Interventions sur "également"

306 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Notre collègue l'a bien montré : nous, parlementaires, avons une responsabilité collective. Certains ont dit hier s'être découvert employeurs après leur élection, avec toutes les conséquences que cela implique : la nécessité de recruter, de définir un salaire, éventuellement un profil de poste, de suivre les charges, de déclarer les congés payés, mais également – car être employeur, c'est aussi cela – d'assumer des responsabilités vis-à-vis de son salarié, de lui donner des droits, comme dans n'importe quelle branche économique. Or, aujourd'hui, nous n'avons pas les moyens d'être à la hauteur de ces responsabilités. Il est donc urgent de procéder à une remise à niveau. Les conditions de retour à l'emploi qu'ont subies les quelque 1 000 collaborateurs l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...met d'éviter que, demain, l'Assemblée nationale ne compte que des rentiers. En contrepartie, je suis aussi de ceux qui plaident pour que l'on prenne en compte, dans cette indemnité, la présence, l'assiduité du parlementaire et la réalité de son travail. Ces dispositions existent déjà au Sénat et au Parlement européen. Il serait souhaitable que ce projet de loi introduise le taux de présence mais également l'activité. S'il revient au bureau des assemblées de définir des modalités précises, il importe avant tout d'envoyer un signal positif et fort par la loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président :

...ministre, lorsqu'elle était députée. Nous auditionnons aujourd'hui M. le ministre de l'agriculture et de l'alimentation. Je rappelle ce dont nous avons convenu : cette audition portera sur les enjeux liés aux états généraux de l'alimentation et à ceux de la filière agricole ; nous tiendrons une audition spécifique sur la pêche à la rentrée, afin de consacrer tout le temps qu'il mérite à ce sujet également important. En 2016, le revenu moyen et net de charges d'un exploitant agricole français a chuté de plus de 20 %. Un agriculteur sur deux a perçu un revenu inférieur à 350 euros nets par mois. Une exploitation agricole disparaît toutes les quinze minutes. Plus que jamais, les paysans français sont « fauchés » dans tous les sens du terme, et il est urgent de s'atteler à ce défi. En même temps, les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

...x de l'alimentation doivent être l'occasion de tirer parti de ce levier et de cette chance qu'est notre agriculture. Il faut que les agriculteurs et les éleveurs reprennent confiance. Concrètement, comment bâtir un modèle durable de rémunération qui repose sur une meilleure répartition de la valeur ajoutée ? Quelles sont vos propositions concrètes pour convaincre les distributeurs ? Tout dépendra également de la place que donnera l'Europe à l'agriculture dans la construction de la nouvelle PAC 2020. L'agriculture de montagne ne doit pas être oubliée et doit conserver toute sa place dans cette nouvelle PAC, notamment en termes de compensation des handicaps naturels liés aux difficultés d'exploitation ainsi qu'aux surcoûts – sans parler du fonds risques, que vous avez évoqué. Enfin, vous avez abord...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Taurine :

...parlé du loup mais, pour ma part, j'ai été alertée par des éleveurs sur la présence d'ours. La semaine dernière, pas moins de deux cents brebis sont mortes, et hier encore, trois cents ont été perdues on ne sait pas trop où. Les éleveurs se retrouvent dans une situation de grande détresse. Quelles mesures pourraient être mises en oeuvre pour redonner confiance aux propriétaires de troupeaux, mais également aux bergers, confrontés en première ligne à cette problématique ? Vous avez à peu près répondu sur les retards de versement des aides. Nous attendrons donc… Cela étant, je me souviens d'une des promesses de campagne du Président de la République : il avait évoqué une enveloppe de 200 millions d'euros pour rémunérer les agriculteurs pour « services environnementaux ». Quels seront les critères d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet :

...jeunes agriculteurs risquent de devenir salariés de ces grandes structures. Ils gagneront certes plus de 400 euros par mois, mais ce n'est pas forcément ce qu'ils souhaitaient. Comment aider davantage la transmission des exploitations, sachant que les prêts d'honneur de 50 000 euros octroyés aux jeunes qui s'installent, ne seront pas suffisants pour enrayer ce phénomène de concentration ? Comment également aider les agriculteurs qui souhaitent légèrement s'agrandir ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Rolland :

