Quelle honte !
Eh bien si !
Très juste !
Oui, vraiment mine de rien !
C'est incroyable ! Quel cynisme !
Les AESH touchent 760 euros par mois !
C'est injuste !
Trois ans de période d'essai : franchement, les AESH vont être ravis !
Après une période d'essai de six ans !
Il faut qu'elles puissent vivre !
En agissant ainsi, vous maintenez ces personnels indispensables dans l'incertitude et dans l'impossibilité de se projeter vers l'avenir, le lien entre le travail et la vie sociale restant structuré autour du CDI en raison des exigences de la société, notamment pour accéder à un logement et à un crédit, etc. Et vous parlez d'émancipation ! Mes chers collègues, ce n'est pas sérieux. C'est même extrêmement violent. Les AESH et les AED souffrent. Cela fait plusieurs mois qu'ils le disent dans des manifestations, car leurs difficultés sont multiples. La création des PIAL et leur gestion désastreuse ont dégradé leurs conditions de travail et ont entériné la ...
Si nous ne prétendons pas, avec cette proposition de loi, résoudre la totalité des difficultés rencontrées par les AESH et les AED dans l'exercice de leurs missions, nous souhaitons néanmoins corriger une inégalité de rémunération et de statut qui nous semble majeure. Nous souhaitons également poursuivre l'œuvre de sécurisation de ces personnels que nous avons engagée en 2014, lors du quinquennat de Français Hollande, avec la création d'un statut autonome des AESH, lequel avait permis un premier recul de leur précarité. C'est pourquoi, comme vous l'a présenté la rapporteure Michèle Victory, nous souhaitons faire évoluer leur statut en proposant une ...
Telle est la réalité ; telle est votre responsabilité. Si le Gouvernement se targue d'une augmentation de 600 euros par an, je me permets de rappeler que celle-ci ne concerne que les AESH référents chargés d'accueillir les nouveaux accompagnants dans les PIAL, soit 285 AESH sur les 120 806 exerçant actuellement. Je comprends votre embarras, chers collègues de la majorité ; je note d'ailleurs que de nombreux membres de la commission sont absents ce soir. Nous avons pu le mesurer en considérant la faiblesse des arguments que vous nous avez opposés pour justifier votre manœuvre au cours de l'examen du texte en commission.
L'émancipation par le travail, slogan scandé à n'en plus pouvoir par la majorité depuis le début du quinquennat, restera, semble-t-il, lettre morte pour les 120 806 AESH et les 65 252 AED de notre pays. Alors que le groupe Socialistes et apparentés avait choisi d'inscrire la lutte contre la précarité de ces personnels dans sa dernière niche parlementaire, la majorité, de son côté, a encore une fois décidé de vider notre proposition de loi, marquant ainsi le peu d'intérêt qu'elle porte aux personnels les plus fragiles de l'éducation nationale. Comment pouvez-vous prétendre vouloir permettre à tous nos concitoyens de vivre de leur travail quand vous ...
Donc, vous allez la voter !
Vraiment pas au niveau !
et répondez ici et maintenant aux préoccupations de nos concitoyens.
…afin de limiter les installations nouvelles dans les zones déjà pourvues et favoriser les territoires qui en ont le plus besoin. Chers collègues de la majorité, vous ne pouvez continuer à nier les évidences ni à rester sourds à la détresse de nos concitoyens en balayant nos propositions de bon sens. Ces dispositions sont attendues par les Français. Nous vous parlons d'urgence ; vous ne pouvez continuer à nous parler de mesures sur le temps long. Abandonnez vos positions dogmatiques
C'est pourquoi nous proposons la mise en place, en concertation avec les professionnels, d'un conventionnement sélectif…
…dont je salue les habitants. Dans les territoires ruraux, malgré tous les efforts déployés par les collectivités pour inciter à l'installation, nous ne parvenons pas à endiguer efficacement le phénomène de désertification médicale. Les citoyens sans médecin se tournent alors vers les urgences, elles aussi en grande difficulté, comme nous ne cessons de vous le rappeler. Pour répondre à l'urgence et au drame qui se joue – nous parlons ici de perte de chances pour nos concitoyens –, et respecter l'exigence constitutionnelle d'un égal accès aux soins pour tous, il faut une volonté politique et du courage.
La proposition de loi a pour but de répondre à une situation d'extrême urgence, tant la progression des inégalités territoriales en matière d'accès aux soins est dramatique. J'ai interpellé à plusieurs reprises le ministre Véran concernant la situation de mon territoire, qui illustre parfaitement cette problématique. Dans la Sarthe, près de 80 000 habitants – je parle bien des citoyens –, soit plus de 13 % d'entre eux, sont sans médecin traitant. Le département est d'ailleurs, selon l'INSEE, 97e sur 101 pour le nombre de médecins par habitant, avec 6 médecins pour 10 000 habitants contre 13 médecins pour 10 000 habitants dans les Bouches-du-Rhône,…
Oui !
