Interventions sur "Élysée"

143 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...iste maximale, ce qui n'est pas une surprise pour nous. La question que je souhaite vous poser, c'est si un garde du corps peut intervenir auprès du Président de la République en toutes circonstances et à de multiples reprises sans que le ministère de l'intérieur ne mène sur lui une enquête, sans que son casier judiciaire soit vérifié, sans qu'il dépende du GSPR ou du commandement militaire de l'Élysée ? Vous nous avez indiqué que vous aviez regardé sa fiche CNAPS mais permettez-moi de vous rappeler que la Cour des comptes a révélé que le CNAPS délivrait des cartes professionnelles à des gens dotés de casiers judiciaires fournis et montrant des comportements très éloignés de l'éthique. Le ministère de l'intérieur a-t-il conduit cette enquête, oui ou non ? S'il ne l'a pas fait, pourquoi ? Selon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, corapporteur :

... de la République faisait les choix qu'il croit devoir faire. Par conséquent, c'est bien Emmanuel Macron qui a choisi de confier à M. Benalla des missions particulièrement nombreuses. J'ai deux dernières questions ; M. Vallaud les a déjà posées et je crois que vous n'y avez pas répondu. Existe-t-il un rapport écrit du ministère de l'intérieur sur les faits du 1er mai qui aurait été transmis à l'Élysée ? S'il existe, nous devrons, madame la corapporteure, en obtenir communication, au titre des pouvoirs de notre commission d'investigation sur pièces et sur place. Enfin, s'agissant de l'application de l'article 40 du code de procédure pénale, vous avez indiqué que vous considériez ne pas être l'autorité compétente pour saisir l'autorité judiciaire et qu'il appartenait à l'autorité hiérarchique d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Monsieur le préfet, vous avez indiqué que l'Élysée connaissait l'existence de cette vidéo au matin du 2 mai. Et vous avez indiqué que c'était M. Laurent Hottiaux… D'après vous, comment l'Élysée a-t-il pu se procurer cette vidéo ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...monsieur le préfet de police, et pour l'ensemble des informations que vous nous avez transmises. Je voulais revenir sur trois points. Tout d'abord, vous avez cité le 8 mai comme la dernière fois où vous avez vu M. Benalla. J'imagine que c'est bien le 8 mai 2018, c'est-à-dire pendant la période où il était censé être suspendu. La sanction, dont vous aviez eu connaissance par le porte-parole de l'Élysée, était une suspension du 4 au 19 mai. Vous nous confirmez donc que vous aviez connaissance de cette sanction, une suspension du 4 au 19 mai, et que vous avez vu M. Benalla le 8 mai 2018, en compagnie du Président de la République ou, en tout cas, en train d'effectuer les missions que le président Macron lui donnait habituellement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

Deux personnes sont impliquées dans les faits du 1er mai : M. Benalla et M. Crase. Lorsqu'il fait son point presse du 19 juin, le porte-parole du Président de la République indique que M. Crase est employé du parti La République en Marche, réserviste de la gendarmerie, mobilisé par le commandement militaire de l'Élysée. Est-ce l'usage que des personnels placés sous l'autorité du commandant militaire de l'Élysée participent à Paris à des opérations de maintien de l'ordre ? Y en a-t-il eu au cours des mois précédents ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Mazars :

... À plusieurs reprises, vous nous avez indiqué que vous aviez été étonné de la présence de M. Benalla. Pourquoi êtes-vous étonné ? Au-delà de cet étonnement, est-ce que vous vous interrogez sur sa présence ? Interrogez-vous vos collaborateurs ? Essayez-vous de savoir pourquoi M. Benalla est, ce soir-là, parmi vous dans la salle de commandement ? Le lendemain, vous êtes avisé par les services de l'Élysée de ce qui s'est passé. Vous allez parfaire votre information en visionnant vous-même la vidéo. C'est alors que vous revient la scène de la veille au soir. À ce moment-là, que faites-vous ? Vous demandez-vous ce qu'il faisait là, la veille au soir, qui l'avait introduit et pourquoi ? Essayez-vous d'avoir un minimum d'informations sur ce qui a pu réellement se passer ? Pardonnez-moi d'être un peu ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Fauvergue :