Monsieur le ministre, vous avez indiqué accorder la priorité à l'installation des jeunes agriculteurs. Mais, pour s'installer, encore faut-il trouver des terres. Et, pour cela, encore faut-il que des agriculteurs prennent leur retraite en étant assurés de vivre décemment. Cela soulève effectivement la question de la faiblesse des revenus des agriculteurs, que vous avez évoquée, mais également celle de la faiblesse des retraites agricoles. Même si vous partagez cette compétence avec le ministère des affaires sociales, quelles mesures comptez-vous prendre ? Comme mes collègues, j'appelle votre attention sur les risques de désertification de la transhumance dans nos régions du fait de la présence du loup. Chaque semaine en Savoie, des troupeaux sont attaqués, des brebis sont égorgées ou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Delpon :

Ma question porte également sur les retraites agricoles. Sous la précédente législature, les députés avaient voté leur revalorisation à 85 % du SMIC le 2 février dernier. Cette proposition de loi est en instance au Sénat ; la mesure est évaluée à 266 millions d'euros. Monsieur le ministre, les retraités qui touchent une petite pension attendent que cette loi soit votée au Sénat et promulguée. Le Gouvernement a-t-il la volon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurianne Rossi :

... pour préparer l'entreprise à l'ouverture progressive de ses réseaux à la concurrence, dès 2025 pour le réseau de bus ? Son développement à l'international, au travers de la filiale RATP Dev sera-t-il un axe fort – à vous entendre, il semblerait que oui – et des mutualisations entre l'Établissement public à caractère industriel et commercial et les filiales sont-elles prévues ? Nous souhaitions également avoir des précisions sur la politique d'innovation du groupe, notamment sa transformation numérique au service d'une mobilité connectée, le déploiement du pilotage automatique et du service continu, s'il est envisagé, mais aussi les modalités du dialogue social qui sera engagé auprès des 60 000 collaborateurs de l'entreprise. En matière de performance environnementale, pouvez-vous nous apporter ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

... Pour faire ensuite un peu de prospective, comment la RATP peut-elle s'impliquer dans les innovations technologiques, qui sont nombreuses dans le domaine des transports en commun. Je pense notamment aux véhicules autonomes, qui présentent des avantages considérables – réduction des accidents et des embouteillages ; très grande efficacité énergétique, donc réduction de la pollution ? Pouvez-vous également faire le point du plan Bus 2025, que vous avez évoqué – 80 % électrique, 20 % biogaz. Où en est-on ? Va-t-on tenir les objectifs ? Enfin, les nouvelles formes de mobilités se multiplient – BlaBlaCar, cars Macron, etc. Là encore, comment votre groupe compte-t-il s'impliquer ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...la, votre statut, par sa nature même, risque de vous paralyser. Or, vous n'avez pas parlé de ce statut. C'est une question qui se pose à la SNCF : nous avons plaidé, avec un certain nombre de collègues, pour son évolution vers une société privée à capitaux publics. Pourrions-nous vous entendre à ce propos ? Sans changement de statut, il sera très difficile de faire évoluer l'entreprise. Il faut également revoir le modèle de transports publics dans la région Île-de-France. Une des raisons pour lesquelles il y a autant de retard dans les travaux, autant d'insatisfaction chez les usagers – on est entassé dans le métro, certaines lignes de RER sentent mauvais, il fait chaud, etc. – tient au trop grand nombre des interlocuteurs : les collectivités, l'État, les sociétés de transport. Partout dans le mo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

...t-on ? Quelles solutions ont été trouvées en la matière ? Vous avez évoqué le plan engagé par votre prédécesseure, Mme Élisabeth Borne, en matière de travail et de mobilisation du personnel. Celle-ci avait comme priorité l'égalité femmes-hommes, j'aimerais vous entendre à ce sujet : souhaitez agir encore davantage – et comment ? – en faveur de la féminisation, notamment des agents ? Je voudrais également vous interroger sur l'accessibilité, question importante, si l'on veut être capable d'accueillir les Jeux olympiques et paralympiques. Or, en région parisienne, l'accessibilité dans les transports pose parfois un vrai problème. Ma dernière question porte sur les investissements car le nerf de la guerre, ce sont tout de même les moyens. Des investissements importants ont été engagés, notamment po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...'ouverture à la concurrence. Or, bien souvent, l'ouverture à la concurrence s'accompagne d'une baisse de qualité, d'une hausse de prix et de problèmes de sécurité pour les usagers, et d'une détérioration des conditions de travail pour les salariés. Je souhaite donc vous demander, au nom de La France Insoumise, si vous considérez que l'entretien des lignes et du matériel de transport devrait être également confié au secteur privé ou si la logique de privatisation des bénéfices et de socialisation des coûts s'applique encore une fois, comme c'est bien souvent le cas. Troisième point : tout le monde se souvient de l'été précédent, lorsque des pics de pollution ont poussé les pouvoirs publics à rendre les transports publics franciliens gratuits. La pollution étant en région parisienne davantage une n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Vatin :

