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...on environnementales et à mobiliser toutes les nouvelles technologies pour devenir le modèle d'un mode de transport « vert ». L'avion décarboné, c'est à la fois un avion qui consomme moins (« avion ultra sobre » comme on dit), et un avion qui consomme mieux, c'est-à-dire qui utilise des carburants moins polluants. Dans deux cas précis, on peut même imaginer des avions « zéro émission » : l'avion électrique, pour les petits avions et les vols régionaux, et « l'avion à hydrogène » pour les vols de distance moyenne, à l'échelle d'un continent. Alors vous vous demandez peut-être : en quoi ce sujet intéresse-t-il la commission des affaires européennes ? Eh bien c'est en fait un sujet d'une grande actualité au niveau des institutions. La Commission européenne a présenté en juillet une proposition de règ...
... conditionné, le dégivrage, etc. Ainsi, les solutions de décarbonation de l'aviation sont nombreuses. Les entreprises françaises et européennes ont, dans le domaine de l'aéronautique, une véritable avance technologique, avance qu'il convient de conforter. Pour les petits avions, il sera bientôt possible de se passer complètement du moteur à combustion et du carburant, grâce aux batteries électriques. L'énergie électrique présente plusieurs intérêts : absence d'émissions, silence au décollage et en vol, meilleure répartition des propulseurs sur les ailes, réduction significative des coûts d'exploitation. Toutefois, le poids des batteries et du câblage font que l'énergie électrique ne pourra pas être utilisée sur de gros avions. Sur des vols avec peu de passagers et sur une distance limitée,...
...répondant à des critères très stricts, nous donnerons un avantage compétitif aux producteurs qui les respectent, et ces producteurs seront majoritairement européens. Pour ce qui est de l'avion à hydrogène, la Commission européenne est en train de mettre en place une « alliance industrielle pour un avion à zéro émission », qui portera sur l'avion à hydrogène et dans une moindre mesure sur l'avion électrique. L'alliance aura d'abord un rôle d'analyse, de coordination et de travail réglementaire. Elle pourra être très utile pour convaincre les aéroports et les compagnies aériennes, faciliter la mise en place des infrastructures à hydrogène et contribuer à l'élaboration des futures normes. En revanche, comme toutes les « alliances industrielles », elle n'apportera pas de financements. Le rapport ne d...
L'avion solaire est en fait un avion électrique, qui reste soumis aux mêmes contraintes de masse. Le soleil est une énergie intermittente et il ne sera pas possible de se passer des batteries. Il ne faut pas s'imaginer que nous construirons des avions commerciaux propulsés à l'énergie solaire.
Nous avons effectué de nombreuses auditions et je peux vous confirmer que personne ne nous a sérieusement parlé d'avion solaire. Cela n'empêchera pas de développer des petits avions électriques à batteries, comme je l'ai dit, et de développer de nouveaux carburants et matériaux. Lors de la COP 25 à Madrid, j'ai rencontré un chef d'entreprise qui travaille sur de nouveaux types d'acier, notamment à injection d'oxygène, dont la chaîne de valeur s'étend de la Suède jusqu'en Espagne. Son objectif est de baisser de 30 % le poids des avions de ligne. De nouvelles perspectives d'avenir se de...
...station. L'enjeu se situe dans la recherche et l'innovation pour développer de nouveaux carburants dits « synthétiques » dont la matière première est quasiment illimitée, parce qu'elle repose sur l'eau et l'électricité. En France, nous avons les compétences nécessaires afin de contribuer à la décarbonation de la filière. Peut-être pouvons-nous encourager, comme la Norvège et la Suède, les avions électriques pour les liaisons intérieures.
...rties. Il faut créer cette forme de cohésion et la Plateforme de la filière automobile (PFA) peut y contribuer. Les salariés et les industriels ne doivent pas être opposés et les pouvoirs publics ne doivent pas douter que les sommes allouées seront bien employées. Nous devons nous inscrire dans une vision positive pour réussir ce challenge de la mutation de l'industrie automobile vers le véhicule électrique. Celui-ci demandera moins de main d'œuvre, mais nous aurons toutefois réussi si nous parvenons à monter en gamme et à reprendre un mouvement d'export plus massif.
