Interventions sur "OTAN"

305 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...oie dix ans en arrière, après l'embuscade de la vallée d'Uzbin où dix de nos soldats, dont huit du 8e régiment parachutiste d'infanterie de marine (RPIMa) de ma ville de Castres, étaient tombés. Ceci nous montre avec un certain écho combien ces questions de défense, de sécurité et de lutte contre le terrorisme sont éminemment importantes. Je ne vais pas revenir sur l'assemblée parlementaire de l'OTAN, son rôle ; 270 parlementaires venant des 29 pays membres de l'Alliance, 18 parlementaires français, 11 députés, 7 sénateurs, et le travail que nous essayons de conduire ensemble pour faire valoir les options des parlements et pas un contrôle, mais en tout état de cause, certaines visions parlementaires sur les questions des enjeux de l'Alliance. Je voudrais revenir sur la déclaration du Préside...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Dubois :

L'initiative de cette audition s'inscrit dans une actualité particulièrement lourde en matière militaire. Le groupe Les Républicains (LR) souhaite se joindre aux hommages rendus à nos treize soldats morts lundi soir au Mali lors d'une opération de combat menée contre des groupes djihadistes. En deux semaines, c'est la seconde fois que l'OTAN est présente au sein de nos débats à l'Assemblée. La semaine dernière, l'Assemblée nationale a ratifié le protocole permettant à la Macédoine du Nord de devenir le trentième État membre de l'Alliance. L'intervention de la Turquie, notre allié au sein de l'Alliance, au nord de la Syrie un mois auparavant a remis l'OTAN, son utilité et sa finalité même au cœur des débats. Ce débat, qui nous paraît ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...m'associe à ce qui a été dit par nos collègues sur la disparition de nos treize soldats. J'ai moi-même perdu un neveu dans cette affaire. Nous pouvons analyser les problèmes actuels à la lumière de deux séries d'évènements très différents. D'abord, un évènement ancien, sur lequel je crois que nous devons jeter un coup de projecteur, qui est la démarche que nous avons faite en 2009 en regagnant l'OTAN. Nous devons nous interroger sur la façon dont nous avons géré cette affaire. Le président Sarkozy estimait qu'on pouvait voir l'OTAN de deux façons : comme l'organisation par laquelle les Américains exercent non seulement une protection, mais une tutelle sur les Européens – c'est un peu le réflexe spontané que nous avons en France – ou comme l'organisation dans laquelle les Américains sont confr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Notre réunion de ce matin se tient opportunément avant le sommet de l'OTAN de la semaine prochaine et une semaine après que la discussion dans l'hémicycle à propos de l'adhésion de la Macédoine du Nord à l'Alliance. À cette occasion, j'avais d'ailleurs questionné la pertinence d'une Alliance qui a renoncé en août 2013 à tirer les conséquences du franchissement de la fameuse ligne rouge fixée à Bachar el-Assad par le président américain. J'avais également interrogé le fo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

...l est utile de rappeler d'abord que les questions que nous nous posons aujourd'hui ne remettent pas en doute le caractère d'allié que sont pour nous les États-Unis d'Amérique. Les États-Unis sont des alliés historiques. Ils savent ce qu'ils doivent à la France dans leur fondation et nous savons ce que nous devons aux États-Unis dans la liberté qui est la nôtre encore aujourd'hui. Les doutes sur l'OTAN ne sont pas des doutes sur les États-Unis d'Amérique, mais plus une volonté du président des États-Unis d'Amérique actuel, Donald Trump, lorsqu'il a exprimé des réserves sur l'article 5 de la charte de l'Atlantique Nord en disant : « est-il est bien nécessaire d'aller mourir pour le Monténégro ? » Personnellement, je ne sais pas si l'OTAN est en état de mort cérébrale, mais ce qui est certain, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Clément :

