1071 interventions trouvées.
On nous dit que de tels parcs existent – ou vont exister – en Grande-Bretagne. Cette dernière envisage en effet des projets similaires, voire plus importants. On oublie toutefois de préciser qu'en Grande-Bretagne, le parc éolien se trouvera à plus de 100 kilomètres des côtes. Ce n'est pas du tout la même chose !
J'ai le souci de nous en protéger. On oublie également de préciser que ces éoliennes toucheront directement des zones protégées, où se trouvent en particulier des coraux. On protège les coraux dans le Pacifique, mais on les oublie sur les côtes de la Manche ! Voilà autant de raisons pour lesquelles nous devons être extrêmement vigilants ; nous ne devons pas sacrifier des territoires riches de biodiversité ; nous ne devons pas sacrifier nos paysages pour des projets dans lesque...
Cela vous surprend, madame la ministre, mais cette énergie coûtera bien 145 euros le mégawattheure. Nous vous attendons d'ailleurs sur place ! Vous défendez l'éolien en mer, paraît-il, mais vous ne venez pas parler avec les pêcheurs et avec les associations qui se mobilisent ; vous ne venez pas non plus rencontrer les élus locaux.
L'Aisne est elle aussi confrontée à un problème d'acceptabilité du développement de l'éolien – je parle ici devant plusieurs collègues picards, qui partagent cette difficulté. Le développement de l'éolien entre en confrontation avec les projets culturels et touristiques et, plus largement, avec les projets de territoire, en plus de heurter les paysages ; de sorte qu'il fait naître un sentiment d'exaspération – « trop, c'est trop », d'une certaine façon. Nous attendons avec impatience des...
La planification et la régulation sont tout l'objet de cet amendement de Gérard Leseul, qui vise à établir un zonage territorial du développement de l'éolien. Adossé aux schémas de cohérence territoriale (SCOT) et aux plans locaux d'urbanisme intercommunaux (PLUI), il contribuerait à une meilleure maîtrise de l'implantation des projets éoliens. L'amendement prévoit trois zones : l'une où l'implantation d'éoliennes est interdite, l'autre où elle est autorisée de façon préférentielle, la troisième où elle est autorisée à défaut d'implantation possible d...
...s-amendé par M. Le Fur. Vous voulez rétablir les ZDE, sous diverses appellations – j'en profite pour saluer notre collègue Gérard Leseul, qui a beaucoup travaillé sur une proposition de loi qui n'a pas pu être examinée, et qu'il reprend ici partiellement. J'appelle votre attention sur une difficulté : si nous adoptions l'amendement n° 19 de M. Bricout, une commune pourrait se voir imposer un parc éolien contre sa volonté. Quant au zonage d'implantation potentielle de l'éolien (ZIP) préconisé par l'amendement n° 68 de M. Leseul, il serait soumis à la majorité qualifiée, et le préfet aurait la possibilité de passer en force, si l'intercommunalité ne prenait pas de décision. Pour toutes ces raisons, je vous appelle plutôt à adopter l'amendement n° 29 de M. Descoeur, sous-amendé par M. Le Fur, car...
…qui contribuent à éclairer nos débats en en rappelant les enjeux. Il y a dans l'intervention de mon collègue Le Fur des éléments de bon sens : oui, il faut, quand on installe un champ d'éoliennes offshore, veiller à ce que tout se passe au mieux, mais pour cela il ne faut pas dire des mensonges aux Français. Monsieur Le Fur, vous mesurez à peu près 1,70 mètre, c'est bien ça ? Depuis la plage d'Erquy, vous ne pouvez donc pas, du haut de votre mètre soixante-dix, voir des éoliennes offshore, la ligne d'horizon se trouvant à 4,7 kilomètres. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Pythagore !
Non ! Il faudrait être à une hauteur de 30 mètres au moins pour commencer à voir les éoliennes, et encore, seulement un jour de très beau temps ! Arrêtez donc de faire peur aux gens avec ces histoires ! On sait aujourd'hui faire des simulations de visibilité. Ces éoliennes ne seront que très rarement visibles. Depuis la plage d'Erquy en tout cas, il sera impossible de les voir. Arrêtez de dire n'importe quoi !
Les éoliennes qui sont au large du cap Fréhel, un peu plus près qu'Erquy, sont à 16,3 kilomètres.
Mais si ! Les gens s'en sont parfaitement rendu compte ces derniers jours, puisque de tous points de la côte on pouvait voir le bâtiment qui, posté sur quatre surélévateurs, effectue les forages – il n'y arrive pas, d'ailleurs. Or ce bâtiment ne dépasse pas les 50 mètres, alors que les éoliennes feront 207 mètres de hauteur, oui, 207 mètres ! On les verra en permanence !