La production de moteurs électriques fait-elle partie des projets structurants que vous appelez de vos vœux ?
Je ne vous ferai pas l'affront d'aborder la question des dividendes. Pour continuer, comment appréciez-vous l'objectif de production de 2 millions de véhicules électriques ou hybrides d'ici à 2030, annoncé par le président de la République le 12 octobre 2021 ? Par ailleurs, vous indiquiez un objectif de réduction de l'écart de prix de 9 000 à 500 euros entre les motorisations thermiques et électriques à l'horizon 2030. Annoncer un écart de 500 euros à terme laisse entendre que le véhicule électrique restera malgré tout plus cher que le véhicule thermique : confir...
Quel regard portez-vous sur l'objectif de deux millions de véhicules électriques et hybrides annoncés par le président de la République pour 2030 ?
Ce phénomène s'explique peut-être aussi par une évolution des mobilités et des modes de consommation. Par ailleurs, passer à l'électrique demande d'avoir confiance dans la disponibilité d'une énergie abordable. Sommes-nous certains d'en disposer ?
... chemin parcouru dans mon territoire grâce aux investissements issus du plan de relance et celui restant à parcourir. Dix ans ont été nécessaires pour monter en gamme, innover et mener de la R&D. Toutefois, comme vous, je suis convaincu que les temps politiques et industriels ne sont pas similaires, comme ils diffèrent des temps sociétaux et salariaux. Je suis également persuadé que les véhicules électriques comportent à la fois les véhicules 100 % électrique et l'hybride rechargeable. Cependant, je m'interroge sur la gouvernance entre toutes les parties, notamment les industriels, les politiques français et européens, les organisations syndicales, les régions, afin de relever les défis qui nous attendent comme la décarbonation, la digitalisation, l'automatisation des véhicules et les nouvelles mob...
...cénario N2 de 45 à 82 milliards. On est donc bien au-delà des 15 % affichés. Dans le même temps, on sait par exemple que les tarifs de l'électricité ont augmenté de 18 % entre 2016 et 2021. Aujourd'hui, l'État emprunte à 1 %, y compris à long terme, alors que les coûts moyens pondérés du capital pour des acteurs privés sont plutôt proches de 7 %. Il me semble qu'une organisation de notre système électrique qui ne reposerait pas sur le marché permettrait de garantir cette stabilité du coût sur le très long terme et que c'est cette organisation qui est déterminante pour les coûts. Le choix du mix énergétique doit donc se baser sur d'autres critères. Et c'est là que je voudrais en venir aux critères de faisabilité technique, d'impact et de risques environnementaux que vous avez effleurés. Ces aspects ...
...limatique, qu'elle soit émise par la République tchèque, par la France ou par l'Espagne. Il faut donc un regard plus global, autant que possible à l'échelle européenne. Concernant l'évaluation faite par Thierry Breton de l'évolution de la consommation d'électricité, mon collègue disait « plus 50 % » ; il me semble même avoir entendu « plus 100 % », soit un doublement potentiel de la consommation électrique. Pour mémoire, dans son livre sur les enjeux de la décarbonation, Bill Gates estime qu'il faut multiplier la production électrique des États-Unis par cinq dans les décennies qui viennent pour y répondre. Pouvez-vous expliquer ce qui fait que des pays différents ont des estimations différentes et comment en tenez-vous compte ? Une question sur la mobilité : vous avez évalué les coûts des différen...
, présidente de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire. Mes chers collègues, nous avons le plaisir d'entendre, dans le cadre d'une réunion conjointe de la commission du développement durable et de la commission des affaires économiques, Mme Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, sur la place des énergies renouvelables (EnR) dans le mix électrique. Cette question essentielle fait l'objet de débats récurrents dans notre enceinte. En juin dernier, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité (RTE) a publié un rapport d'étape de son étude sur l'évolution du système électrique, intitulé Futurs énergétiques 2050. Hier, nous avons eu connaissance des dernières conclusions de RTE, qui a analysé six scénarios relatifs au mix de pro...
