-sept points durant le quinquennat. En 2017, Emmanuel Macron s'était engagé à baisser la dépense publique de trois points. Finalement, la dépense courante aura augmenté de 140 milliards d'euros durant le quinquennat, soit bien plu...

Non seulement les dépenses qui n'ont rien à voir avec la crise ont littéralement explosé, mais lors des années de croissance d'avant covid entre 2017 et 2020, la France a été incapable de se désendetter, contrairement à vingt-quatre des vingt-sept autres pays de l'Union européenne !

Je comprends que cette vérité vous dérange. Après cinq ans de gestion par La République en marche, la situation est plus qu'alarmante.

La France est reléguée parmi les pays du Sud de l'Europe, les moins bien gérés, et nous sommes plus vulnérables que jamais…

…au moment où les taux d'intérêt remontent. Ce constat accablant, ce n'est pas moi qui le dresse, c'est la Cour des comptes !

Voilà des faits concrets, plutôt que des effets de manche. Pourquoi n'avez-vous pas tenu vos promesses de 2017 ? Pourquoi avez-vous alourdi le fardeau des générations futures – nos enfants et petits-enfants –, sans pour autant augmenter le pouvoir d'achat des générations présentes ?

Je voudrais rappeler quelques faits. Après cinq ans de gestion par La République en marche, la France connaît le plus haut niveau de dépenses publiques d'Europe !

Après cinq ans de gestion par La République en marche, la France détient le record d'Europe des prélèvements obligatoires les plus élevés !

Après cinq ans de gestion par La République en marche, la France est plus endettée que vingt et un des vingt-sept pays de l'Union européenne. Le voilà, monsieur le Premier ministre, votre bilan !

Monsieur le Premier ministre, le solde du commerce extérieur pour le mois de novembre dernier est de moins 9 milliards d'euros. Sur douze mois, le déficit cumulé s'élève à 77,6 milliards d'euros. C'est un montant colossal, jamais vu ; le constat est sans appel. Alors que le Gouvernement nous parle de compétitivité et de réindustrialisation, le...

La croissance et les chiffres de l'emploi dont vous nous parlez ne sont tirés que par la dette que vous laissez aux Français

et par nos importations. Vos choix des cinq dernières années sont aussi très discutables : démanteler le nucléaire français n'a-t-il pas aujourd'hui pour conséquence d'importer de l'énergie issue, par ailleurs, de centrales à charbon ? Pourquoi avoir refusé durant le quinquennat toutes nos propositions liées à la transmission des entreprises, q...

Monsieur le ministre de l'économie, la perte de recettes pour les communes liée à la suppression de la taxe d'habitation est compensée par une réaffectation et une réorganisation des taxes foncières. L'Institut des politiques publiques a chiffré l'impact de ces réaffectations pour les départements et les communes. Dans l'Orne, chaque année, 35...

À L'Aigle, où j'habite, ce sont 158 euros par habitant de taxe foncière qui ne resteront pas dans la commune.

Avec ces compensations injustes et totalement contraires au bon sens, le Gouvernement a réussi à cumuler toutes les aberrations. Vous avez réussi à transformer un impôt local en un impôt national, puisqu'en ne maintenant pas sur la commune la taxe foncière, vous l'avez nationalisée. Vous avez réussi à instituer une péréquation totalement cont...

Enfin, vous avez réussi à dissuader les communes d'engager de nouvelles constructions, puisqu'elles devront réaliser à leur frais de nouvelles infrastructures communales sans bénéficier du surcroît de taxes foncières liées aux nouveaux logements. C'est le dynamisme des communes rurales que vous sacrifiez. Monsieur le ministre, vous êtes en tra...

Monsieur le ministre délégué, vous n'avez pas répondu à la question qui portait sur la renonciation à la solidarité territoriale. C'est un sujet grave.

Monsieur le Premier ministre, depuis le début de l'année 2021, les tarifs réglementés du gaz, appliqués à près de 3 millions de foyers, ont connu une hausse historique de 57 %. Les prix de l'électricité sont également en forte hausse. Ne parlons pas des prix à la pompe qui sont revenus au niveau historique de fin 2018, avant la crise des gilets...

Tout d'abord, parce que les Français vont sentir passer la dernière hausse salée et historique de 12,6 % en octobre. Ensuite, parce que vous ne faites que mettre la poussière sous le tapis en repoussant le problème après la prochaine élection présidentielle.