Interventions sur "électricité"

847 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-France Brunet :

...ntique à celui du nucléaire, à hauteur de 30 %. Par ailleurs, cette centrale a une spécificité que n'a pas celle de Gardanne : dans le cadre du projet Ecocombust, elle pourrait utiliser le bois-déchet, le bois-énergie. Toutefois, le dimensionnement est en cours et nous n'avons pas encore tous les éléments pour savoir si cela est viable ou non. La PPE précisant qu'il n'y aura pas de production d'électricité à partir de la biomasse, le système est un peu instable. Il y a, tout d'abord, des attentes vis-à-vis du projet Ecocombust, qui n'est toujours pas arrêté officiellement ; nous ne savons donc pas trop de quelle manière cela avancera. Ensuite, nous savons très bien qu'il n'y aura pas de production d'électricité après la publication du décret relatif à la PPE. M. le ministre d'État pourrait peut-êtr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

... serait aussi sale que le charbon. Alors que la biomasse fonctionne sur la base d'un cycle et utilise du bois-déchet, nos débats laissent croire qu'elle serait une honte et qu'elle irait à l'encontre de nos objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce qui est clair, c'est que le dimensionnement pose problème : la biomasse ne peut pas régler nos problèmes d'approvisionnement en électricité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...é de ne pas mener, dans les prochaines années, un territoire allant de la frontière espagnole à la frontière italienne, et la France qui y consacre 1,4 milliard d'euros, dans une impasse totale avec un site qui fait de la production énergétique électrique à partir de biomasse à 30 % ou 35 % de rendement. Sur les 120 camions qui entrent par jour, 40 – un tiers seulement ! – servent à produire de l'électricité, tandis que les 80 autres chauffent les petits oiseaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Le scénario retenu repose sur les études de Réseau de transport d'électricité – RTE – qui a montré, dans son bilan prévisionnel pour 2018, qu'il serait difficile d'atteindre l'objectif d'une électricité dont 50 % serait d'origine nucléaire à l'horizon de 2025. La trajectoire de déclassement du nucléaire nécessaire à un tel objectif aurait impliqué la fermeture de 24 réacteurs, soit 22 gigawatts de capacité nucléaire, en cinq années – de 2020 à 2025. Cela aurait conduit à u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Nous avons demandé un scrutin public sur cet amendement parce que nous pensons que la stratégie à suivre pour le climat doit viser à la décarbonation de l'économie. Dans cette perspective, nous proposons que 95 % de l'électricité soit décarbonée, ce qui suppose qu'on mette davantage l'accent sur la disparition des moyens thermiques de production. Cela nous semble beaucoup plus cohérent avec l'objectif de lutte contre le réchauffement climatique. Voilà qui m'amène à une critique en creux de votre politique, puisque vous donnez la priorité à la dénucléarisation ; or la dénucléarisation n'a aucun impact – et a même, selon n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

D'ailleurs, sur les centrales nucléaires, nous soulevons exactement le même problème, à savoir celui de la reconversion, sauf que les volumes sont plus importants. Le 10 janvier 2019, la France, et avec elle tout le réseau européen, est passée à deux doigts d'un grand blackout électrique. Il a fallu débrancher six clients parmi les plus grandes industries consommatrices d'électricité à hauteur de 1 500 mégawatts, soit l'équivalent de deux réacteurs de Fessenheim. C'est la première fois que l'on actionnait le levier d'urgence. Le problème venait tout simplement de ce que l'un de nos voisins n'a pas fourni l'électricité voulue. À ce moment-là, la France importait de l'électricité d'Allemagne et de la Belgique mais l'on ne sait pas forcément qui n'a pas respecté son engagement. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