, présidente de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire. Mes chers collègues, nous avons le plaisir d'entendre, dans le cadre d'une réunion conjointe de la commission du développement durable et de la commission des affaires économiques, Mme Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, sur la place des énergies renouvelables (EnR) dans le mix électrique. Cette question essentielle fait l'objet de débats récurrents dans notre enceinte. En juin dernier, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité (RTE) a publié un rapport d'étape de son étude sur l'évolution du système électrique, intitulé Futurs énergétiques 2050. Hier, nous avons eu connaissance des dernières conclusions de RTE, qui a analysé six scénarios relatifs au mix de pro...
...itiques publiques : notre objectif, en termes d'émissions de gaz à effet de serre, est passé du facteur 4 à la neutralité carbone. Nous avons inscrit cette dernière dans la loi « énergie et climat », en 2019 ; elle doit nous conduire à diviser nos émissions par six ou par huit. Pour cela, nous électrifions les usages et nous encourageons le remplacement des véhicules thermiques par des véhicules électriques. Dans le bâtiment, nous éradiquons les chaudières au fioul au bénéfice de l'électrification et des pompes à chaleur. La réindustrialisation massive participe de cette politique de responsabilité. Nous réinstallons des modes de production en France, ce qui est bon pour l'emploi local et pour l'empreinte carbone, grâce à notre mix décarboné. À cela s'ajoute l'investissement massif dans l'hydrogène...
...itiques publiques : notre objectif, en termes d'émissions de gaz à effet de serre, est passé du facteur 4 à la neutralité carbone. Nous avons inscrit cette dernière dans la loi « énergie et climat », en 2019 ; elle doit nous conduire à diviser nos émissions par six ou par huit. Pour cela, nous électrifions les usages et nous encourageons le remplacement des véhicules thermiques par des véhicules électriques. Dans le bâtiment, nous éradiquons les chaudières au fioul au bénéfice de l'électrification et des pompes à chaleur. La réindustrialisation massive participe de cette politique de responsabilité. Nous réinstallons des modes de production en France, ce qui est bon pour l'emploi local et pour l'empreinte carbone, grâce à notre mix décarboné. À cela s'ajoute l'investissement massif dans l'hydrogène...
...tard accumulé. L'investissement dans les énergies renouvelables est-il, à vos yeux, tributaire du prix de l'énergie ouvert à la concurrence ? Le candidat-Président Macron a annoncé, dans le cadre du pompeux plan « France 2030 », que 1 milliard d'euros serait dévolu au nucléaire, contre 500 millions d'euros aux énergies renouvelables. Cela constitue-t-il, à votre sens, la composition rêvée du mix électrique ? Nous sommes ici, semble-t-il, les seuls favorables à une sortie du nucléaire, non pas en cinq ans, comme certaines caricatures le prétendent, mais à l'horizon 2050, ainsi que le propose, notamment, le scénario de négaWatt. Toutefois, pour pouvoir atteindre cet objectif, il aurait fallu engager suffisamment les travaux. Selon négaWatt, le déploiement des énergies renouvelables pourrait créer 90...
...tard accumulé. L'investissement dans les énergies renouvelables est-il, à vos yeux, tributaire du prix de l'énergie ouvert à la concurrence ? Le candidat-Président Macron a annoncé, dans le cadre du pompeux plan « France 2030 », que 1 milliard d'euros serait dévolu au nucléaire, contre 500 millions d'euros aux énergies renouvelables. Cela constitue-t-il, à votre sens, la composition rêvée du mix électrique ? Nous sommes ici, semble-t-il, les seuls favorables à une sortie du nucléaire, non pas en cinq ans, comme certaines caricatures le prétendent, mais à l'horizon 2050, ainsi que le propose, notamment, le scénario de négaWatt. Toutefois, pour pouvoir atteindre cet objectif, il aurait fallu engager suffisamment les travaux. Selon négaWatt, le déploiement des énergies renouvelables pourrait créer 90...