Interventions sur "étude"

104 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

S'agissant de l'année de césure, il me semble qu'elle donnera au jeune une expérience qui complétera ses études. Pour une étudiante qui se destine à devenir infirmière, passer six mois dans un service d'urgences ou au SAMU peut s'avérer très bénéfique d'un point de vue humain, même si cela n'est pas sanctionné par un diplôme. S'agissant des questions posées par nos collègues du Pacifique, nous savons bien que la distance et le calendrier scolaire posent des difficultés particulières aux étudiants de ces ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNapole Polutele :

Madame la ministre, cet amendement, qui est surtout un amendement d'appel, vise à exprimer les inquiétudes que j'ai déjà développées devant vous, s'agissant des bacheliers de Wallis-et-Futuna. Le Gouvernement doit en effet prendre la mesure des difficultés que ces bacheliers rencontrent du fait qu'ils sont presque livrés à eux-mêmes durant le laps de temps, trop long – huit mois – , qui les sépare de la rentrée scolaire en métropole. Il convient, madame la ministre, de réfléchir avec la ministre des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...situé à plus de 3 000 kilomètres. Mme la ministre, que j'ai écoutée attentivement, a souligné qu'une réflexion est actuellement en cours sur le sujet : outre que des établissements, en métropole, permettent déjà à des étudiants de commencer leur année au second semestre, le renforcement de la modularité, dans le cadre du plan étudiants, ouvrira des possibilités aux Wallisiens de poursuivre leurs études. Pour ces raisons, je vous demande de bien vouloir retirer votre amendement au bénéfice du travail que le Gouvernement engagera sur le sujet – car je ne doute pas qu'il le fera.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomès :

... donc demandé quelle curiosité juridico-financière fait qu'il y a aussi peu d'enfants boursiers en Nouvelle-Calédonie. Bien évidemment, les plafonds de revenus et les niveaux des bourses sont fixés par rapport aux revenus et au coût de la vie de la métropole. Or le coût de la vie outre-mer, en général, et en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie en particulier, est nettement plus élevé. La dernière étude conduite sur le sujet par l'INSEE indique que le coût de la vie y est 1,7 fois supérieur à celui de la métropole. Il me semble donc indispensable de réajuster, au moins dans les collectivités françaises du Pacifique, les plafonds de ressources et les montants des bourses par rapport au coût réel de la vie et au niveau de revenu de ces populations. Ce serait une mesure de justice à l'échelle du t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Mais je ne vais pas vous annoncer ce que je surveillerai de près dans trois ans. Permettez-moi d'insister sur un point : ce rapport devra comporter une étude sérieuse et documentée sur l'impact qu'auront eu les parcours personnalisés, l'année de césure et les autres dispositions de la loi sur la stabilité de la qualification attribuée aux diplômes et leur insertion dans les conventions collectives. Je demande que l'on étudie cette question car de nombreux décideurs sont issus de l'enseignement général et se préoccupent donc assez peu des réalités de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Je partage l'idée développée tout à l'heure par une de nos collègues du groupe La République en marche, selon laquelle il faut permettre aux lycéens qui ont fait l'effort de pousser leurs études, accompagnés par les équipes pédagogiques qui les y encouragent, de s'inscrire dans toutes les filières de l'université. Dans ma circonscription, à Stains, au Blanc-Mesnil et à La Courneuve, trois lycées figurent dans le classement des dix meilleurs lycées permettant, de la seconde à la terminale, d'offrir les plus grandes chances aux lycéens de réussir dans leur vie. Il y existe des préparation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Je suis défavorable à cet amendement, qui vise à supprimer l'article 2, qui étend aux filières non sélectives cette mesure de méritocratie permettant aux meilleurs bacheliers, d'où qu'ils viennent en France et quelle que soit leur origine sociale, d'accéder aux études souhaitées grâce à l'excellence des résultats obtenus au baccalauréat. On pouvait comprendre que par cohérence, vous souhaitiez supprimer cet article avant l'examen du projet de loi, parce que vous vous opposiez à la philosophie du texte, donc au dispositif d'affectation prévu par l'article 1er. Cependant, l'article 1er étant désormais adopté, je ne comprends pas que vous souhaitiez supprimer c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Prenez garde à ce que les conséquences de cet amendement ne se retournent pas contre son objectif initial. Sciences Po Paris avait à une époque proposé de fermer son cycle de préparation au concours de l'École nationale d'administration – l'ENA – aux instituts d'études politiques – IEP – de province, précisément pour que les meilleurs étudiants restent en province et ne soient pas absorbés par Paris. Cela ne s'est pas traduit par une amélioration des résultats au concours de l'ENA des cycles de préparation de province. En revanche, cela a empêché un certain nombre d'étudiants d'intégrer la préparation de Sciences Po Paris. En définitive, le bilan est très miti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

... doit toujours payer systématiquement la scolarité des étudiants étrangers hors Union européenne. Pour ma part, je pense que non. Il faut donc moduler les droits de scolarité de ces étudiants. Cette pratique, qui a tout son sens, est d'ailleurs courante à l'étranger. Vous comprendrez aisément qu'un grand nombre de nos concitoyens soient aujourd'hui un peu étonnés de contribuer au financement des études en France de riches étudiants chinois alors que, dans d'autres pays, non seulement ces étudiants hors Union européenne paieraient des droits de scolarité, mais ils contribueraient peut-être même à financer les études des étudiants nationaux. Il s'agit là d'une vraie question, qui a été manifestement évacuée de notre débat, mais qui est d'autant plus légitime que les établissements se la posent e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Notre rapporteur a évoqué la question de l'attractivité de nos établissements d'enseignement supérieur. Nous devons faire en sorte que de très nombreux étudiants venant des quatre coins de la terre fassent leurs études en France, pour participer ensuite au rayonnement de notre pays. Par ailleurs, certains étrangers venus étudier en France finissent par s'installer dans notre pays. Je pense par exemple aux médecins, dont nous avons tant besoin dans certaines zones.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

