Interventions sur "élève"

507 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

... à fait les mêmes problèmes puisque nous pouvons bénéficier de la dotation d'équipement des territoires ruraux pour les dédoublements de classe ; il est vrai que la situation est difficile en ville. S'agissant des REP et REP +, un effet de zone se produit au sein des zones rurales. Ainsi des communes connaissant sensiblement les mêmes problèmes et qui se retrouvent avec des effectifs de 26 ou 27 élèves en CP ou en CE1 ne sont pas classées en REP ou REP + alors que c'est le cas du village voisin. Ne serait-il pas possible d'adopter un dispositif de lissage entre communes, qui éviterait cette distorsion quelque peu choquante ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale :

..., et qui peut fournir l'occasion d'une réflexion au sein du ministère sur les critères à retenir En ce qui concerne les directeurs d'école, sur lesquels M. Le Fur m'a interrogée, il faut savoir que le dédoublement des classes a eu des effets positifs sur leur temps de décharge : certains, qui avaient droit à un quart-temps, sont passés à une demi-décharge, et ce sans qu'ait été accru le nombre d'élèves de leur établissement. Enfin, j'indique à M. Larive que l'accompagnement des élèves handicapés à l'école n'a jamais été, en volume, aussi important qu'aujourd'hui. Je le dis et le redis ; nous avons connu des années où il n'y avait personne. Nous sommes dans une phase de formation et de titularisation ; je sais qu'on pourra toujours me citer l'exemple d'un enfant qui n'a pas reçu son auxiliaire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

L'actuel programme Vie de l'élève nous semble circonscrit à des domaines quelque peu sécuritaires et disciplinaires qui ne permettent pas de remplir sereinement des objectifs de lutte contre les inégalités et de pacification de la vie scolaire. Très tôt, des distinctions entre les élèves peuvent émerger en fonction de l'origine sociale des parents et des activités périscolaires proposées aux enfants. La lutte contre les inégalit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

La France insoumise souhaite attirer l'attention du Gouvernement sur les possibilités nouvelles qui seraient les siennes s'il s'engageait à ne plus financer l'enseignement privé. Il est nécessaire de repenser l'école publique en permettant l'émergence de pédagogies innovantes, comme les méthodes Montessori, Freinet, etc. Cela nous impose de rendre possible l'accès de tous les élèves à ce type de pédagogies, et pas uniquement aux enfants dont les parents en ont les moyens financiers, notamment dans l'enseignement privé. D'autre part, d'un point de vue républicain, les enseignements dispensés dans les écoles privées ne font pas l'objet d'un contrôle suffisant. C'est le cas des établissements hors contrat, mais aussi de ceux liés par contrat au ministère de l'éducation nation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale :

Vous proposez de supprimer les crédits accordés à l'enseignement privé et de les répartir entre l'enseignement public du premier degré et l'enseignement public du second degré. Je ne peux qu'émettre un avis défavorable. Ce sont 2 millions d'élèves actuellement scolarisés dans des établissements de l'enseignement privé que votre amendement veut priver de subventions publiques. Je vous rappelle que chaque école sous contrat avec l'État, en contrepartie du financement par celui-ci, doit mettre en place les mêmes programmes d'enseignement que l'enseignement public. Cela permet d'avoir un cadre commun aux élèves du public et du privé sous cont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Je vous rappelle, cher collègue Larive, que l'enseignement privé participe au service public de l'enseignement, dont il constitue une partie. Par ailleurs, que faites-vous des 2 millions d'élèves ? Vous les rapatriez dans les communes ? Avec quels moyens ? Arrêtons le massacre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Notre premier amendement – le second est de repli – consiste à augmenter de 50 % les crédits pour le développement des activités périscolaires alloués aux communes ayant fait le choix de maintenir la semaine de quatre jours et demi. Le FSDAP leur attribue un montant forfaitaire de 50 euros par élève, plus 40 euros pour les écoles éligibles à la dotation de solidarité rurale « cible » ou à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale « cible ». Le Gouvernement a cependant donné la possibilité aux communes qui le souhaitent de déroger à cette organisation du temps scolaire et de revenir à la semaine de quatre jours. Les communes ayant fait ce choix n'étant plus éligibles à ce sout...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale :

Vous proposez d'augmenter de 50 % les crédits consacrés au développement des activités périscolaires. Le Gouvernement a décidé de laisser aux communes le choix de l'organisation de la semaine scolaire. S'il est prévu de maintenir une subvention pour les 20 % d'élèves restés à la semaine de quatre jours et demi, je ne vois aucune raison de favoriser ces élèves en doublant la subvention accordée à leurs activités périscolaires. Cela reviendrait à pénaliser les communes repassées à la semaine de quatre jours, qui auraient peut-être fait un choix différent si le budget alloué aux activités périscolaires avait été plus important. Votre amendement de repli tend, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

... permettra de lutter contre le fléau des violences faites aux femmes. Pour cette raison, et afin d'assurer la recevabilité de cet amendement, il est proposé de créer un nouveau programme intitulé Lutte contre les stéréotypes sexistes à l'école, coté de 618 739 155 euros, et de diminuer à due concurrence – c'est-à-dire d'un quart de leur montant – les crédits de l'action 1 du programme 3 Vie de l'élève.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale :

