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...ous privant ainsi notamment de l'avis des conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux – CESER – , vous confondez urgence et précipitation. Il nous semble que c'est le signal inverse que vous auriez dû donner. En outre, madame la ministre déléguée, je vous ai interrogée à cinq reprises depuis le mois d'avril sur les méthodes d'expérimentation du professeur Piarroux, qui a géré des épidémies dans des zones compliquées : il a une expérience de terrain. Vous nous accusez d'être irresponsables et de ne pas faire de propositions, mais lorsque nous en faisons, nous ne recevons aucune réponse.
L'amendement a pour objet de rétablir l'article 10, que nous avons supprimé en commission. Celui-ci visait à adapter les conditions du déroulement des élections régionales et départementales de mars 2021 compte tenu de l'épidémie en cours ; il permettait de recourir à deux procurations au lieu d'une, d'augmenter le nombre de bureaux de vote et de voter par correspondance. Je ne me prononcerai pas sur ces mesures, qui peuvent être intéressantes, mais uniquement sur l'opportunité de les insérer dans le présent texte. Conformément au souhait du Président de la République de mener une large concertation au sujet de la tenue d...
Face au retour rapide de l'épidémie de covid-19 début octobre, l'état d'urgence sanitaire a été décrété le 16 octobre dernier. Sans ce texte, il se terminerait le 16 novembre, dans quelques jours. Ce régime d'exception a permis au Gouvernement de mettre en place successivement un couvre-feu, puis un reconfinement du pays, pour protéger la santé de nos concitoyens.
Cette épidémie qui dure nous met à rude épreuve – les commerçants, bien sûr, mais également tout le pays et, avant tout, les soignants des hôpitaux, qui font face, semaine après semaine, à un nombre de malades de plus en plus important. Nous voulons saluer leur courage et leur professionnalisme
Nous, membres du groupe Mouvement Démocrate (MoDem) et Démocrates apparentés, voterons ce texte car nous croyons qu'en ce moment, qui nécessite plus que jamais l'union et la solidarité nationale face à cette épidémie inédite qui s'aggrave chaque jour en France, la représentation nationale doit être responsable et donner les moyens au Gouvernement d'agir ; car nous croyons également que les règles doivent être claires et cohérentes sur l'ensemble du territoire, …
...distance. L'impatience est donc réelle. Elle s'aiguise à l'approche des fêtes de fin d'année, où l'on prend plaisir à choisir ou à offrir à ses proches de beaux livres. Les salons et autres manifestations publiques ne sont plus là pour faciliter la vente directe. Les professionnels, auteurs, éditeurs et libraires, bien que très conscients de l'urgence sanitaire et de la flambée indiscutable de l'épidémie, sont inquiets. Quid, donc, des mesures qui pourraient être à nouveau mises en oeuvre, mais aussi de la réduction annoncée des tarifs postaux, qui permettra à chaque lecteur de se faire livrer à moindre coût cet objet indispensable qu'est le livre, y compris par les librairies de proximité ?
… en responsabilité et avec colère, comme nous l'avons déjà dit, et surtout parce qu'il faut mettre la santé des Français au-dessus de toute considération. « Oui », parce qu'il faut tout faire pour enrayer cette crise sanitaire et briser la mécanique infernale de l'épidémie, tout faire pour soulager nos soignants et armer l'hôpital public qui vit et va vivre des jours très éprouvants. Mais pour que ce reconfinement fonctionne, il faut de la transparence, de la clarté, de la cohérence, de la justice sociale et des mesures fortes. Ce sont les conditions nécessaires pour assurer l'acceptabilité sociale essentielle à sa réussite. Sans acceptabilité sociale, rien ne ser...
L'épidémie de covid-19 nous touche tous, directement ou indirectement. Elle nous touche lors de la perte d'un être cher, lors de l'admission d'un proche en réanimation, lorsqu'un proche doit réapprendre à vivre avec des séquelles. Nous sommes tous concernés. Les témoignages des soignants ne cessent de nous alerter quant à la réalité de la situation. Nous les applaudissions tous les soirs à vingt heures pend...
... alertait sur la « très haute probabilité » qu'une deuxième vague épidémique apparaisse cet automne. Pourtant vous ne l'avez pas anticipée. Les chiffres alarmants publiés ce lundi le prouvent : la France établit un nouveau record, avec 52 500 cas recensés en 24 heures ! C'est vertigineux quand on sait que votre ministre de la santé affirmait il y a dix jours qu'au-delà de 50 000 cas quotidiens, l'épidémie serait incontrôlable ! Nous sommes tous conscients que la maîtrise de l'épidémie est difficile partout en Europe, et que personne ici n'a de solution toute faite mais cela n'excuse pas tout ! Ce n'est pas simplement la nouvelle députée qui vous interpelle, mais l'infirmière. À quoi bon expliquer aux Français que nous rattraperons notre retard en les testant massivement si aucune stratégie d'isol...
Jeudi dernier, le Gouvernement a annoncé les mesures nécessaires pour protéger nos concitoyens face à la seconde vague de l'épidémie de covid-19. Cette stratégie passe avant tout par une protection accrue des salariés, et je tiens à saluer la réactivité du Gouvernement, qui a publié dès jeudi une nouvelle version du protocole national pour la sécurité des salariés en entreprise…
Nous l'avons tous compris, monsieur le ministre des solidarités et de la santé : la deuxième vague de l'épidémie de covid-19 pourrait être plus haute que la première. Chacun sait qu'affronter une crise de cette ampleur est difficile – on le constate partout en Europe. La solution, je veux le dire, dépend d'abord de chacun d'entre nous et de notre respect des consignes sanitaires.
