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Mme la ministre nous garantit que 10 millions d'euros ont été affectés à un plan d'action. Il ne s'agit pas d'un caprice de territoire : vous êtes venue, madame la ministre, avec le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, et le Président de la République, et vous avez pu constater la souffrance des populations, surtout celle des habitants vivant le long des côtes, à cause du chlordécone en Martinique et des sargasses en Guadeloupe. L'achat d'engins a été financé, mais ils ne peuvent pas aller partout, si bien que certaines per...
Dans un rapport, un analyste de Goldman Sachs s'interrogeait en ces termes : « La guérison des patients est-elle un modèle d'entreprise durable ? ». Il expliquait que les gens guéris cessaient d'être des clients de l'industrie pharmaceutique, ce qui n'était pas bon pour elle. Nous proposons de retrouver une souveraineté sur la production de médicaments dans notre pays. En effet, nous avons affaire à une industrie, qui n'en est plus une, car elle est passée d'un projet industriel à un projet purement financier. Les taux de profit sont considérables : 29 % pour AstraZeneca, 27 % pour Sanofi, 34 % pour Merck ; le taux de retour sur investissement est devenu délirant. Cette folie se traduit à Montpellier sur le site de Sanofi où l'on détruit un ...
Cet amendement propose de créer un nouveau programme, intitulé « Souveraineté pharmaceutique », auquel est attribué 1 euro. Il s'agit purement et simplement de socialiser l'industrie pharmaceutique, la recherche biomédicale et la production de médicaments. Si je comprends et partage votre inquiétude face à la multiplication des scandales sanitaires et aux pénuries de médicaments, de plus en plus répandu...
Je reviens à l'amendement précédent, dans lequel, madame la rapporteure, il est question de réduire non pas le budget de l'aide médicale de l'État, mais celui de la prévention. Il me semblait important de rappeler qu'une telle mesure n'a jamais été dans les projets du groupe Socialistes.
J'invite M. Ruffin à une lecture historique de son amendement. Certains pays ont choisi par le passé de nationaliser leur industrie pharmaceutique, d'autres l'ont fait récemment. Je l'engage à comparer le niveau de la santé publique, et notamment l'espérance de vie, dans ces pays avec les nôtres.
En revanche, nous observons des failles nombreuses – j'ai cité les anti-infectieux ; les 536 signalements de rupture de stock ; ces pharmacies qui estiment que 150 médicaments ne sont plus disponibles ; les personnes qui découpent leur médicament en deux pour faire durer le traitement. Cela se passe dans notre pays, pas dans un pays qui aurait fait le choix de la socialisation intégrale de l'outil de production pharmaceutique ! Madame la rapporteure spéciale, vous mettez en avant la nécessité de garantir un environnement stable pour les chercheurs. C'est tout ce qu...
L'aide médicale d'État représentera, cette année, près de 1 milliard d'euros de dépenses. Ce montant, qui est en constante augmentation, couvre l'ensemble des soins prodigués aux immigrés clandestins. Cet amendement vise à mettre fin à ce dispositif, tout en maintenant le remboursement, pour les clandestins, des soins urgents, c'est-à-dire ceux mettant en jeu le pronostic vital. Il représente une économie de près de 1 milliard d'euros par an pour la branche maladie sans pour autant mettre quiconque en danger.
Cet amendement n'a pas été examiné par la commission. Je ne reprends pas l'argumentaire que j'ai développé sur l'amendement no 1324. À titre personnel, j'y suis défavorable.
Le Rassemblement national n'existe pas dans le débat. Vous pouvez me reprocher le contenu de mes amendements, les juger excessifs, mais de nombreux sujets ont été abordés – la Dépakine, le Levothyrox, l'industrie pharmaceutique – et nous participons au débat. Le Rassemblement national ne surgit dans le débat que pour agiter le drapeau des clandestins.
Cet amendement, issu du rapport d'information de M. Cyrille Isaac-Sibille et Mme Ericka Bareigts sur la prévention santé en faveur de la jeunesse, propose de renforcer la politique de prévention de notre système de santé. Il vise ainsi à créer un document de politique transversale relatif à la prévention en santé. Il s'agit d'une recommandation formulée par la Cour des comptes en 2011 qui a été reprise ...
Cet amendement, présenté par Mme Tamarelle-Verhaeghe, a reçu un avis favorable de la rapporteure pour avis que je suis et a été adopté par la commission des affaires sociales. Il a pour objet d'instaurer un document de politique transversale permettant de clarifier les orientations de la politique de prévention ainsi que les moyens qui lui sont alloués et de renforcer la transparence nécessaire au contrô...
Je suis très heureux de présenter cet amendement et je remercie par avance tous ceux qui le voteront. J'y associe Mme Tamarelle-Verhaeghe qui l'a déposé en commission ainsi que Mme Ericka Bareigts avec laquelle j'ai travaillé sur ce sujet. L'amendement reprend, en effet, une des préconisations du rapport que nous avons rédigé, préconisation que l'IGAS formule également. Pour élaborer une politique de prévention, il faut connaître les di...
Je suis très sensible, comme tous ici, à la problématique de la prévention en matière de santé. Celle-ci doit être au coeur de notre système de santé. Je suis également favorable à l'amélioration de l'information du Parlement. Madame la ministre, vous avez relevé la dimension interministérielle des dépenses engagées dans le cadre de la politique de prévention. Lorsque plusieurs ministères sont impliqués, il me paraît intéressant de disposer d'un document budgétaire de politique transversale. Je regrette que la commission des finances ait rejeté l'amendement. À titre personnel, j'y suis favorable.
Notre groupe est très favorable à ces amendements et les votera. Nous allons effectivement franchir un grand pas aujourd'hui : nous disposerons enfin d'un document qui montrera l'investissement réalisé par de nombreux organismes dans le domaine de la prévention, qui nous permettra d'expliquer plus facilement ce qu'est la prévention et ce qu'on peut faire grâce à elle. Je vous rejoins, madame la ministre : montrer ce que fait l'État est u...
Pouvons-nous terminer l'examen des crédits de la mission « Santé », monsieur le président ? Il ne reste que quatre amendements ! Cela éviterait à Mme la ministre de revenir.
Notre ordre du jour appelle l'examen des missions de la seconde partie du projet de loi de finances pour 2019 sur lesquelles la commission s'est saisie pour avis. Au nom des membres de la commission, je vous souhaite la bienvenue, madame la ministre des solidarités et de la santé. Nous examinerons les crédits de la mission « Santé » puis de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances » qui recouvrent l'intitulé de vo...
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, j'ai l'honneur de vous présenter mon avis sur la mission « Santé », dont les deux tiers des crédits sont affectés au programme 183 qui finance en quasi-totalité l'aide médicale de l'État (AME). Le tiers restant, quelque 480 millions d'euros, finance le programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins ». C'est sur la question ...
Madame la présidente, madame la ministre, j'évoquerai brièvement trois points. S'agissant de l'AME, le groupe de La République en Marche vous est très reconnaissant, madame la ministre, de votre constance. Vous avez fait preuve de courage en maintenant les moyens nécessaires à cette noble mission. Elle répond à un double objectif : humanitaire mais aussi de santé publique car beaucoup des soins réalisé...
Madame la ministre, nous constatons que la mission « Santé » est dotée de l, 42 milliard d'euros au lieu de 1,38 milliard l'an dernier et que les deux tiers de ses crédits sont consacrés à l'aide médicale d'État, autrement dit près de 900 millions d'euros. Les quatre agences sanitaires financées par le programme 204 ont connu entre 2013 et 2017 une baisse de 38 % de leurs crédits. Après une légère haus...