...s ont veillé à préserver en s'imposant des règles très contraignantes. Or vous allez être la cause de la destruction d'essaims entiers – j'emploie ce mot à dessein puisqu'on vient de parler des abeilles – de Saint-Jacques. C'est là une difficulté majeure. Vous évoquez enfin, madame la ministre, la nécessité de lutter contre les black-out, mais on sait bien que la production d'électricité par les éoliennes est intermittente.
C'est la raison pour laquelle d'ailleurs ce projet d'éoliennes au large d'Erquy est associé à un site – il s'agit là, pour le coup, d'une usine véritable usine à gaz, cher collègue de La Verpillière – qui se trouve à Landivisiau, qu'on nous a vendu comme un moyen d'éviter le black-out alors qu'il s'agit en fait de compenser les périodes où l'éolien en mer ne fonctionnera pas. Voilà la réalité ! Affrontez donc cette réalité ! Venez, non pas à Saint-Nazair...
Je ne reviendrai pas sur l'éolien en mer : je n'ai pas les compétences techniques et puis, sur mon territoire, c'est marée basse depuis un petit moment…
...ires –, mais cela ne répond pas à la question posée par ces amendements, qui n'est pas celle de leur nombre mais de leur localisation, à la différence de ces zonages. C'est l'intérêt de ce dispositif à trois niveaux, acceptable, préférentiel et autorisé. Il s'agit de rendre ces projets acceptables afin que les territoires puissent participer à cet effort de transition énergétique en développant l'éolien là où c'est possible. Il y a des endroits où trop, c'est trop, où il faut stopper ces projets ou du moins déclarer un moratoire afin d'étudier soigneusement la question. Le gros avantage du zonage, c'est qu'il rend la parole aux élus puisqu'il est adossé aux documents d'urbanisme que sont les SCOT ou les PLUI.
Je vous ai sentie mal à l'aise lors de votre intervention, madame la ministre. Et pour cause ! C'est une intervention fondatrice par rapport aux arguments développés par vous-même depuis des années, et depuis des décennies par vos amis écologistes. Jusqu'ici, le développement éolien servait à réduire les émissions de gaz à effet de serre ; voilà ce que vous nous avez chanté sur tous les tons. Nous avons combattu cette idée en expliquant que c'est l'énergie nucléaire qui permet de décarboner l'électricité. De l'éolien, encore de l'éolien, nous avez-vous dit pendant des décennies, pour tenir compte de l'accord de Paris et des engagements climatiques de la France. Or, à cet in...
.... Pourquoi ? Tout simplement parce que tout citoyen, où qu'il habite, doit pouvoir s'éclairer, se chauffer, se faire soigner – bref, dans toutes les situations, il doit pouvoir utiliser l'électricité. La production d'électricité doit donc être une responsabilité de niveau national. Je dis cela parce que tous les amendements précédents ont été défendus dans le seul but d'empêcher l'implantation d'éoliennes, de protéger tel territoire, d'interdire dans tel autre.
Or la majorité des éoliennes qui posent ou semblent poser problème ne sont que les filles des ZDE supprimées en 2013. C'est la preuve que ces zones, qui ont permis l'implantation d'éoliennes, n'ont pas résolu tous les problèmes : vous êtes les premiers à le dire ! Les ZDE ne sont donc pas la solution. D'autre part, on ne saurait renvoyer cette responsabilité aux élus locaux sans les avoir consultés. La création d'une ZDE...
...cernant les cartes qu'on nous promet depuis un certain temps et que les préfets ont été chargés de rédiger. Sans doute serait-il opportun de consulter les élus qui, sauf erreur, ne l'ont pas encore été. Une telle méthode permettrait peut-être d'aboutir à des solutions plutôt qu'à des contentieux, comme c'est le cas. L'amendement n° 2 vise à remettre de l'ordre dans les processus d'installation d'éoliennes et reprend pour ce faire le dispositif, adopté par le Sénat en 2016, visant à protéger le patrimoine de la France face à l'implantation de certaines éoliennes, notamment à proximité de sites classés par l'UNESCO ; c'est un objectif autour duquel nous devrions pouvoir nous retrouver. Je saisis l'occasion pour soulever un sujet qui concerne notre beau département de la Somme, madame la ministre...
Cet amendement vise à protéger le patrimoine contre l'implantation d'éoliennes à moins de 10 000 mètres d'un monument historique ou d'un site classé par l'UNESCO en la conditionnant à l'avis favorable des architectes des bâtiments de France (ABF). Dans les Hauts-de-France, une région que vous connaissez bien, madame la ministre, des champs d'éoliennes s'étendent à perte de vue, ravagent et enlaidissent les paysages en plus de les bétonner. Le nord de l'Oise, où se trouv...