Interventions sur "épidémie"

717 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Le Gouvernement demande une nouvelle fois que le Parlement prolonge ses pouvoirs exceptionnels pour lutter contre l'épidémie. Mais comment pourrions-nous vous accorder de tels pouvoirs au nom du peuple français alors que nos concitoyens n'ont plus confiance en vous, après tant d'échecs, de contradictions, de mensonges ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

De plus, vous culpabilisez les Français de votre propre incompétence. Comment pourrions-nous vous suivre alors que depuis le début, vous installez un faux débat entre le Gouvernement, qui prétend être le seul à lutter contre l'épidémie et à se soucier des victimes, et les oppositions qui seraient toutes prétendument irresponsables ? Assez de ce chantage émotionnel que vous utilisez pour manipuler l'opinion ! Nous voulons tous lutter contre l'épidémie. Nous sommes tous solidaires des familles, des malades et des victimes. Nous sommes tous admiratifs du courage des soignants. En revanche, nous pouvons avoir des avis divergents s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...les soignants à l'hôpital. Selon la CFE-CGC, il y aurait 34 000 postes d'infirmières vacants en France, et 180 000 professionnels qui n'exercent plus ce métier, notamment parce que le salaire moyen est inférieur de 20 % à la moyenne européenne. Dès le 27 février, je vous ai proposé d'utiliser les lignes de production de la pharmacie centrale des armées pour produire des molécules utiles contre l'épidémie ; jamais de réponse à nos courriers. Le 27 avril, je vous ai alerté sur les risques d'effet boomerang du déconfinement et demandé de vous inspirer des meilleures pratiques des gouvernements étrangers. Vous citez toujours les pires élèves européens mais vous ne citez pas les bons. Je vous ai proposé cinq orientations. La première : mieux contrôler les frontières nationales – ce n'était pas encore...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...vulnérables, cependant, vous n'avez toujours pas rétabli l'arrêt de travail ! Vous demandez l'union nationale mais encore faut-il en être dignes ! Les Français estiment que vous faites fausse route. Ils ne supportent plus vos mesures privatives de liberté ni votre incohérence. Vient un moment où vous feriez mieux d'écouter les conseils de ceux qui vous demandent d'agir autrement pour combattre l'épidémie !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

... qui veulent devenir médecins prononcent, met en avant la protection des plus vulnérables, quelles que soient les pressions exercées sur les professionnels de santé. Je renvoie également à la Déclaration de Genève et au serment du médecin qu'elle contient, déclaration que la France a ratifiée en 1948. Là encore, il est question avant tout du bien-être des personnes. Face à la deuxième vague de l'épidémie telle que nous la connaissons, je ne suis donc pas sûre que les médecins puissent vous suivre dans vos constantes décisions d'enfermement sans soigner. En effet, des propositions ont été adressées au ministre de la santé ainsi qu'au directeur général de la santé afin de mener des actions prédictives consistant à interpréter l'analyse des eaux usées ; là non plus, aucune réponse. La validité du t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Si M. Rupin avait prêté attention à nos propos, il aurait compris que nous ne voulions pas vous empêcher d'agir. L'action s'impose évidemment ! L'épidémie flambe – et pas qu'en France – , il n'est pas question de le contester. Seulement, nous divergeons sur les modalités et la durée de l'état d'urgence. Aux termes du projet de loi, l'état d'urgence sanitaire devait durer jusqu'au 16 février, puis ses effets aller decrescendo jusqu'au 1er avril. Le Sénat a adopté un amendement afin de ne proroger l'état d'urgence que jusqu'au 31 janvier…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...es milliers de textes réglementaires qu'il va prendre, il doit les défendre devant la représentation nationale ! Il ne s'agit pas seulement d'en faire le recensement, mais de les soumettre à la réflexion, de les triturer, de les décortiquer. L'amendement vise donc à rétablir la date du 31 janvier et à tirer les conséquences de l'application de la loi du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19. On ne peut pas accepter un nouveau confinement sorti du chapeau : il faut tirer les enseignements de ce qu'il s'est passé depuis six mois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