...conde fois, cela a été refusé par l'actuel ministre de l'intérieur, M. Gérard Collomb lui-même. Ses services ont donc étudié le dossier, et refusé de délivrer ce permis. Sans nul doute a-t-il été demandé la première fois par le directeur de la campagne de M. Emmanuel Macron, alors candidat. Sans doute cela a-t-il été demandé, la seconde fois, au ministre de l'intérieur actuel, par un service de l'Élysée. Il n'en a pas moins été refusé, après enquête. Or vos services l'octroient assez rapidement, semble-t-il, dans une procédure qui va assez vite. Ma question est donc la suivante : comment se fait-il que vos services octroient ce permis de port d'arme, alors qu'il a été refusé par le ministre de l'intérieur qui, en réalité, est votre chef ? J'aurai une deuxième question, mais en marge : M. Laure...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

... pas ? Dernière question, nous avons découvert que l'intéressé disposait d'un véhicule équipé de gyrophares et de marques caractéristiques de la police. Voulez-vous bien nous préciser la réglementation, le processus qui fait qu'un véhicule est autorisé à disposer de ces signaux avertisseurs ? Voulez-vous bien nous préciser à qui l'autorisation a été donnée ? Est-ce strictement à un véhicule de l'Élysée ou en partie à l'intéressé ? Avez-vous eu connaissance du fait que l'intéressé disposait d'un véhicule comme celui-ci, avant que cela soit annoncé dans la presse ? J'insiste pour que vous nous éclairiez sur la procédure. Comment un véhicule peut-il être autorisé à disposer de ces éléments ? Et comment ce véhicule précis a-t-il obtenu cette autorisation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...ue c'était le fait non de policiers mais de collaborateurs de la présidence de la République, vous avez fait le choix de ne pas saisir l'IGPN et de ne pas activer l'article 40 du code de procédure pénale. Première question, l'auriez-vous fait s'il s'était agi de fonctionnaires de police ? Deuxième question, pouvez-vous nous confirmer que vous aviez considéré que le cas Benalla était traité par l'Élysée ? Avez-vous discuté avec M. Strzoda de la gravité des faits commis ? Vous a-t-il paru conscient de la gravité de ceux-ci ? Pensez-vous, au regard des suites judiciaires telles qu'elles sont aujourd'hui connues, que la sanction était justement proportionnée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...ent au fait qu'il n'avait pas à y être ? Ou bien votre interrogation a-t-elle porté sur la question de savoir comment il avait pu y entrer ? Je complète : pensez-vous qu'il suffisait, pour entrer dans cette salle, d'être accompagné par M. Mizerski ? Si ce n'était pas le cas, fallait-il une autre autorité ? Par exemple, était-il possible que, dans une espèce de hiérarchie parallèle, quelqu'un de l'Élysée, par exemple M. Hottiaux, appelle directement l'un de vos fonctionnaires de police pour permettre à M. Benalla d'entrer dans cette salle ? Avez-vous enquêté sur ce point sinon sur le moment, du moins ensuite ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

... M. Girier, chef de cabinet de M. Collomb, que vous avez cité comme étant accompagnant de M. Benalla au soir du deuxième tour des élections ? Cela m'amène à une seconde question : qui a désigné M. Mizerski, pour accompagner M. Benalla, si ce n'est ni M. Gibelin, le DOPC, ni vous-même. Est-ce M. Hottiaux, qu'il nous faudrait d'ailleurs auditionner dans le cadre de cette commission, ou bien même l'Élysée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

...es sceaux déclarait devant l'Assemblée nationale : « J'ai pris connaissance comme vous des faits advenus dans le courant du mois de mai. La personne qui les a commis était présente dans la manifestation sans autorisation, ce qui pose évidemment un problème ». Nous avons donc, d'une part, le Président de la République qui, par l'intermédiaire de son porte-parole, tient un point presse officiel à l'Élysée pour dire que M. Benalla et M. Crase sont titulaires d'une autorisation, et d'autre part, la garde des sceaux, qui déclare le même jour devant l'Assemblée nationale que ces personnes n'avaient pas d'autorisation – ce qui semble également être votre position, monsieur le directeur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

