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Cet amendement a pour objectif d'inscrire le dispositif d'information et d'orientation mis en place pour les candidats lors de la pré-inscription sur Parcoursup dans un parcours global d'accompagnement des lycéens et étudiants de premier cycle. La formulation actuelle ne garantit pas la mise en place d'un continuum à même de garantir la cohérence des messages délivrés. Cet amendement fait suite au constat dressé par le médiateur de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur dans son rapport pour l'année 2016, qui insiste sur la discordance entre les messages délivrés au moment de l'inscription et la politiq...
... conscience du problème. De la même façon, un certain nombre de nos collègues de la commission des lois se sont rendus en prison. C'est une bonne chose de prendre conscience de la réalité, cela permet ensuite de légiférer plus efficacement. Finalement, le grand manque de ce projet de loi est son volet social, qui est pourtant, comme cela a été dit tout à l'heure, la condition de la réussite de l'étudiant. Or, madame la ministre, qu'y a-t-il dans votre projet de loi qui empêche les étudiants d'être contraints de travailler durant leurs études ? Nous savons que c'est un facteur d'échec !
Qu'y a-t-il dans votre projet de loi à ce sujet ? Rien. Pourtant, c'était facile de réduire l'échec en licence qui s'explique par les jobs étudiants ! Voilà, madame la ministre, vous passez finalement à côté de l'enjeu, avec ces raisonnements boutiquiers.
Cet amendement précise les informations devant obligatoirement être portées à la connaissance du futur étudiant afin de mieux le guider dans ses voeux et le choix de sa carrière future. De même, fournir au futur étudiant le taux d'insertion professionnelle selon le niveau universitaire ainsi que le salaire moyen à six et douze mois, selon la nature du contrat de travail, lui permettra d'avoir une idée de sa vie future.
On demande aux étudiants certains prérequis, mais il peut être également nécessaire que les étudiants attendent certains prérequis de la filière dans laquelle ils désirent s'inscrire. Tel est le but de cet amendement : l'étudiant doit pouvoir émettre un voeu, faire son choix en disposant de l'ensemble des chiffres appropriés. L'université poursuit bien sûr un but d'éducation généraliste, mais elle vise peut-être aussi,...
Il peut également mettre un terme à la sélection par l'échec, car il contribue à briser le mythe selon lequel tout bachelier peut s'inscrire n'importe où, sans aucun problème, et avoir sa chance de réussir. Nous savons tous ici que même si cela peut arriver, ce ne sont que de rares exceptions, parce que pour les étudiants ayant d'abord suivi une certaine filière puis s'inscrivant ensuite dans une autre très différente, par exemple en choisissant de faire médecine après un bac pro, le taux d'échec est très important. L'amendement no 23 vise à donner à l'étudiant toutes les clés de compréhension : il est assez grand pour faire, le moment venu, un choix éclairé pour son orientation s'il a conscience de ce qui l'att...
Le but n'est pas de rigidifier, mais d'attirer l'attention sur la nécessité de montrer aux étudiants les débouchés de la filière dans laquelle ils veulent s'inscrire. Les écoles, notamment les grandes écoles, démarchent les étudiants en leur indiquant le montant du salaire auquel on peut prétendre avec leurs diplômes. Si l'on veut revaloriser l'université par rapport aux grandes écoles, il est nécessaire d'indiquer aux étudiants le niveau de salaire six mois ou un an après la fin de la formatio...
Je vous présente mon cas personnel, comme je l'ai précisé. Si l'étude d'impact et le règlement pouvaient prévoir que cette indication soit donnée aux étudiants, cela constituerait une avancée, sans rendre la loi rigide.
Pour nous, ces amendements sont frappés du sceau du bon sens. Loin de nous l'idée d'opposer l'aspect culturel et l'aspect utilitaire de la formation, les deux devant bien entendu fonctionner ensemble, mais nous connaissons tous des étudiants qui partent un peu à l'aventure sans savoir où ils vont. Nous considérons que c'est une très bonne chose de leur indiquer concrètement les débouchés d'une filière. C'est une façon utile de diriger les étudiants, qui ont souvent besoin de ces conseils.
L'inégalité des jeunes face à la réussite dans un environnement scolaire et universitaire complexe, l'obstacle qu'elle constituait à la réalisation de leurs aspirations étaient déjà clairement posés. Depuis quarante ans, que s'est-il passé ? Le nombre d'étudiants inscrits dans le supérieur a été multiplié par trois.
...e nationale de préinscription détaillée à l'alinéa 5 de l'article 1er. On y lit notamment la phrase suivante : « Au cours de cette procédure, les caractéristiques de chaque formation sont portées à la connaissance des candidats ». Nous souhaiterions insérer les mots « et les exigences pédagogiques » après le terme « caractéristiques ». Nous souhaitons apporter cette précision pour que les futurs étudiants puissent s'orienter clairement et précisément. Les exigences pédagogiques renvoient en effet aux compétences particulières, aux acquis et aux prérequis qui seront attendus – je reprends là des mots abondamment utilisés au cours de nos échanges – des futurs étudiants pour qu'ils réussissent et qu'ils s'épanouissent dans les formations qu'ils auront retenues. Il ne s'agit pas de faire une liste à...