Je souhaite revenir sur le lien entre les problèmes d'obésité, de surpoids et de sédentarité chez les jeunes, notamment en relation avec le temps passé devant les écrans. J'associe évidemment à cette question ma collègue Chantal Jourdan que je remplace en raison de la modification de notre ordre du jour. De nombreuses études ont montré l'impact négatif des comportements sédentaires, en particulier devant un écran, sur le développement physique, cognitif, émotionnel et social des enfants et adolescents, ainsi que sur leurs résultats scolaires, leur bien-être, leur sommeil et leur santé mentale. Depuis le début de l'épidémie, l'accroissement important de ...
Je tiens, tout d'abord, à remercier nos collègues Marie Tamarelle-Verhaeghe et Régis Juanico pour le travail aussi passionnant que nécessaire qu'ils ont effectué l'année dernière sur l'évaluation des politiques de prévention en santé publique. Nous le savons toutes et tous, la prévention en santé publique recouvre un large spectre de thématiques : la lutte contre les inégalités de destin, qu'elles soient sociales ou territoriales ; le développement de l'activité physique et sportive ; les apprentissages liés aux usages du numérique ; l'éducation alimentaire ou encore la lutte contre la dépendance et les maladies chroniques. Chacun de ces sujets ...
Nous en sommes tous convaincus : le harcèlement scolaire est un fléau qui touche nos enfants. Nous ne pouvons évidemment que partager les objectifs de cette proposition de loi de mieux garantir le droit à la protection contre le harcèlement scolaire, de former les médecins scolaires et d'établir un protocole de prise en charge. Pour autant, vous l'aurez compris, nous sommes sceptiques sur la création, à l'article 4 du texte, d'une infraction autonome. Nous doutons en effet qu'une réponse essentiellement répressive permette de lutter contre le harcèlement scolaire, d'autant qu'il existe déjà dans notre arsenal législatif pénal des dispositions relatives au ...
Il y a des méthodes qui sont condamnables !
Il n'y a rien dans le texte !
Ah bon ? La mauvaise conscience, c'est la seule chose qui vous reste !
Vous devriez avoir honte de dire des choses pareilles !
Grâce à la gauche !
Il ne l'est toujours pas !
Et grâce à La République en marche !
Quel courage a la majorité, vraiment !
Ils sont contents, avec l'assentiment de LaREM !
La double clause de conscience !
En effet, le n° 528 est un amendement de repli. La contribution du sport à la prévention, que celle-ci soit primaire, secondaire ou tertiaire, est désormais largement documentée : il s'agit donc d'accroître les moyens dévolus aux maisons sport-santé afin d'accélérer leur développement.
Le présent amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à augmenter le FONJEP de 14,4 millions d'euros. Ce fonds assure le versement au secteur associatif de subventions d'appui destinées à la rémunération d'un personnel qualifié chargé de la mise en œuvre de l'action associative ou de l'animation du projet associatif. Il permet donc aux associations d'être accompagnées financièrement pour accueillir de nouvelles ressources humaines mais aussi à de nombreux jeunes de s'insérer professionnellement dans le secteur de la vie associative par ce type de contrat aidé. Nous considérons que cet outil mérite de monter en puissance.
Il vise à augmenter de 25 millions d'euros les crédits de l'ANS. Lors de l'examen de la première partie du présent PLF, nous avons demandé un relèvement du plafond des trois taxes affectées à l'agence, taxes auparavant destinées au financement du Centre national pour le développement du sport (CNDS). Leur produit avait atteint en 2017 un niveau historique de 297 millions d'euros. En 2018, elles ont été plafonnées à 133,4 millions d'euros. Si le plafond a ensuite été rehaussé pour atteindre 180 millions en 2021, aucune évolution n'a été prévue pour 2022. Une augmentation de crédits permettrait de relever significativement les montants de subventions en ...
Mais ça fait des années qu'on le fait ! Mais d'où il sort, celui-là ? Il vient nous expliquer ce qu'on fait depuis toujours dans les territoires ! On ne vous a pas attendus pour agir !
Mais ils ne savent même pas de quoi ils parlent ! La distribution de la réserve parlementaire était publique !
La semaine dernière, en commission des affaires culturelles et de l'éducation, mon collègue Régis Juanico a consacré son intervention au volet sport de ce projet de loi de finances pour 2022. À cette occasion, il a souhaité apporter quelques bémols à la présentation enjolivée du Gouvernement s'agissant des crédits alloués au sport dans ce dernier budget du quinquennat. Avec 0,32 % du budget de la nation et 987 millions d'euros, a-t-il déploré, nous sommes très loin de l'objectif de 1 % et des 3 milliards d'euros qui seraient nécessaires pour afficher une ambition forte dans la perspective des Jeux olympiques de Paris. Il a également insisté, entre autres, ...