Interventions sur "épidémie"

113 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

La prorogation des dispositions relatives à la création d'un système d'information aux seules fins de lutter contre l'épidémie de covid-19 soulève des questions, alors qu'au 1er avril – vous nous l'avez laissé miroiter, et il faut l'espérer – la plupart des Français seront déjà vaccinés. La prolongation jusqu'au 31 décembre de la conservation des données collectées me semble tout à fait excessive. J'ai déjà eu l'occasion de souligner, lors de l'examen des projets de loi précédents, le danger que peut représenter une tell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

L'article 4 permet la mise en oeuvre, toujours et encore, des systèmes d'information dédiés à l'épidémie jusqu'au 31 décembre 2021. Nous nous étions déjà opposés à la création de ces fichiers, car ils présentent de nombreux risques relatifs au respect de la vie privée. Ces systèmes soulèvent non seulement des questions de sécurité, mais aussi et surtout d'éthique, et posent les jalons d'une société de contrôle et de marchandisation que les Français refusent. On sait pertinemment, même si je vous ai ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe :

Chacun connaît mon attachement à la protection des données personnelles. Le groupe MoDem et démocrates apparentés est très satisfait que les dispositions visant à proroger l'existence du SIDEP et de Contact Covid soient introduites sous une forme législative, et non au moyen d'un décret pris en Conseil d'État. Ces deux systèmes d'information sont absolument nécessaires au suivi longitudinal de l'épidémie et des malades, c'est pourquoi il paraît pertinent de les prolonger jusqu'à la fin du cadre juridique défini à l'article 1er : nous sommes donc contre l'article 4. En revanche, même si j'ai entendu l'avis du rapporteur et, si je sais que la CNIL est très attachée au suivi de ces fichiers, je rappelle que leur durée va être prolongée de façon assez substantielle : dès lors, il est nécessaire de s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...paration avec laquelle vous affrontez la deuxième vague et à l'échec du Ségur de la santé. C'est masquer les fermetures de lits qui se poursuivent, conséquences d'une gestion comptable de l'hôpital que vous continuez d'appliquer. Ce ne sont pas les mascarades et les accusations indignes qui aideront à combattre le virus. Ce n'est pas le bâillon que vous voulez mettre à l'hémicycle qui freinera l'épidémie. Seule une mobilisation totale des moyens de santé disponibles, humains et matériels, sera efficace. Des masques pour tous, des ouvertures de lits, un soutien massif à l'hôpital et une stratégie pour le court, le moyen et le long termes : voilà ce qu'il faut – et non le triste spectacle de la colère gouvernementale, qui masque mal l'incapacité de l'exécutif à se montrer efficace au service de nos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...t pas trompé puisque, le 18 mai dernier, il a demandé au Gouvernement d'assouplir sa position concernant les cultes. Aussi serait-il prudent – sage – d'anticiper sur la nouvelle décision du Conseil d'État qui sera prise à la fin de la semaine puisqu'il a été à nouveau saisi de cette question sur la base du décret du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire. Il est important, dans le contexte de l'état d'urgence sanitaire, de respecter un certain nombre de grands principes et de grandes libertés, faute de quoi ce sera le début de la fin, si je puis m'exprimer ainsi. Je souhaite aborder un autre aspect de la question, que j'ai traité dans certains amendements frappés d'irrecevabilité, et qui to...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Claireaux :

... Vous l'avez dit, l'essentiel, c'est la santé. Sans plus de précisions du Gouvernement, vous comprendrez que je ne puisse retirer ces amendements sans trahir les engagements que j'ai pris auprès des élus et de la population de Saint-Pierre-et-Miquelon. Je leur ai promis de tout faire, en vertu des pouvoirs que me donne mon mandat de député, pour protéger l'archipel de l'arrivée du virus et d'une épidémie qui aurait chez nous des conséquences dramatiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

