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...droit de tirage de mon groupe pour cette commission d'enquête à partir de l'expérience que j'ai connue dans mon département, dans ma ville, à Dieppe : celle de dysfonctionnements, pour pas dire des drames humains, qui se sont révélés notamment lors de la dernière rentrée, et conscient que j'étais – je le résume avec mes mots et d'une manière simple pour ne pas être trop long – que nous avions des AESH et des AVS en situation précaire, avec des salaires qui faisaient le yo-yo et des visions de très court terme sans mômes, et des mômes sans AVS. C'est ce qui a motivé mon engagement sur ce dossier et l'envie d'approfondir le sujet au plan national afin d'établir d'un diagnostic partagé sur ce qui va et sur ce qui ne va pas, et surtout de dégager des propositions. J'espère qu'elles seront largemen...
...» est une porte d'entrée pour faire des propositions. En l'occurrence, je considère que vos propositions sont particulièrement intéressantes et constructives. On sait qu'il faut toujours du temps pour cheminer, mais je pense que l'expression attire des propositions nouvelles, qui sont, à mes yeux, des propos plus construits que lors des premières auditions que j'ai eu l'occasion de faire avec des AESH. Je trouve cela très satisfaisant et je vous en remercie. Je pense que de nombreuses questions vont vous être posées, à commencer par celles de monsieur le rapporteur.
...ement de la commission d'enquête, notamment les propositions de lois Bouillon et Pradié. Si l'on ne veut pas que le rapport aille à la corbeille, il nous faut fixer des paliers, notamment sur l'urgence. À cet égard, j'aimerais vous entendre plus en détail sur ces paliers d'urgence : formation, temps de travail, salaires. Par ailleurs, je n'arrive pas à me faire une opinion sur l'intervention des AESH sur les temps saucissonnés de l'enfant en situation de handicap : temps scolaire, temps périscolaire, temps du midi et même temps de sortie, à dimension pédagogique ou non. J'ai bien compris que ce n'était pas le seul espace pour donner un temps de travail effectif et, au bout du compte, un statut plein et entier aux AESH. Mais, quand on dit qu'il est important de respecter la relation intuitu pe...
...s difficultés rencontrées non pas sur le terrain mais quant à votre statut, votre rémunération et votre formation. J'ai retrouvé dans ce que vous avez dit ce que j'ai souvent voulu exprimer ici. Je n'ai pas de nombreuses questions. Non que je prétende connaître parfaitement votre fonction, parce que je ne suis pas votre place, mais parce que j'ai moi-même été directrice d'école et j'ai une fille AESH. Je peux donc vous dire que nous discutons régulièrement de ce sujet ! J'ai tout de même une petite question. Que pensez-vous de l'intervention sur le temps périscolaire ?
Quel est le retour de vos collègues qui ont pu expérimenter des PIAL ? C'est ce qui nous intéresse, concrètement. Hier, un IEN-ASH nous a dit que l'expérimentation dans son département a été réussie dans le pôle collège parce que deux AESH ont été ajoutés, mais moins réussie dans le pôle primaire où trois AESH ont été ajoutés. Je précise que dans cette expérimentation, il ne s'agissait pas de prendre les AESH en place pour les redistribuer, mais d'en ajouter. C'était donc relativement intéressant. Mais comment cela s'est-il passé ailleurs, puisqu'il n'y avait pas de directive ?
...r fortement – et légitimement – les parents et qui doit nous interpeller, au-delà de la question des compétences. J'aimerais aussi vous entendre sur trois autres sujets, dont le temps périscolaire. Par ailleurs, le métier n'est pas attractif et le vivier s'éteint. Vous avez expliqué les raisons qui conduisent à cela. En ouvrant le concours, ne risque-t-on pas d'assécher plus encore le vivier des AESH ? Il me semble que Christophe Bouillon avait lui aussi en tête cette question, qui appelle une réponse simple et claire. Enfin, avez-vous, y compris en lien avec les organisations syndicales ou les gens qui vous entourent, évalué le coût que représenterait la titularisation ? On nous posera cette question de toute façon et nous devrons nous-mêmes chiffrer, si vous n'êtes pas en mesure de le fair...
C'est vrai pour les AVS et pour les contrats aidés, mais pour les AESH, la loi le permet. Après, il peut y avoir des problèmes d'horaire, elles ne sont peut-être pas salariées, mais un contrat de droit public le permet.
Mesdames, monsieur, vous savez ce qui a motivé la création de cette commission d'enquête. Après les auditions nationales où nous avons entendu les représentants de collectifs d'AESH et d'AVS, nous souhaitons aujourd'hui faire un focus concret, de terrain, sans filtre et même sans précautions oratoires. Il nous semble utile de nourrir la réflexion de notre commission d'enquête de votre vécu afin de faire progresser la cause et les objectifs de la loi de 2005, la situation des enfants en situation de handicap et des intervenants que vous représentez.
Vous avez dit que vous étiez à la fois des pédagogues, pour aider à comprendre le français ou les maths, éducateurs et accompagnateurs, pour les actes de la vie quotidienne. Si l'on compare avec les éducateurs spécialisés, puisque vous avez déjà un diplôme en petite enfance, à quel niveau faudrait-il situer les AESH, compte tenu de ce que vous faites et des compétences nécessaires ?