... délais M. Bruno-Roger Petit, porte-parole du Président de la République, afin de comprendre en fonction de quels éléments factuels il a pu déclarer au nom du Président de la République que M. Benalla et M. Crase, le premier étant adjoint au chef de cabinet du Président de la République, le second employé du parti La République en Marche et collaborateur occasionnel du commandement militaire de l'Élysée, pouvaient bénéficier d'une autorisation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-À-L'Huissier :

Monsieur le directeur, vous avez dit que M. Benalla était très connu de vos services et que vous aviez l'habitude de le rencontrer au cours de tous les déplacements qu'il pouvait organiser pour le Président de la République. J'aimerais savoir depuis combien de temps vous le connaissiez, si vous vous êtes interrogé sur l'organigramme de l'Élysée, ainsi que sur les fonctions réelles de M. Benalla, et les relations qu'il pouvait entretenir avec le ministère de l'intérieur et la préfecture de police. Ce que nous avons entendu aujourd'hui à ce sujet n'est pas très clair. Par ailleurs, avez-vous des éléments particuliers à porter à notre connaissance au sujet de cet individu, de son comportement général sur le plan administratif, mais aussi p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...concernant l'une des personnes impliquées – alors même que M. Crase est le premier, sur la vidéo, à traîner le jeune homme sur plusieurs mètres, avant que M. Benalla ne prenne le relais ? Le fait que cette affaire se soit soldée à votre niveau par une simple remontrance peut-il s'expliquer par le fait que les services de police soient paralysés à la simple idée d'interagir avec les services de l'Élysée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

...n – que M. Benalla était à Paris, à l'extérieur, après le 1er mai, aux côtés – j'imagine – de fonctionnaires de l'État ou peut-être de militaires de la gendarmerie. Prenons un exemple précis : le 16 juillet, M. Benalla – comme l'a indiqué ce matin le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement sur l'antenne de RMC – était au côté ou dans le bus des Bleus qui défilaient sur les Champs-Élysées. Le secrétaire d'État a déclaré ce matin très officiellement qu'il était chargé de la logistique des bagages, ce qui peut susciter un certain nombre de questions. Il n'est pas tout à fait habituel qu'un adjoint au chef de cabinet du Président de la République soit chargé de gérer les bagages d'une équipe de football descendant les Champs-Élysées mais enfin, telle est la déclaration du secrétaire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Je vous remercie à mon tour pour vos propos très clairs, monsieur le directeur. Vous avez indiqué que la demande de M. Benalla n'avait emprunté aucun canal officiel. À votre connaissance, qui a donc fait cette demande pour lui ? Est-ce lui seul ou quelqu'un d'autre au sein de l'Élysée ? Cette demande a-t-elle été faite à M. Simonin, contrôleur général ? Comment ce passe-droit a-t-il pu être permis ? Existait-il des connexions particulières entre M. Simonin et M. Benalla ? Enfin, compte tenu des propos que vous avez tenus, M. Benalla pouvait-il selon vous être considéré comme chargé de la sécurité du Président de la République ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Monsieur le directeur, vous avez dit avoir été surpris de voir la personne en question dans la salle de commandement le soir du 1er mai. Le préfet de police s'est également déclaré surpris. Fort de votre longue expérience, pouvez-vous nous indiquer si vous avez l'habitude de voir quelqu'un de l'Élysée venir en salle de commandement en pleine action ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...é que M. Benalla avait toutes les autorisations nécessaires. Arrive-t-il souvent que quelqu'un explique avoir une autorisation de cet ordre sans qu'on lui demande de la fournir ? Avez-vous demandé à M. Simonin de quelles autorisations il s'agissait puisque vous saviez que ce n'était pas celle du préfet de police ? A-t-il précisé à un seul moment qu'il pouvait s'agir d'autorisations provenant de l'Élysée ? Ensuite, nous savons, par le biais des vidéos qui ont circulé, que M. Benalla avait à sa disposition, pendant les événements du 1er mai, un casque, un brassard de police, une radio et peut-être même une arme puisque M. Crase, salarié de La République en Marche, semblait en avoir une sur lui alors qu'il n'avait pas de permis de port d'arme. Les communications par radio dépendent du système ACRO...