Il convient de simplifier le cadre légal. On ne peut être à la fois dans un régime d'état d'urgence et dans un régime de sortie de l'état d'urgence. C'est une question de clarté juridique et de transparence. En outre, la date du 1er avril est exagérée : nul ne sait où nous en serons au printemps prochain. S'il convient que le Gouvernement se prépare à l'éventualité d'une épidémie longue, il est en revanche inacceptable de restreindre les libertés durant un temps aussi long sans en rendre compte au Parlement. C'est pourquoi l'article 2 doit être supprimé, et du même coup le régime de sortie de l'état d'urgence. En conséquence, le Gouvernement devra se présenter de nouveau devant la représentation nationale pour justifier de la nécessité d'un régime transitoire de sortie d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...urer une situation transitoire de cette sorte ; nous l'avions dit, et nous le répétons. Nous contestons en outre la longueur de cette période. L'état d'urgence sanitaire doit durer jusqu'au 16 février et perdurer, sous sa forme light, jusqu'au 1er avril : une telle durée, sans intervention du Parlement ni explications de la part du Gouvernement, me paraît très longue. Par ailleurs, où en sera l'épidémie dans cinq mois ? Où en seront nos hôpitaux ? Personne ne le sait. Vous nous demandez finalement un chèque en blanc. Vous nous dites en quelque sorte : « On ne sait pas où on en sera, mais vous devez nous donner la possibilité de faire ce qu'on veut. » Eh bien non ! Ce n'est pas notre rôle ; notre rôle, c'est de contrôler le Gouvernement et de légiférer. Il n'est donc pas question que nous abandon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Nous avons déjà bien débattu de ce sujet en première lecture. Nous ne sortirons pas sèchement de l'état d'urgence sanitaire : il nous faut donc d'ores et déjà prévoir une sortie progressive, comme celle qui avait été organisée en juillet dernier. Il s'agit d'une mesure d'anticipation utile dans le contexte sanitaire que nous connaissons, alors que les perspectives d'évolution de l'épidémie sont défavorables. Je rappelle que le 1er octobre, compte tenu des circonstances de l'époque, nous avons déjà voté ici même la prorogation jusqu'au 1er avril 2021 du régime transitoire institué à la sortie de l'état d'urgence sanitaire, lors de la première lecture du texte consacré à ce régime. Depuis, les circonstances ont changé et nous ont obligés à instaurer l'état d'urgence sanitaire jusqu'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Ce que vous nous proposez là pose problème. Si l'on en juge la manière dont il a géré la crise depuis son déclenchement, pouvons-nous vraiment faire confiance au Gouvernement quant à la méthode, aux moyens et aux résultats ? Nous voyons bien que toutes vos méthodes n'ont pas réussi à enrayer l'épidémie. Je vous propose de faire en sorte que nous puissions continuer à travailler main dans la main, donc que le Parlement puisse contrôler et évaluer votre action. Contrairement à ce que vous dites, madame la ministre déléguée, accepter ce que vous nous proposez serait vous donner dès aujourd'hui un blanc-seing jusqu'au 1er avril 2021, et cela nous paraît très problématique. Nous devons pouvoir éval...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...rtinence. Quant au Sénat, il a complété le décret relatif à ces systèmes d'information, pour que soit dressée la liste exhaustive des données pouvant être collectées, avec le consentement des personnes, dans le cadre du suivi épidémiologique et de la recherche sur le virus. La navette parlementaire a donc été utile pour renforcer cet outil qui nous permet, au quotidien, de suivre l'évolution de l'épidémie et de nous adapter au mieux. L'avis est défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Je ne peux pas me satisfaire de ces deux réponses. Avec la stratégie « tester, tracer, isoler », il manque un élément fondamental : nous sommes confrontés à une épidémie, et nous continuons à ne pas vouloir soigner nos concitoyens. Je ne comprends pas. L'accompagnement social est une chose mais, s'il vous plaît, instaurez un accompagnement médical !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