... d'un amendement dont nous pouvons être légitimement fiers. Cette loi précisera : les objectifs intermédiaires de réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour trois périodes successives de cinq ans ; les objectifs de réduction de la consommation d'énergie par secteur d'activité, pour deux périodes successives de cinq ans ; les objectifs de développement des énergies renouvelables pour l'électricité, la chaleur et le gaz, pour deux périodes successives de cinq ans ; les objectifs de diversification du mix de production d'électricité, pour deux périodes successives de cinq ans. L'amendement prévoit aussi que le décret relatif à la programmation pluriannuelle de l'énergie et celui fixant la stratégie nationale bas-carbone devront être adoptés dans les douze mois qui suivent l'adoption de la l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

L'objectif de ramener à 50 % la part du nucléaire dans la production d'électricité, prévu dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte, n'a pas été jugé possible à atteindre d'ici à 2025. Le Gouvernement propose tout simplement de reporter la réalisation de cet objectif à 2035, mais sans prévoir d'étapes et sans faire preuve d'un volontarisme marqué. C'est pourquoi, par le biais du présent amendement, nous proposons des étapes réalistes : 65 % d'électricité d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Mon amendement vise à supprimer la possibilité pour le Gouvernement de recourir aux ordonnances. Il entre tout à fait, me semble-t-il, dans le champ de compétence du Parlement de légiférer sur la question du reclassement des salariés qui se verraient privés de leur emploi du fait de la fermeture des installations de production d'électricité à partir de combustibles fossiles, et ce d'autant plus que le Sénat nous apprend, voici quelques jours, que l'argument de la diligence, souvent avancé par le Gouvernement pour justifier son recours aux ordonnances, est largement battu en brèche. En effet, d'après le sénateur Philippe Bas, le record de lenteur est détenu par les ordonnances. Le délai moyen pour prendre l'ordonnance une fois la loi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Je soutiens l'amendement de M. Julien Aubert, qui est pragmatique au regard de la programmation pluriannuelle de l'énergie. Il inscrit clairement l'objectif de la transition énergétique dans la loi, avec l'objectif de 95 % d'électricité décarbonée dans le mix électrique. Cela laisse la possibilité de suivre le scénario proposé dans la PPE d'une réduction à 50 % de la part du nucléaire dans le mix énergétique, mais cela permet également d'en suivre d'autres, en fonction des résultats des recherches à venir sur les différentes productions électriques. Cela n'enferme pas un seul scénario dans la loi ; on peut suivre le vôtre, mais ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy :

... contre les propos de M. Schellenberger. Ce n'est pas parce que nous prévoyons d'adopter une loi de programmation sur l'avenir énergétique de la France tous les cinq ans, en corrélation avec le décret relatif à la PPE, que nous nous interdisons de proposer, à divers moments du quinquennat, d'autres lois importantes relatives à l'énergie. Le ministre d'État l'a rappelé à plusieurs reprises, l'hydroélectricité, la réorganisation d'EDF et la réforme du code minier seront peut-être abordées dans des textes à venir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Notre objectif est de ramener la part du nucléaire dans la production d'électricité à 30 % à l'horizon 2035. À cette date, où en sera l'Allemagne ? À 0 % de nucléaire, et elle sera quasiment en train de fermer ses dernières centrales à charbon. Demain, le mix énergétique de la France restera donc unique, nous resterons isolés. Je l'assume puisque c'est le sens de mon amendement, mais je constate qu'en 2035 nous serons encore le pays européen pour lequel la part du nucléaire dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