… puisqu'il ne s'agit pas d'un amendement de suppression de l'état d'urgence sanitaire. Vous aurez bien noté ce qui était plus qu'une nuance : sous certaines conditions particulières et singulières, comme le fait que l'épidémie flambe dans le pays, on vous reconnaît une capacité à agir. Seulement, sans la dégrader ni l'altérer, nous voulons assurer un contrôle de l'action du Gouvernement – ce n'est pas une demande exorbitante ! Une clause de revoyure permettrait de se retrouver ici, en séance publique, pour débattre à nouveau devant la représentation nationale avant le 1er avril. Une date aussi lointaine vous arrange sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti, rapporteur :

Monsieur l'ambassadeur, monsieur le consul général, nous sommes heureux de pouvoir bénéficier de votre analyse et de votre vision de cette crise qui touche le monde entier mais a commencé en Chine. Je voudrais d'abord revenir sur le temps de la dissimulation. Certains infectiologues que nous avons auditionnés estiment que l'épidémie aurait pu commencer dès le mois d'octobre, voire au mois de septembre 2019. Je m'étonne qu'il n'y ait eu, alors, aucune remontée sur cette situation. N'avions-nous pas, du côté de notre représentation diplomatique ou d'autres services, peut-être plus difficiles à évoquer, des capteurs qui auraient pu nous permettre de connaître les premiers cas et de faire preuve d'anticipation ? Selon vous, quan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

J'ai eu l'occasion de me rendre à Wuhan pour une visite officielle de l'hôpital franco-chinois. Pouvez-vous confirmer qu'il a rempli son rôle lors de l'épidémie ? A-t-il notamment accepté tous les malades ? Deux hôpitaux de campagne ont été construits en une dizaine de jours mais y a-t-il eu suffisamment de matériel, de personnel médical et de médicaments ? Le port du masque et le dépistage ont-ils été obligatoires pour tous les habitants de Wuhan ? Ont-ils accepté sans difficulté les mesures prises ou bien y a-t-il eu des oppositions ? Je pense qu'il...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

J'aimerais savoir quelle est la situation sanitaire actuelle en Chine, notamment à Wuhan. En France, la reprise de l'épidémie et les projections sont très inquiétantes. Les différentes mesures adoptées en Chine permettent-elles de réduire l'épidémie dans ce pays à l'heure actuelle ? Par ailleurs, avons-nous un protocole pour les voyageurs qui se rendent en France depuis le territoire chinois ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Je m'interroge concernant l'arrêt de l'épidémie en Chine. Vous avez indiqué que durant la crise, les hôpitaux étaient saturés et que les patients non atteints du covid étaient refusés – parfois même des patients atteints du covid. Je ne connais pas le système de santé chinois, mais je me pose des questions. La Chine est un immense pays et compte de très nombreux habitants : avez-vous une visibilité quant à d'éventuelles poches de contamination...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...n de télé-réalité extrêmement populaire. Je suis médecin et je confirme que mes confrères ont eu à traiter, à Colmar, des patients atteints du covid dès novembre 2019. Ils ont ressorti les radios et les scanners thoraciques effectués à ce moment-là, qui témoignent des premiers cas de covid. Ils ont traité ces malades par antibiothérapie, sans qu'il y ait de dissimulation éventuelle d'un départ d'épidémie. Je vous en parle, car vous avez indiqué avoir informé les autorités sanitaires françaises, dès la fin du mois de décembre, sans qu'elles aient vraiment réagi. Avez-vous dû insister auprès de nos autorités ? Avez-vous pensé, à ce moment-là, que la France courait un danger, ou que l'épidémie allait être contenue en Chine ? J'ai cru comprendre que moins de 5 000 personnes étaient décédées, en Chi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

...muel Alizon, ainsi que celles de François Bricaire et Éric Caumes, dans le champ de l'infectiologie. Un travail important de bibliographie a aussi été réalisé. Même si le paysage des connaissances est plus clair qu'en mars, nous restons face à une situation pleine de surprises que François Bricaire, de l'Académie de médecine, a qualifiée de déroutante à bien des égards. Les caractéristiques de l'épidémie sont assez uniques sur un certain nombre de points. Sur un plan épidémiologique, nous sommes dans ce qu'on peut appeler une « deuxième vague », marquée par une très forte augmentation de l'incidence dans l'ensemble de l'hémisphère nord, en particulier en Europe, mais à l'exception de l'Asie, et sur la quasi-totalité de l'Amérique du Sud. Au regard du nombre de cas quotidiens avérés, les États-Un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