...70e anniversaire du traité de l'Atlantique Nord, il est en effet important de s'interroger, mais n'est-il pas déjà trop tard pour qui veut croire encore à l'efficience de ce traité ? Un simple regard sur les quinze dernières années devrait nous alerter. En 2003, les Américains envahissaient l'Irak sous un prétexte fallacieux et provoquaient le chaos actuel que nous connaissons au Proche-Orient. L'OTAN laissa faire et 16 pays membres de l'Union européenne y participèrent. Plus tard, les mêmes, mais pas seuls, déclenchèrent une guerre en Libye dont l'issue n'est toujours pas trouvée, provoquant la déstabilisation de l'État libyen, la fuite de sa population, dont nombreux sont ceux qui périssent en mer aujourd'hui. En 2015, ce sont encore les Américains, seuls cette fois, qui remirent en cause l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Depuis le début de cette séance, je trouve notre discussion d'une étrange sérénité par rapport aux enjeux géopolitiques actuels et aussi aux discussions qui existent réellement sur l'idée même de quitter l'OTAN pour la France, mais peut-être pour d'autres. Même Emmanuel Macron dans The Economist a prononcé cette phrase : « ce que nous sommes en train d'expérimenter, c'est la mort cérébrale de l'OTAN ». Pour ma part, je ne parlerai pas de mort cérébrale, mais il me semble qu'à l'occasion de ce 70e anniversaire de l'OTAN qui va être fêté au mois de décembre, le moins que l'on puisse dire est que l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...nistes, vous la connaissez également. Vous savez que dès l'origine, nous étions contre cette organisation et ce traité de l'Alliance atlantique, mais, aujourd'hui, démonstration est faite que ce qui a été porté et dit pendant des décennies se démontre. Il n'y a plus personne, en tout cas, je n'en ai pas entendu ce matin, pour faire la démonstration que les Américains n'étaient pas la tutelle de l'OTAN. Il n'y a plus personne, en tout cas, je n'en ai pas entendu ce matin, pour nous expliquer que tout ce qui est dit sur les achats d'armes, sur le contrôle par les États-Unis de l'ensemble des communications, sur les décisions concernant les interventions de l'OTAN, ne sont pas sous l'autorité du président des États-Unis. Il n'y a personne pour l'avoir dit. En tout cas, je ne l'ai pas entendu dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin :

Je m'associe à l'hommage rendu à nos soldats morts au combat. Membre fondateur de l'OTAN, la France n'a pourtant pas hésité à quitter cette instance en 1966 sous l'impulsion du général de Gaulle. Un coup d'éclat diplomatique, une décision qui s'inscrit en fait dans la volonté de doter la France d'une politique de défense indépendante. En quittant le commandement militaire intégré de l'OTAN, le général de Gaulle cherchait moins à réformer l'Alliance qu'à mener la politique étrangère d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Liso :

...nanimité des 27 bloque toute avancée. Néanmoins, plusieurs succès multilatéraux ou bilatéraux sont à noter ; je pense à la coopération structurée permanente, le Fonds européen de défense ou encore le futur avion de combat franco-allemand. Cette méthode à petits pas donne quelques résultats, mais quelle est notre réelle capacité d'intervention européenne ? Bien que capable d'intervention rapide, l'OTAN est fragilisée par des logiques d'État imprévisibles. Face à des crises mondiales complexes, nous devons être davantage mobilisables, sans pour autant former une armée stricto sensu. L'idée d'un porte-avions européen que l'on évoque en ce moment mériterait discussion. Mes questions sont les suivantes : que deviendrait l'OTAN dans le cas d'une Europe de la défense ? Malgré le faible budget...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

...re de bouger les lignes puisque cela a créé les deux choses que l'on redoute la plupart du temps : la France est souvent perçue comme arrogante et deuxième chose, c'était dans un contexte. Le président a parlé de la nécessité d'une alliance stratégique avec la Russie. Or, comme cela a été rappelé, ce n'est pas partagé par l'ensemble des pays, notamment de l'Union européenne, et à l'intérieur de l'OTAN. Ce n'était pas la meilleure manière de ne pas créer un climat anxiogène pour certains pays. Je rappelle aussi que les Américains ne sont pas si peu présents en Europe. J'ai cru comprendre que Donald Trump avait annoncé un exercice militaire important en avril-mai où il va transporter 20 000 hommes en Europe pour montrer, notamment aux pays de l'Est, que l'Amérique est bien présente à leurs côté...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

Je m'associe évidemment à tous les hommages qui ont été rendus à nos soldats tués. Je voudrais témoigner aussi notre infinie reconnaissance, comme l'a dit le Premier ministre hier, à nos forces armées. L'interview du Président de la République au journal The Economist s'agissant de l'OTAN a fait grand bruit. Il a obligé beaucoup de nos partenaires à prendre position. Il faut certainement s'en réjouir. À ce propos, je voudrais justement citer l'interview ce matin même de notre ministre Jean-Yves Le Drian dans La Provence, qui dit : « La semaine dernière, avec mon homologue allemand, nous avons mis une proposition simple sur la table : confier à des personnalités politiques u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Je vous renvoie à des textes du général de Gaulle avant 1966, notamment la lettre écrite au président américain. C'était il y a plus d'un demi-siècle et il avait anticipé le caractère multipolaire du monde. Ce qui est fascinant, c'est que 53 ans après, nous sommes en train d'essayer de comprendre pourquoi l'OTAN explose en plein vol, mais c'est tout simplement parce qu'un outil de défense n'est qu'au service d'une politique étrangère. C'est d'ailleurs parce que Donald Trump a sa propre politique étrangère qu'il n'est pas d'accord avec ce qu'a fait l'OTAN. C'est parce que la Turquie a sa propre politique étrangère qu'elle s'exonère de ses responsabilités. Malheureusement, la France, qui avait pu conquérir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Clapot :