J'ai souligné dans la discussion générale que, compte tenu de la situation du mix énergétique et du report à 2035 de l'objectif des 50 % de nucléaire dans la production d'électricité, nous allions au-devant d'incertitudes et de tensions encore plus fortes qu'il y a quelques années. Cela se confirme au détour de notre débat. Dès 2015, les députés communistes ont affirmé que leur position sur l'objectif des 50 % dépendait de la sécurité d'approvisionnement des Français en électricité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...simultanément le fonctionnement de plusieurs réacteurs qui présenteraient un défaut générique grave. Dix ans plus tôt, le président de l'ASN de l'époque avait déclaré : « en cas de problème de sûreté générique et grave, je serais conduit à aller voir le Premier ministre et à lui dire : " Monsieur le Premier ministre, vous avez le choix entre deux décisions possibles : première version, on coupe l'électricité ; deuxième version, on continue à faire fonctionner le parc nucléaire d'EDF dans un mode dégradé. " » Voulons-nous nous retrouver dans cette situation ? L'ASN a émis de nombreuses mises en garde, car elle ne souhaite pas prendre ses décisions sous la pression. Or elle prend des décisions courageuses : elle l'a montré au sujet des soudures de l'EPR de Flamanville ou encore de la centrale nucléair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Cet amendement propose de ramener de 2035 à 2030 l'année à laquelle la part du nucléaire dans la production d'électricité doit être réduite à 50 %. Le gouvernement précédent n'avait pas agi pour la réduction de la part du nucléaire, c'est un fait incontestable. L'objectif de 2025 ne peut donc pas être tenu. Le Gouvernement et la majorité actuels font le choix de reporter cet objectif de dix ans. Est-ce le meilleur choix pour la nation, le choix le plus responsable et le plus raisonnable ? Ma réponse est non, parce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Cet amendement, qui tend à modifier l'article L. 311-5-5 du code de l'énergie relatif au plafond d'autorisations d'exploiter des installations de production d'électricité nucléaire, vise trois objectifs : ne pas autoriser la construction de nouvelles centrales nucléaires en France ; ramener le plafond de capacité nucléaire autorisée de 63,2 à 52,2 gigawatts d'ici à 2030 ; donner à l'État la possibilité de prononcer l'abrogation des autorisations d'exploiter pour faire respecter ce plafond.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

... à prendre pour éviter qu'un accident ne se produise. De ce point de vue, le rapport qu'elle publie chaque année démontre que le risque est maîtrisé. S'agissant du coût du grand carénage – je reprends le chiffre de 100 milliards d'euros avancé tout à l'heure par M. Lachaud – , il est semblable à ce que nous prévoyons d'investir, sur vingt ans, pour porter la part de l'éolien dans la production d'électricité à 15 %, sans que cela ne gêne personne. En revanche, 100 milliards, sur vingt ans, pour produire 75 % de notre électricité grâce à l'énergie nucléaire, soit une proportion cinq fois supérieure, on estime que c'est trop cher ! À un moment donné, il faut rapporter les coûts à la production d'électricité. S'agissant des déchets nucléaires, il est faux d'affirmer que nous n'avons pas de solution. N...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

À mes yeux, inscrire dans la loi un plafond de production d'énergie nucléaire à l'horizon 2035 n'a rien d'un affichage politique. Il s'agit surtout d'un garde-fou permettant de s'assurer que nous allons bien dans cette direction. S'agissant du scénario Ampère+, il n'a pas été élaboré par les ONG, mais par RTE – Réseau de transport d'électricité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

...lus. Toutefois, le combat qu'elles mènent depuis tant d'années est nécessaire. Bien des mesures concrètes, prévues par le présent projet de loi ou par d'autres, sont issues de leur mobilisation précoce. S'il n'est pas simple d'être en responsabilité, il est heureux que les ONG soient là pour faire avancer les choses. S'agissant de la réduction à 50 % de la part du nucléaire dans la production d'électricité, je persiste à penser que nous pouvons viser 2030. Cela suppose – je rejoins M. le ministre d'État sur ce point – que nous fassions bien davantage en matière de sobriété énergétique et de baisse de la consommation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...x qui seront aux responsabilités en 2030 prolongeront la place du nucléaire dans notre production électrique jusqu'en 2050. Nous nous plaçons sous la coupe d'un mode de production d'énergie électrique complètement rigide, qui empêche d'être agile et de saisir les opportunités qui se présentent. Pire : il verrouille la réflexion sur la politique énergétique de la France dans l'alternative entre l'électricité et les autres sources d'énergie, telles que le gaz et la chaleur issue de la biomasse, dont je rappelle qu'ils sont stockables.