...question. Je souhaite donc savoir comment la RATP pourrait contribuer à la promotion de la modernisation des lignes, au-delà des tronçons qu'elle utilise, sachant qu'aujourd'hui les usagers rencontrent des difficultés dues au fait que, si les réseaux sont bons au départ de Paris, ils le sont de moins en moins au fur et à mesure que l'on s'en éloigne. Ainsi, le CDG-Express circulera sur une ligne également empruntée par la ligne K du Transilien, le RER et les Intercités. Comment contribuerez-vous au maintien ou à l'amélioration des services au-delà des lignes qui relèvent de la compétence de la RATP ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

...uestions que les groupes peuvent poser. Jusqu'à présent, cent questions pouvaient être posées, durant l'ensemble de la discussion budgétaire, réparties entre les groupes en fonction du leur poids respectif, mais le nombre des questions réellement posées était parfois inférieur. Nous avons donc pris sur ce temps au profit de nos collègues rapporteurs. Tout cela n'épuisant pas le sujet, nous avons également décidé de créer au sein de notre commission un groupe de travail qui réfléchira aux modalités d'une réforme visant à un travail budgétaire plus moderne, plus efficace et plus transparent pour nos concitoyens. Il se réunira bientôt, ses membres devant être désignés par les groupes politiques. Nous devons notamment nous interroger sur l'articulation entre la loi de règlement, qui devrait être un te...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

...on audition soit publique. L'Europe est une question centrale. Le Président de la République l'a placée au coeur de sa campagne de façon positive et constructive – et c'est assez rare, à l'occasion d'une élection présidentielle, pour être signalé. Cela, en tout cas, nous engage tous car il va falloir, demain, rendre réels ces changements que nous appelons de nos voeux. La question européenne est également centrale parce que le monde est ce qu'il est : l'accumulation des dangers, la déstabilisation d'une grande partie des pays du monde et en particulier de plusieurs d'entre eux situés à proximité de l'Union européenne – je ne reviens pas sur les zones de conflit dans le bassin méditerranéen –, rendent nécessaire une puissance européenne forte. Mais cette puissance européenne doit être démocratique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSonia Krimi :

Ma question rejoint celle de M. Quentin. Comme vous l'avez souligné, madame la ministre, et comme l'a également rappelé Emmanuel Macron entre les deux tours de l'élection présidentielle, la protection de nos agriculteurs passe par l'Europe. Européenne convaincue, comme la majorité des personnes ici présentes, je suis moi aussi persuadée que l'avenir de notre agriculture passe par une Europe sociale et fiscale, une Europe régulatrice. Trois cent cinquante euros : c'est le salaire d'un agriculteur sur trois ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

...entaires par rapport à 2012. Si ces chiffres sont très encourageants, il reste beaucoup de choses à faire. Je souhaiterais en particulier savoir combien, au-delà de leur revalorisation, le Gouvernement entend-il créer de postes d'AVS dès la rentrée prochaine et dans les cinq ans à venir. Que comptez-vous faire par ailleurs pour améliorer le suivi de l'enfant non seulement en milieu scolaire mais également dans sa vie sociale et sa vie familiale ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

...handicap dans nos outre-mer, en particulier à Mayotte et en Guyane. Comme le rappelait la Commission nationale consultative des droits de l'homme dans son dernier rapport, les jeunes handicapés en sont les premières victimes, puisque leur droit à l'éducation n'est pas assuré dans ces parties du territoire de la République. Ces jeunes souffrent non seulement du manque de structures adaptées, mais également du retard accumulé en matière de construction d'établissements scolaires. La situation n'est guère meilleure en ce qui concerne l'accessibilité des bâtiments publics, laquelle est pourtant inscrite dans la loi depuis plus de vingt ans. En effet, du fait de leurs finances exsangues et des coupes budgétaires incessantes, nos communes ne sont pas en mesure de faire face à leurs obligations et, à l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier :

... association propose un outil appelé « ObServeur », qui permet de mieux connaître les places disponibles et d'anticiper les évolutions des besoins. Or, dans ce secteur, les créations de places se font souvent au fil de l'eau : les personnes handicapées vieillissent, alors l'on crée des structures adaptées. Il me paraît donc essentiel de mieux définir les besoins et de mieux anticiper. J'aimerais également vous alerter : dans les établissements qui sont ouverts tous les jours de l'année, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, comme les MAS et les FAM, les travailleurs sociaux souffrent de conditions de plus en plus difficiles. Les taux d'encadrement et les niveaux de qualification diminuent.