Je vais associer à ma question Nicole Trisse, présidente de la délégation française à l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe qui a dû s'absenter. Cette question concerne la Russie. La Russie, cela a été dit, reste pour 11 pays de l'OTAN la menace principale et l'OTAN, l'organe protecteur et salvateur. La France en revanche travaille à réduire la défiance avec la Russie. Ce dialogue entre l'OTAN et la Russie existe à travers le conseil OTAN-Russie (COR). Vous l'avez dit, les points de divergence et les points de convergence sont connus et gérés par cet organe qui, hélas, est en panne. Mais sur le terrain, les exercices ont un for...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnissa Khedher :

Je m'associe aux hommages rendus à nos treize soldats. J'ai une pensée émue pour leurs familles et pour leurs frères d'armes. J'aimerais vous poser une question sur l'avenir de l'OTAN et sur les enjeux futurs auxquels nos pays, nos continents, vont être confrontés. Chaque jour, nous prenons de plus en plus conscience du réchauffement climatique et de ses conséquences sur notre sécurité. Certaines d'entre elles sont déjà des réalités dans plusieurs régions du monde et impactent directement les populations. Elles font partie de notre discussion au sein de l'assemblée parlementai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière :

J'ai écouté avec beaucoup d'attention les interventions des trois experts que nous avons invités. Leurs propos étaient très intéressants, mais parfois aussi bien lénifiants, prudents. Le contraste est frappant avec ce qu'a dit, à tort ou à raison, le Président de la République dans cette fameuse interview à The Economist en affirmant que l'OTAN est en état de mort cérébrale. Il faut voir la portée de ces propos. Quelqu'un qui est en état de mort cérébrale, soit on le débranche, soit on continue à le perfuser en glucose, mais il n'y a pas de troisième solution. On voit bien l'écart entre ce que nous ont dit les experts et ce que laissent imaginer les propos du Président de la République. En tout cas, sans aller aussi loin q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

...es déclarations du président Emmanuel Macron, je dois dire qu'il y a plus qu'un bruit de fond, plutôt, un vrai questionnement qui se fait entendre parmi nos partenaires européens sur la posture américaine, l'absence de concertation, mais aussi le tropisme américain par rapport à l'Asie, et plus particulièrement la Chine. L'interrogation porte sur la volonté des Américains et donc la capacité de l'OTAN à réellement protéger les pays européens. J'ai bien entendu ce que vous disiez sur le fait que l'OTAN est plus un outil militaire qu'un forum politique. Néanmoins, on voit bien que la question se pose, comme l'a dit ma collègue, Mme Clapot, sur le lien entre la politique étrangère et l'action militaire. Quant à la Russie, son représentant a appelé de ses vœux à la reprise du dialogue entre l'OTA...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer :

...OR avait été créé en 1997 et a été suspendu en 2014 en mesure de rétorsion par rapport à cette élection en Crimée dans le Donbass. Ne s'agit-il pas d'un outil qui pourrait nous être utile ? Un peu comme le disait Natalia à l'instant, pour envisager des formes de coopération et peut-être même se tourner sur le flanc sud, comme le disait notre collègue et président de la délégation française à l'AP-OTAN, Philippe Folliot. Le COR, je crois, continue quand même à fonctionner sous forme d'un dialogue limité, structuré et circonstancié.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSéverine Gipson :

...lles et leurs frères d'armes. Ma question s'adresse à M. Jean-Pierre Maulny. Vous mentionniez l'article 4 de la concertation. Or, nous l'avons vu, celui-ci n'a pas été mis en œuvre suite à l'offensive turque en Syrie. Comment, selon vous, faire en sorte que la concertation se trouve au cœur du mode de fonctionnement de l'Alliance ? Faut-il aller jusqu'à changer les modes de décision au sein de l'OTAN pour garantir un dialogue préalable à toute intervention militaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

...dans la définition des objectifs et des menaces – est-ce le flanc sud ou est-ce le flanc est qui est le plus important ? – et la difficulté de promouvoir l'autonomie stratégique européenne au sein de l'Union européenne, où l'on a finalement la même difficulté à prioriser les menaces et à se mettre d'accord sur les objectifs et les moyens. Je ne pense pas qu'il y ait une différence majeure entre l'OTAN et l'Alliance face à la définition de la menace et des périls. Ma question est simple : comment dépasser ces intérêts nationaux extrêmement divergents ? Comment faire face au désengagement éventuel des États-Unis ? J'ai été frappé par ce que disait Camille Grand sur le fait que l'on assistait à une forme de remontée en puissance de la présence américaine ; l'exercice Defender prend la suit...