...ches, des découvertes, des performances ; un lieu d'épanouissement intellectuel et culturel ; un lieu de rencontres, de vie en commun, de solidarité, d'engagements associatifs et sportifs. Cette promesse d'épanouissement est-elle accessible à l'ensemble des jeunes Français ? À cette question, les chiffres répondent d'eux-mêmes : le taux d'échec est de 60 % en première année de licence ; 20 % des étudiants quittent chaque année l'enseignement supérieur sans diplôme. Ce sont autant de personnes qui ont perdu du temps, bien souvent leur motivation, et parfois la confiance en soi. La très grande majorité des étudiants concernés ne l'est pas par le fruit du hasard, mais par déterminisme. Ce sont ceux qui ont été les moins armés pour réussir. Ceux qui n'ont pas le même bagage que les autres, le même c...
...iption, à Issy-les-Moulineaux ou à Vanves, plusieurs familles dont les enfants avaient mûri un projet, parfois obtenu leur bac avec mention, et se sont retrouvés sans aucune solution, plongés dans le désarroi et l'inconnu. C'est cette situation inacceptable qui a conduit le Président de la République à demander au Gouvernement de conduire une réforme tournée vers l'orientation et la réussite des étudiants dans le supérieur, avec une méthode qui est la marque de ce gouvernement et de cette majorité : la concertation, avec onze groupes de travail, cinquante-cinqréunions de l'ensemble des acteurs du supérieur et du secondaire, des centaines d'heures de travail. Vous êtes parvenue, madame la ministre, à donner à cette pluralité d'acteurs la capacité de s'exprimer, et je veux une nouvelle fois vous fé...
Notre pays manque d'étudiants en master et en doctorat. Il doit pourtant élever son niveau de qualification pour former des jeunes aux nouveaux enjeux, aux nouveaux métiers, et les insérer durablement dans l'emploi. Le défi est donc de faire réussir le plus grand nombre en licence pour permettre à ceux qui le souhaitent de poursuivre leurs études. Oui, notre choix est bien d'informer les bacheliers de la réalité concrète qu...
L'amendement n'apporte pas grand-chose, car de nombreux dispositifs existent déjà pour informer les lycéens et les futurs étudiants. Je n'en vois donc pas l'intérêt. Il a été question tout à l'heure du découpage en semestres de l'enseignement. Dès lors, comment votre système de sélection basé sur le « oui mais » peut-il marcher ? En effet, toutes les formations ne disposent pas d'un premier semestre interchangeable avec le deuxième ! Des gens pourront-ils obtenir leur diplôme en milieu d'année universitaire, parce qu'ils au...
J'ai par ailleurs déposé un amendement visant à exonérer de la « contribution vie étudiante » les étudiants réfugiés ou demandeurs d'asile. Il me semble que, du fait de la difficulté de leur situation, très précaire, ils n'ont pas à s'en acquitter.
Le second amendement est justement lié à la suppression du régime étudiant de Sécurité sociale et au rattachement des étudiants au régime général de l'assurance maladie, dont le conseil d'administration prévoit aujourd'hui la représentation en son sein des seuls syndicats de salariés. Avec l'affiliation de plusieurs millions d'étudiants, il me semble légitime que ces derniers puissent eux aussi y être représentés. Ils pourront ainsi faire remonter d'éventuelles difficul...
Oui, c'est du chantage, je vous l'accorde, mais c'est pour le bien des résidences universitaires, pour éviter que les étudiants ne vivent dans une sorte de misère et dans une insalubrité qui ne sont pas acceptables dans la cinquième puissance mondiale.
Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le président de la commission des affaires culturelles, monsieur le rapporteur, mesdames et messieurs les députés, la commission des affaires sociales s'est saisie pour avis des articles 3 et 4 du projet de loi. L'objectif d'accompagnement de chaque étudiant vers la réussite ne peut être atteint sans inclure le sujet essentiel de la santé. Seule la garantie de conditions de vie à la hauteur des besoins permettra d'atteindre cet objectif. Face à un certain nombre de constats d'échec du système actuel, les articles 3 et 4 proposent de supprimer le régime de Sécurité sociale dérogatoire des étudiants aux mutuelles étudiantes et d'instaurer une nouvelle...
Madame Le Grip, la précision que vous proposez d'insérer n'a pas à figurer dans la loi, car il s'agit du cycle supérieur. Tout le travail sur l'orientation, particulièrement les exigences pédagogiques attendues dans le supérieur, sera effectué dès le lycée. L'accompagnement personnalisé, déjà mis en place, sera approfondi pour préparer les futurs étudiants à suivre leurs études dans le supérieur. À l'heure actuelle, ils ne sont en effet pas préparés à suivre des cours en amphithéâtre et à prendre des notes. Les exigences pédagogiques ne doivent pas apparaître dans cette loi, mais devront être rappelées dans les circulaires pour le secondaire. Monsieur Bernalicis, moi aussi j'ai fait des réunions Tupperware avec des étudiants : beaucoup d'entre eu...