C'est priver l'université de ses talents que de refuser la possibilité de telles adaptations dans l'organisation et le déroulement des études.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaël Le Bohec :

Il ne faut pas que les charges financières entraînées par la mobilité soient un facteur de renonciation aux études, notamment pour les étudiants redirigés vers d'autres académies que celle où ils ont passé leur baccalauréat. Il convient de réfléchir à l'impact financier, pour les étudiants et leurs familles, de la mobilité que ce projet de loi vise à encourager, conformément aux engagements pris par le Gouvernement dans le cadre du plan Étudiants présenté en octobre 2017. Par cet amendement, je demande au G...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

... projet de loi, de la possibilité pour eux d'obtenir une chambre dans une résidence universitaire. Il n'en reste pas moins que les jeunes, spécialement ceux qui viennent d'une famille modeste, auront besoin de moyens supplémentaires s'ils doivent partir étudier loin de leurs parents. Aussi devrions-nous sérieusement étudier l'idée des bourses de mobilité. Cela permettrait aux jeunes de suivre les études qu'ils veulent, en allant là où il y a de la place pour eux. J'y insiste : la plupart des familles n'ont pas les moyens de financer un enfant qui doit étudier ailleurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié :

...n licence choisit son parcours en fonction de son appétence pour la formation qu'il veut suivre. Il peut formuler des voeux dans le cadre que nous avons défini à l'article 1er. Dans ce cas, il n'est pas interdit d'envisager la question de l'université que l'on choisit. Par ailleurs, une bourse peut être attribuée pour l'année de master 1 ou de master 2 – soit la quatrième ou la cinquième année d'études. Lorsque l'on change d'académie à ce moment-là pour évoluer dans son parcours universitaire, on peut bénéficier d'une bourse de 1 000 euros. Cette mesure a déjà été prise par le Gouvernement : il ne sert à rien de le faire à nouveau dans le cadre de ce projet de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Cet amendement tend à demander au Gouvernement un rapport sur l'orientation des étudiants entre les études secondaires et les études supérieures. Nous entendons ainsi montrer l'importance que nous accordons à l'orientation. Nous savons que c'est la « pierre angulaire » de la réussite des étudiants, pour reprendre une expression figurant dans l'exposé des motifs de ce projet de loi. Comme cela a déjà été dit à de nombreuses reprises au cours de notre discussion, il y a de grands progrès à accomplir e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...ujours d'autres instruments à leur disposition. Cet amendement propose que le Gouvernement remette au Parlement, avant le 1er juillet 2018, « un rapport détaillé présentant la réalisation des premières phases de la procédure de préinscription », et les premières étapes de l'application de la nouvelle plateforme Parcoursup, destinée à remplacer la plateforme APB. Nous pensons qu'en raison des inquiétudes exprimées par le Conseil d'État dans son avis et de ce que nous avons entendu par ailleurs – craintes, doutes, scepticisme de tel ou tel acteur du monde universitaire – , la vigilance est requise en la matière. Il faut donc que la représentation nationale dispose d'un premier éclairage le plus tôt possible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Ils reflètent tout de même des inquiétudes légitimes, et les questions qu'ils soulèvent le sont tout autant. Ainsi, est-ce que Parcoursup répondra aux problèmes d'orientation qui se posent ? Et nous demandons un rapport, parce que c'est notre rôle de député dans ce nouveau monde d'évaluer ce dispositif comme toutes les politiques publiques. Pourquoi fixer la remise du rapport au 1er juillet 2018 ? Parce qu'il ne faut pas attendre octobre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Le coût moyen d'un étudiant à l'université pour les finances publiques est de 10 390 euros par an ; il est de 15 100 euros pour un étudiant de classe préparatoire aux grandes écoles. De cette différence de moyens résultent des conditions d'études inégales : les effectifs des classes préparatoires sont, eux, limités, les professeurs mobilisés à plein temps sur les activités d'enseignement ; le nombre d'heures de cours est beaucoup plus important et l'encadrement individualisé très fort. Or, la composition sociale des deux formations diffère. Les effets de sélection sociale, fort bien documentés par la sociologie française depuis plusieurs...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

...it au final à Rouen. Cette décision qui relève du fait du prince est scandaleuse sur la forme et sur le fond. Scandaleuse sur la forme, parce qu'elle décrédibilise la parole politique : comment continuer à croire en la parole des élus et de ceux qui détiennent le pouvoir ? Scandaleuse sur le fond, parce que la décision d'implantation du CROUS de Normandie à Caen avait fait l'objet d'une longue étude, que la fusion des deux Normandie s'était faite sur la base d'une juste répartition des services de l'État, ceux de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur étant fléchés sur Caen. La perte du CROUS de Normandie met en danger notre territoire, car demain – qui sait ? – nous pourrions aussi découvrir le déménagement du rectorat dans la presse. C'est intolérable. Les élus, les étudiant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Trop souvent, par le passé, on a oublié que l'objectif des études était d'acquérir un savoir, une instruction, et pas vraiment une éducation. Si je ne fais pas de procès d'intention, la suppression des mots : « l'émancipation sociale et culturelle des étudiants », à l'alinéa 2 de cet article 2 bis, me semble plus sage. Il s'agit d'une précaution visant à éviter toute tentation de succomber à un autre objectif. Je vous rappelle les mots de Vincent Peillon, anc...