Les amendements de Véronique Louwagie pour ce dossier

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Si votre mesure n'est pas invalidée par la justice, les hausses de tarifs vont repartir de plus belle dès le mois d'avril prochain, vous le savez très bien. Monsieur le Premier ministre, je vous pose une question que se posent tous les Français : que comptez-vous faire à plus long terme pour réduire la facture de gaz, et d'électricité de nos c...

Madame la ministre, vous me répondez en faisant état des raisons de ces augmentations et de vos choix. Ce n'est pas mon propos. Je vous demande de nous dire clairement comment vous comptez agir pour réduire la facture actuelle de nos concitoyens.

Pour ma part, je vous propose deux mesures : suppression de la double taxation, c'est-à-dire la TVA sur les taxes affectant les factures d'énergie – une taxe sur une autre taxe, complètement absurde et injustifiée ; gel réel des recettes de la fiscalité énergétique, pour que l'État n'encaisse pas un euro supplémentaire en raison de la hausse de...

Monsieur le Premier ministre, comme certains collègues présents, j'ai été candidate aux élections départementales des 20 et 27 juin derniers.

Je ne parle pas de l'organisation des bureaux de vote, exemplaire grâce aux exécutifs locaux, ne vous en déplaise. .

Je pense en particulier à la distribution de ce qu'on appelle communément la propagande électorale. Certes, les défaillances en la matière ne sont peut-être pas déterminantes pour justifier le record d'abstention. Cependant, combien de fois avons-nous entendu : « C'est scandaleux, je n'irai pas voter » ? Dans votre réponse à la première questi...

Le Sénat a annoncé la création d'une commission d'enquête. À l'Assemblée, le groupe Les Républicains, par l'intermédiaire du président Damien Abad, a demandé que nous nous saisissions de cette question essentielle. Espérons que la majorité acceptera de faire la lumière sur ce fiasco – car c'est un fiasco qui est devenu un scandale démocratique ...

Dès lors, comment expliquer que la défaillance de l'État soit encore plus marquée au second tour ?

Il est important que des excuses soient présentées et je vous en remercie. Au demeurant, il y a toujours eu deux tours et, dans un grand nombre d'élections, une semaine entre les deux tours, et jusqu'à présent l'État n'a jamais failli. C'est la première fois.

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. La France connaît, depuis le début de l'année, une augmentation faramineuse du coût des matériaux et des problèmes d'approvisionnement en matériaux.

Il s'agit encore, hélas, d'une conséquence de la crise sanitaire : plus 30 % à 40 % pour les prix de l'acier et plus 10 % à 15 % pour ceux du cuivre, du zinc de l'aluminium. Et je ne parle pas du prix du plastique polyuréthane.

Les entreprises font aussi face à des ruptures d'approvisionnement : en bois de construction par exemple, alors qu'il s'agit pourtant une filière préférentielle. Dans l'Orne, à l'Aigle, à Mortagne-au-Perche ou à Vimoutiers, comme partout en France, c'est tout le secteur du BTP qui est touché. Les artisans doivent réaliser des chantiers à des p...

De la même façon, s'il n'y a pas de matière, il n'y a pas de chantier. Et s'il n'y a pas de chantier, il n'y a pas d'emploi. À quoi sert un plan de relance si les entreprises ne peuvent pas répondre à la demande ?

Monsieur le Premier ministre, je sais que vous souhaitez une relance rapide, alors ma question est simple : que comptez-vous faire pour remédier à cette problématique, pour permettre au secteur du bâtiment de travailler et, tout simplement, pour éviter d'empiler les crises ?

Merci de vos réponses, madame la ministre déléguée. Avant de penser à relocaliser, il faut répondre à l'urgence. J'aurai trois suggestions : évaluer la possibilité de neutraliser les pénalités de retard ; évaluer la possibilité de réviser les contrats, sur le point précis de l'indexation des prix de chantier ; enfin, si les entreprises doivent ...

Monsieur le Premier ministre, le projet de loi de finances pour 2021 est votre premier budget et, à ce stade, cent jours après votre installation à Matignon, les associations restent les grandes oubliées. Laissez-moi vous donner un exemple tout simple : celui des clubs sportifs, et je ne parle pas des clubs professionnels qui sont eux aussi tr...

Vous venez de dresser un état succinct de ce qui a été fait, monsieur le ministre, mais vous ne proposez aucune piste concrète.

Pour ma part je vous en propose deux : premièrement, rétablir les contrats aidés pour ces associations – c'est une vraie demande de leur part ; deuxièmement, mettre en place un fonds de solidarité en faveur du monde associatif.

Comme les sportifs le disent, la balle est dans votre camp : saisissez-la. N'oublions pas que les conséquences de la crise continuent à se faire sentir. Sauvez nos associations.

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. Au premier trimestre 2020, la France a connu une récession pire que celle subie par les autres pays européens. Avec une baisse du produit intérieur brut – PIB – de 5,8 % en un trimestre, notre pays est frappé encore plus fort que l'Espagne ou l'Italie.