...ontre les stéréotypes sexistes s'inscrit dans une lutte plus globale contre les discriminations. Elle est menée au quotidien par les personnels de l'éducation nationale, ce qui ne peut pas réellement se chiffrer. Je vous signale par ailleurs que la convention interministérielle pour l'égalité entre les filles et les garçons va être renouvelée en 2019, et aura pour priorités la sensibilisation des élèves et la formation des personnels. Cette action passe également par la lutte contre le harcèlement sous toutes ses formes, notamment en ligne, qui touche majoritairement les filles : un des axes de cette lutte est la sensibilisation par les pairs. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Afin de garantir un bon enseignement, il faut donner aux enseignants une formation initiale et continue de qualité tout au long de leur carrière ; ce qui est essentiel pour la réussite des élèves. Nous demandons que soient maintenus les crédits alloués à la formation des personnels enseignants au niveau voté en loi de finances pour 2018. Pour ce faire, nous proposons d'augmenter de 10 908 352 euros les AE et les CP de l'action 10 Formation des personnels enseignants et d'orientation du programme 141 Enseignement scolaire public du second degré, et de réduire à due concurrence ceux de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson, rapporteure spéciale :

...entielle pour leur permettre d'accompagner sereinement les enfants handicapés et faire face à toutes les situations surgissant au quotidien. Je partage votre souci d'assurer des financements à la hauteur d'une formation de qualité. Je vous signale cependant que le décret du 27 juillet 2018 modifiant le décret du 27 juin 2014 relatif aux conditions de recrutement et d'emploi des accompagnants des élèves en situation de handicap a ajouté une durée minimale de formation, égale à 60 heures, afin de sécuriser leur situation. La diminution de crédits est en réalité un effort de sincérité budgétaire, l'enveloppe de l'année en cours n'ayant pas été consommée entièrement. Elle n'est, par ailleurs, qu'indicative, et sera ajustée en cours d'année en fonction des besoins. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Je suis surpris par cette réponse, car c'est surtout la formation continue qui est importante : chacun des élèves concernés étant dans une situation différente, les accompagnants doivent, à chaque nouvel enfant qui leur est confié, rencontrer la famille, les médecins, etc. Je comprends donc mal que l'on puisse réduire un budget aussi sensible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

...nnellement, d'abord en accueillant dans ma classe dès 1994 de jeunes enfants sourds et porteurs de polyhandicaps. Après la loi de 2005, alors que j'étais directrice d'école, j'ai pris conscience de la difficulté pour des enseignants non formés d'ouvrir leurs classes à tous les enfants. J'ai fait le choix, en tant que maître formateur, de m'orienter vers une spécialisation pour la scolarisation d'élèves en situation de handicap mental, et exercé en établissement médico-social. Puis, coordonnatrice d'unité d'enseignement, j'ai participé à la scolarisation en milieu ordinaire et établi des conventions de partenariat entre l'établissement médico-social et les établissements scolaires. J'ai ainsi rencontré de nombreuses familles concernées et je sais qu'elles attendent beaucoup de l'école pour pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

J'ai participé dans mon département à la formation initiale et continue des enseignants pour l'accueil des élèves en situation de handicap. Enfin, j'ai été formatrice auprès des accompagnants de vie scolaire, ce qui m'a permis d'appréhender de très près leurs préoccupations. Contrairement à d'autres pays, la France s'était orientée dès les années soixante-dix vers un système séparant les personnes en situation de handicap de la vie ordinaire, pensant de cette manière leur apporter un environnement plus à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

… et en en facilitant l'accès par le décret du 27 juillet 2018. Pour la première fois, le nombre de contrats publics en emploi temps plein est supérieur à celui des contrats aidés. Cela ne signifie pas qu'il ne faut plus rien faire pour les accompagnants d'élèves en situation de handicap – AESH – , notamment sur le plan de leur rémunération. La réalité est que les difficultés rencontrées sur le terrain sont de multiples ordres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

… pour une meilleure efficacité et une réelle amélioration du quotidien des élèves en situation de handicap, et cela maintenant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

La question de la scolarisation des élèves en situation de handicap, et plus précisément celle de leur accompagnement au quotidien, nous réunit aujourd'hui dans l'hémicycle, à la faveur de l'examen d'une proposition de loi de notre collègue Aurélien Pradié, déposée au nom du groupe Les Républicains. Il a fallu attendre ce que nous appelons dans notre jargon une « niche parlementaire », …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

... de chiffres ont déjà été brandis, mais il me semble nécessaire de les rappeler, tant ils me semblent importants, pour qu'à ce moment précis, chacun puisse en conscience réfléchir à la nécessité de consacrer du temps à ce débat, car nous devons chercher ensemble les bonnes réponses, les bonnes solutions, de manière concrète, précise et, encore une fois, constructive. En une décennie, le nombre d'élèves porteurs de handicap a triplé, passant de 100 000 à 320 000 en 2017. Il a encore augmenté lors de la rentrée scolaire de 2018 : 340 000 enfants : c'est le chiffre avancé hier encore, et confirmé ce matin dans son intervention par le ministre de l'éducation nationale. 340 000 jeunes font donc au quotidien l'expérience de leur fragilité dans un monde qui prétend sans cesse repousser les limites de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Sorre :

La proposition de loi qui nous est soumise vise à réformer le statut des accompagnants d'élèves en situation de handicap. Ancien enseignant, durant de longues années, en milieu spécialisé, je veux tout d'abord témoigner à quel point notre école de la République est attachée au droit à l'éducation pour tous, un droit fondamental, qui est affirmé et réaffirmé par ce gouvernement depuis le début du quinquennat.