J'ai été alertée cette semaine sur le cas particulier d'un enfant malvoyant et scolarisé, qui a bien sûr droit à un AVS. Son père, muté à l'étranger, emmène toute sa famille. L'enfant sera scolarisé dans une école française, mais on lui refuse l'accompagnement par un AESH. Est-ce normal ? Un recours est-il possible ?
Il est très bien que les enfants handicapés participent aux voyages scolaires de leur classe. Pour cela, ils doivent être accompagnés ; ne risque-t-on pas des difficultés quand des AESH, en raison de contraintes personnelles, ne pourront pas accompagner l'enfant ?
Mes chers collègues, notre commission poursuit ses travaux en recevant deux représentants de l'Union nationale des syndicats de l'éducation nationale CGT (UNSEN-CGT Éduc'action) : Mme Hélène Elouard, accompagnante d'élèves en situation de handicap (AESH) et animatrice du Collectif AESH national CGT, et M. Yvon-Yvan Barabinot, professeur de lycée professionnel en établissement régional d'enseignement adapté (EREA). Madame, monsieur, je vous souhaite la bienvenue. Dans un récent numéro de la revue Perspectives Éducation Formation éditée par votre syndicat, vous évoquez, à l'appui de vos revendications, des « pratiques illégales d'annualisation d...
Comment définiriez-vous une bonne relation entre un enseignant et un AESH ? Vous avez indiqué que celle-ci pouvait être déficiente par endroits ; selon vous, que faudrait-il pour la rendre efficace ? Vous avez par ailleurs évoqué un manque de formation, dès lors comment recevez-vous la proposition de désigner des AESH référents, dédiés au suivi des accompagnants, que ceux-ci soient attachés à suivre les nouveaux arrivants dans la fonction, ou à l'occasion d'un changem...
...s donner lecture de la question que je me propose de poser à Mme la ministre. « J'appelle l'attention de monsieur le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur la nécessaire création d'un véritable statut pour les accompagnants des élèves en situation de handicap. Alors qu'ils sont des acteurs indispensables à la réussite de l'inclusion des enfants handicapés au sein de l'école, les AESH sont dans une situation de précarité inacceptable. Au-delà de la faible rémunération et du manque de reconnaissance que cela induit ils ne peuvent se projeter dans l'avenir. « Dans un communiqué, le ministère de l'éducation nationale a annoncé l'instauration d'une formation de 60 heures annuelles pour les AESH, mais aucune précision n'a été apportée sur les modalités pratiques. Dans cette profes...
À l'écoute de votre témoignage, madame, j'ai décelé en creux beaucoup de souffrance chez les AESH ainsi qu'un défaut de reconnaissance. Ce manque de reconnaissance est aussi le fait des enseignants, car parfois chacun travaille trop en silo. Pour avoir été médecin généraliste, j'ai pu m'entretenir avec beaucoup de femmes qui se dévouaient à ces enfants handicapés. Comment concevez-vous une meilleure articulation entre le travail des enseignants et celui des AESH, dont vous dites qu'ils sont ...
Alors que j'étais encore enseignante, je militais déjà pour le statut d'AESH. C'est pourquoi vos propos m'ont quelque peu heurtée, mais je pense qu'ils étaient de portée générale. Je partage avec vous l'idée de l'urgence d'un statut des accompagnants, de leur formation et de celle des enseignants, du recrutement et des perspectives d'avenir des AESH. Lors de l'examen du projet de loi pour une école de la confiance, j'ai déposé plusieurs amendements portant sur ces sujets...
J'ai entendu vos réserves sur les PIAL, que je peux partager, mais la mutualisation a été présentée comme un outil visant à augmenter le nombre d'heures allouées aux AESH ; comment résoudre cette contradiction ? Les parents des élèves concernés et les accompagnants s'accordent à dire que lorsque l'on a acquis une compétence pour un handicap particulier, lorsque l'on a bâti une relation de confiance avec un enfant, on souhaite l'accompagner dans la durée ; j'ai reçu des témoignages poignants à ce sujet. Mais comment permettre cela sans établir le principe selon le...
...eux fait comprendre votre fonction et les difficultés qui sont les vôtres et celles des établissements. Jean-Michel Blanquer a indiqué vouloir construire le service public de l'école inclusive, je veux croire que cela sera fait et qu'il y aura quelque chose pour vous. J'ai entendu également que l'instauration des PIAL sera l'occasion organiser des formations communes entre les professeurs et les AESH. Et j'ai aussi entendu qu'une partie au moins des heures invisible sera prise en compte – et je l'espère.
Merci à vous de cet éclairage sans tabou d'un diagnostic utile pour la commission. Si vous avez largement développé les marges de progression du statut des AESH – formation, déprécarisation, statut – vous avez peu évoqué la question de la formation des enseignants. Je souhaiterais vous entendre à ce sujet. Quel est votre avis sur le rythme de création des nouvelles unités :ULIS, unités d'enseignement externalisées, etc. ? Comment peut-on améliorer les choses ? Enfin, j'ai noté votre précision de langage sur les enfants ayant des besoins particuliers. Q...