… le triptyque grâce auquel l'évolution de l'épidémie devait être maîtrisée, afin d'éviter des mesures plus radicales, au nombre desquelles le confinement. On a bien vu que cette stratégie a pour partie échoué. Or elle justifiait la création du SIDEP et la constitution d'un fichier. L'autre justification était de mieux connaître l'épidémie, grâce aux données médicales des personnes atteintes, afin de mieux la juguler. Or, chaque fois que j'ai demand...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Nous avons déjà eu ce débat lors de l'examen des articles précédents. Je propose au contraire de rétablir la date du 1er avril 2021. Celle-ci ne me paraît pas déraisonnable au regard de l'évolution de l'épidémie et de l'importance de cet outil de suivi. Il faut savoir quand le nombre de cas augmente, mais également quand il baisse ou quand il stagne. Par cohérence, l'avis est défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Vous ne pouvez pas demander que davantage soit fait pour lutter contre cette épidémie avec plus de célérité, et dans le même temps rejeter cette disposition adoptée par le Sénat. Elle permet de recourir à davantage de personnels soignants pour assurer le suivi des patients et leur orientation dans un parcours de soins. Ils seront spécialement habilités et soumis aux mêmes obligations professionnelles que les autres. Je souligne que la commission des lois constitutionnelles, de lé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je ne reviendrai pas sur tous les supports d'information dont nous disposons déjà et qui nous renseignement pleinement sur le fonctionnement des outils déployés pour lutter contre l'épidémie. Gardons le sens de la mesure : un rapport hebdomadaire sur une application qui n'est que l'un des outils mis en oeuvre par le Gouvernement n'aurait guère de sens. C'est l'efficacité de l'ensemble des systèmes d'information qu'il convient d'évaluer. Tel est l'objet du rapport du Gouvernement au Parlement, dont nous avons complété les modalités en commission et auquel sera joint un avis de la CNIL...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Pour revenir à l'amendement à proprement parler, M. Millienne a développé la semaine dernière un argument intéressant qu'il convient de rappeler : hier, l'application relevait 36 330 nouveaux cas et elle indiquait un R effectif de 1,1 et un taux d'incidence de 474,6, etc. Grâce à TousAntiCovid, les députés peuvent donc suivre aisément la progression ou la régression de l'épidémie. J'ajoute qu'à ce jour, il y a exactement trente-trois minutes, 7 496 673 personnes l'avaient téléchargée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...galement à supprimer l'article 4, pour les raisons développées à l'instant par Sébastien Jumel. Il n'est pas légitime de nous demander de nouveau de laisser le Gouvernement agir par ordonnances, notamment en matière économique et sociale, sans que le Parlement puisse discuter des mesures prises ni les ajuster. Personne ici ne considère que la situation est simple. Au vu de la première phase de l'épidémie, nous savons que ses conséquences sociales sont considérables : plus d'1 million de Français sont tombés sous le seuil de pauvreté, et les 20 % les plus modestes se sont endettés pour surmonter la période, pendant que les 20 % les plus aisés ont été à l'origine de 70 % de l'épargne supplémentaire. Autrement dit, le fossé des inégalités sociales s'est creusé de manière inimaginable. Il faut que l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

L'habilitation prévoit déjà que le Gouvernement ne pourra prendre de mesures que pour faire face aux conséquences de l'épidémie de covid-19 et pour limiter sa propagation. La précision que vous apportez ne sert donc qu'à une chose : marquer votre défiance vis-à-vis du Gouvernement. C'est votre position et je la respecte. Toutefois, puisque je ne la partage pas, je ne peux qu'être défavorable à votre amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Il vise à retirer de la liste des habilitations données au Gouvernement la possibilité de prolonger la durée de validité des titres de séjour des étrangers présents en France. Le covid-19 a réduit de beaucoup les flux de personnes venant en France pour s'y installer, dans la logique de la lutte contre la propagation de l'épidémie. Les services étant en mesure de traiter sereinement, et dans des conditions sanitaires respectables, les demandes de prolongation de validité des titres de séjour, il n'y a pas lieu de prévoir des dérogations excessives sur ce sujet sensible.