...int le Gouvernement à élargir à la moitié du pays le couvre-feu qui était en vigueur lorsque nous avons débattu du texte en commission. Puis, face à l'insuffisance de cette mesure pour freiner les contaminations, le Président de la République a pris, le 28 octobre, la seule mesure qui s'imposait : un nouveau confinement de la population. Prétendre vouloir vaincre une bonne fois pour toutes cette épidémie serait péremptoire et, sans la perspective d'une mise au point prochaine d'un vaccin, j'estime que tout doit être mis en oeuvre pour améliorer rapidement la situation sanitaire, sortir au plus vite du confinement et, surtout, limiter au maximum le nombre de décès. La seule chose certaine à propos de ce virus, c'est son nom ; face à lui, tous les outils doivent être mobilisés pour permettre à l'ex...
Comme vous, cher collègue, nous regrettons l'échec de la CMP, mais pas pour les mêmes raisons. Nous sommes dans l'urgence et nous voyons tous les jours les chiffres de l'épidémie augmenter sur l'ensemble de notre territoire. Je vous rappelle que, depuis huit mois, nous en sommes au cinquième texte examiné par l'Assemblée nationale et le Sénat. Ainsi, le Parlement a déjà débattu plus de 200 heures sur le sujet, et il va continuer à le faire.
..., malheureusement, un témoignage saisissant : 6 000 décès pour le mois écoulé, 418 morts pour la seule journée d'hier, et plus de 50 000 nouveaux cas détectés chaque jour. Nous ne pouvons nous résoudre à ce que les choses continuent ainsi. Il y va de notre responsabilité d'élus de la nation de proposer des mesures à la hauteur du caractère exceptionnel de la situation pour tenter d'endiguer cette épidémie. Il y va de l'honneur de la France de protéger nos compatriotes les plus vulnérables. Le Président de la République l'a dit, « pour nous, rien n'est plus important que la vie humaine ». C'est tout l'objet de ce texte que nous examinons en nouvelle lecture qui a déjà fait l'objet de fructueux débats dans cet hémicycle comme au Sénat. Au nom du groupe Agir ensemble, je tiens une nouvelle fois à sa...
Il est devenu tout à fait évident que l'épidémie est hors de contrôle – un quotidien national l'annonçait d'ailleurs récemment. En France, le virus se diffuse à un rythme parmi les plus impétueux de toute l'Europe. Dans ces conditions, et au-delà de tout ce qui nous sépare, nous devons réfléchir à la voie à suivre pour éviter ce qui nous pend au nez. Ce qui nous pend au nez, c'est une panique générale. Les consignes sont incomprises même des br...
...n au covid-19 depuis le début du mois d'octobre, et face au risque de voir beaucoup de nos concitoyens perdre la vie ou garder des séquelles de cette maladie, le Président de la République a décrété l'état d'urgence sanitaire le 16 octobre dernier. Ce régime d'exception lui a permis de mettre en place un couvre-feu, puis un nouveau confinement du pays, afin de lutter contre la deuxième vague de l'épidémie et de protéger la santé de nos concitoyens. Face à ce nouveau virus dont nous connaissons finalement encore peu de choses et qui déstabilise le monde entier, nous pouvons tous nous accorder, sur les différents bancs de l'Assemblée nationale, sur la nécessité de s'adapter en permanence à la situation en restant sur une étroite ligne de crête entre la protection de la santé et la préservation des ...
...at d'urgence sanitaire ? Comment faire le procès du manque d'anticipation du Gouvernement après avoir, pendant des semaines, critiqué la dureté des mesures prises pour protéger la santé des Français ? L'autre critique a été exprimée par les sénateurs en commission mixte paritaire : il faudrait donner au Parlement, le plus fréquemment possible, le pouvoir de décider des mesures à prendre face à l'épidémie.
...par cette prétendue divergence sur le rôle des institutions que le Sénat nous a expliqué l'impossibilité d'aboutir en commission mixte paritaire. Je crois surtout, mes chers collègues, que nous avons une divergence sur ce qu'il faut faire face à la crise. S'il fallait suivre les préconisations de ceux qui reprochent aujourd'hui au Gouvernement de ne pas avoir assez anticipé la deuxième vague de l'épidémie, nous aurions rouvert les discothèques – c'est ce que le Sénat a voté le 14 octobre dernier – ,…
Nous avons besoin du soutien du plus grand nombre de responsables politiques : c'est un gage de succès dans la lutte contre cette épidémie. Personne ne demande ici un vote de confiance. Le Gouvernement demande simplement le droit d'agir face à l'épidémie. Dans cette situation exceptionnelle, il pourra compter sur une majorité unie ; pourtant, il devrait pouvoir compter sur le plus grand nombre des députés, tous bords confondus.
...veau réunis pour examiner ce projet de loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire jusqu'en février 2021 et organisant la sortie de cet état d'urgence jusqu'au 1er avril. Nous sommes tout à fait conscients de la gravité de la situation actuelle. Malgré les différentes mesures prises, malgré les restrictions apportées aux libertés individuelles, malgré le couvre-feu et les gestes de distanciation, l'épidémie flambe et le nombre de personnes infectées et admises en réanimation explose. Le groupe Socialistes et apparentés, contrairement à ce que je viens d'entendre, observe une attitude de responsabilité. Nous ne pratiquons aucunement je ne sais quelle « politique politicienne ». Nous l'avons montré jeudi en votant pour la déclaration du Premier ministre, malgré notre incompréhension devant la gestion...