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...la à la manifestation et l'avoir découvert le soir-même en salle de commandement. Nous devrons donc éclairer ce point, et je proposerais à Mme la présidente que nous réentendions M. Gibelin. Général, la présence de M. Alexandre Benalla, le 1er mai, sous l'apparence d'un policier et doté d'équipements de police, fait dire à certains qu'il existerait une sorte de police parallèle au sein même de l'Élysée : cette police parallèle existe-t-elle ?
Mon général, vous nous avez indiqué quelles avaient été les sanctions prises à l'encontre de M. Crase, qui a été remis à la disposition de la garde républicaine. Il nous a été dit à plusieurs reprises que M. Benalla avait été absent de l'Élysée du 4 au 22 mai. Nous le confirmez-vous ? Pouvez-vous par ailleurs attester que, pendant cette période, il n'était pas affecté à des travaux liés à la sécurité ?
À votre connaissance, a-t-il travaillé de près ou de loin pour l'Élysée pendant cette période ?
J'aimerais revenir sur l'autorisation de port d'arme délivrée à M. Benalla et manifestement à M. Crase. Pouvez-vous nous éclairer à ce sujet compte tenu des relations de travail directes que vous avez eues avec ces deux individus ? Aviez-vous constaté qu'ils portaient une arme ? Si oui, en quelles circonstances ? Était-ce au sein du palais de l'Élysée ou au cours des missions qui leur étaient confiées ? Vous êtes-vous interrogé sur le fait que l'un ou l'autre portait une arme ? Savez-vous aujourd'hui si ces armes ont été fournies par l'Élysée, par votre commandement ?
...ésidence est composée de quatorze réservistes. Le nom de M. Crase, qui en faisait partie jusqu'au 4 mai, vous a été suggéré par M. Benalla. Nous savons que parmi ces quatorze réservistes figure aussi un salarié du mouvement La République en Marche. Y a-t-il d'autres personnes salariées de ce mouvement qui vous ont été suggérées soit par M. Benalla, soit par un conseiller ou chargé de mission de l'Élysée ?
...tion de la présidence de la République et l'enquête judiciaire. Vous êtes un militaire de très haut niveau, donc soucieux de rectitude. Vous connaissez M. Benalla, que vous avez rencontré à maintes reprises. Pouvez-vous nous en dire plus sur sa personnalité ? Quel est votre sentiment à ce sujet ? Se sentait-il l'objet d'une protection particulière ? Disposait-il d'une grande latitude au sein de l'Élysée ? Peut-il être considéré comme un électron libre, comme certains collaborateurs de l'Élysée l'ont laissé entendre ? Enfin, avez-vous une idée des relations qu'entretenait Alexandre Benalla avec Yann Drouet, qui est maintenant à la cellule anti-terroriste de l'Élysée ?
Vos officiers se sont-ils fait l'écho d'altercations et de tensions qui auraient eu lieu à un niveau ou à un autre avec M. Benalla ? Avez-vous parlé avec lui de la réorganisation des services de l'Élysée ? Est-il courant dans la gendarmerie qu'une personne de vingt-six ans soit promue au grade de lieutenant-colonel ?
Pensez-vous que M. Benalla ait pu communiquer avec quelqu'un de l'Élysée pendant la journée du 1er mai ?
À ce propos, madame la présidente, je renouvelle ma demande : nous serait-il possible d'avoir connaissance des échanges qui ont eu lieu à partir de ce poste ACROPOL le 1er mai ? La presse évoque le nom de M. Yann Drouet. Le connaissez-vous ? Quel était son rôle dans la sécurité de l'Élysée ? Quelles relations avait-il avec M. Benalla ou M. Crase ?
Il a été question de police parallèle ou de chaîne de commandement parallèle. Je ne pense pas qu'il s'agisse de cela. À mon sens, il n'aurait pas été possible de mettre en place une telle organisation au sein de la présidence de la République à la vue de tous. Je sais l'attachement que vous et d'autres fonctionnaires de l'Élysée avez pour la République. Le fait qu'il y ait des salariés de La République en marche dans la réserve opérationnelle placée sous votre commandement vous posait-il question eu égard à la séparation des pouvoirs ? La séparation des pouvoirs s'entend en effet aussi entre le Président de la République et le Gouvernement puisque c'est le Premier ministre et non pas le Président qui est à la tête de l'a...
Quel était l'état des relations entre Alexandre Benalla et l'Élysée et entre Alexandre Benalla et le corps policier ? Diriez-vous que ces relations, à ces deux niveaux, étaient bonnes ou mauvaises ?
Vous avez dit avoir appris par M. Benalla le 2 ou le 3 mai que M. Crase était présent avec lui le 1er mai. Vous avez ensuite appelé M. Crase pour lui signifier qu'il ne pouvait plus faire partie de la réserve opérationnelle de l'Élysée. Comment l'un et l'autre ont-ils justifié cette présence ?
...êt la délivrance d'une autorisation de port d'arme. Nous avons appris hier que l'autorisation de port d'arme de M. Benalla était dénuée de toute base légale. Le 1er mai, M. Vincent Crase avait une arme à la ceinture. Nous supposons que cette arme n'était pas celle qu'il était autorisé à porter au titre de sa mission en tant que réserviste puisque vous nous avez précisé qu'elle était conservée à l'Élysée. Je ne doute pas que vous connaissez la liste des personnes travaillant sous vos ordres qui disposent d'une autorisation de port d'arme. Ma question est la suivante : M. Vincent Crase avait-il une autorisation de port d'arme distincte pour les missions qu'il remplissait sous votre autorité ?
Général, avez-vous connaissance de l'existence d'une fonction équivalente à celle d'Alexandre Benalla à l'Élysée avant mai 2017 ?
Général, j'ai bien noté qu'il n'y avait pas d'équipe Benalla. J'aimerais toutefois savoir combien de personnes ont été recrutées depuis mai 2017 pour assurer la sécurité de l'Élysée.
D'autres salariés du parti La République en Marche sont-ils membres ou associés des différentes instances de l'Élysée compétentes en matière de sécurité ?
Le porte-parole du Président de la République a indiqué que M. Crase était employé du parti La République en Marche. Aussi, je vous demande si d'autres employés du parti La République en Marche sont associés à une ou plusieurs instances qui, au sein de l'Élysée, traitent des questions de sécurité.
À laquelle de ces missions se rattache la participation de M. Benalla, le 16 juillet, à la descente des Champs-Élysées par l'équipe de France de football ?
...iculières. Puisque tous ces éléments sortent, qu'ils sont sur la place et que vous les ignoriez, est-ce à dire que le dossier de M. Benalla a fait l'objet d'un traitement un peu particulier lors de son recrutement ? Nous nous étonnons que ces difficultés comportementales et relationnelles aient été passées sous silence ou totalement ignorées, notamment par vous qui, présent depuis 2014, êtes, à l'Élysée, un « vieux briscard ». Vos compétences ne sont pas en cause, mais comment se fait-il que vous ayez pu ou que l'on ait pu passer à côté de tout cela ?