... générale, l'intensité des liens internationaux est un vrai sujet. La France est un pays très ouvert sur un plan international, on le sait, et il va y avoir à coup sûr un débat sur ce qui a été fait en la matière ces derniers mois et sur ce qui se fera dans les mois à venir. Je pense que c'est Samuel Alizon qui nous a dit que le premier indicateur de la dangerosité par rapport à la contagion, à l'épidémie, est le degré de mobilité au sein d'un pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

..., on sera confronté à de vrais dilemmes éthiques quant aux priorités d'accès, qu'il faudra trancher. Le sujet des primes et autres éléments à caractère social est très difficile à apprécier ; toute estimation doit se garder de la polémique politique. Il faudrait pourtant évaluer l'état psychologique effectif des troupes dans les hôpitaux, qui est un facteur absolument majeur de la lutte contre l'épidémie. S'agissant des enfants, les scientifiques eux-mêmes ne sont pas vraiment d'accord. Sur un plan théorique, la charge virale qui est portée par les enfants est importante. Si l'on s'en tient aux analyses in vitro, il n'y a donc pas de raison que les enfants soient moins contaminants. Mais sur le terrain, dans les écoles, on a observé que les enfants étaient peu malades et peu contagieux – ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

. – Pas vraiment. Certes, le virus a connu des mutations (tous les virus à ARN mutent de façon assez importante), mais rien de significatif – ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour le vaccin. Ce n'est pas du tout la situation que l'on a vécue lors des épidémies de SARS ou MERS, où des mutations importantes ont causé de très grandes différences entre la vague asiatique et la vague européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

. – La démarche de la Chine est très impressionnante – avec les bémols habituels sur les conditions de mise en œuvre. Le pays mobilise des moyens très importants chaque fois que de nouveaux foyers sont soupçonnés : un dépistage systématique, un traçage systématique, un confinement ou un isolement systématique, etc. pour éradiquer toute trace de résurgence de l'épidémie. C'est clairement, aussi, une façon de montrer sur un plan géopolitique sa puissance technique et scientifique sur ces sujets ; on a d'ailleurs vu combien sa représentation diplomatique a été agressive envers l'extérieur en pointant du doigt les faiblesses des autres pays, sur fond de tensions avec Taïwan et d'accusations réciproques concernant la gestion de la crise. La proportion des patients ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

... vague. Face à une dynamique épidémique qui est exponentielle, qu'on ait une capacité d'hospitalisation double ou moitié moindre ne change pas grand-chose : si le temps de doublement est une semaine et que vous en êtes à la moitié de votre capacité maximale, vous serez à saturation dès la semaine suivante. Donc la vraie question est plutôt : est-ce qu'on contrôle ou est-ce qu'on ne contrôle pas l'épidémie ? Le sujet de l'immunité nous ramène à la première question : on peut penser que ceux qui ont déjà été touchés sont immunisés ; cependant, a priori, dans le Grand-Est, ce n'est pas plus de 10 % à 15 % de la population qui ont été infectés pendant la première vague. Certains estiment à 5 % le taux moyen national de population ayant rencontré le virus, ce qui est très faible, très loin de c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

. – Quand on écoute les épidémiologistes ou les médecins, ceux-ci considèrent souvent qu'une réponse plus forte au redémarrage de l'épidémie aurait dû être apportée plus tôt. Le conseil scientifique lui-même a alerté le 22 septembre en disant que la situation était hors de contrôle. Dès le 10 septembre, le groupe de Samuel Alizon a dit que la situation serait « insoutenable » à partir de fin octobre, début novembre. Hier, Carlos Moreno a dévoilé une note qu'il avait transmise aux plus hautes autorités – j'imagine à l'Élysée – où il av...