Interventions sur "additif"

120 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Vous proposez, chère collègue, de restreindre les possibilités de promotion tarifaire aux seuls produits alimentaires ne comportant que des additifs autorisés dans l'industrie agroalimentaire sous label bio. Cette proposition est conforme à l'esprit de la proposition de loi et la complète opportunément. Elle contribuera à restreindre l'accès aux aliments contenant des additifs pouvant avoir des effets délétères. Cette argumentation est également celle de l'amendement suivant, le no 55, qui est présenté comme un amendement de repli, la seule ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...iabétologie : imaginez-vous ce que c'est que de devoir annoncer à des parents que leur enfant de 13 ou 15 ans est atteint d'un diabète de type 2 dû à son alimentation ? De se dire qu'un parent peut empoisonner son enfant, et lui donner une maladie, car c'est bien de cela qu'il s'agit ? Mme la secrétaire d'État se défend en alléguant que l'on ne dispose pas d'études scientifiques montrant que tel additif cause tel danger. Mais nous sommes en France, en 2019 ! Qu'attendons-nous pour demander ces études ? Qu'attendons-nous pour sauver nos enfants ? Qu'attendons-nous pour arrêter le diabète de type 2 ? Un texte législatif ? Ça tombe bien, c'est ce que l'on vous proposait avec l'article 1er. Sincèrement, les produits additifs sont en cause dans ces diabètes de type 2, il faut vraiment en prendre con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...es retours d'expérience qui sont à notre disposition vont dans le même sens : il nous faut garantir et contrôler des taux de sel, sucre et acides gras saturés conformes aux recommandations de l'OMS, sans nous reposer sur la volonté des industriels, qui n'ont aucun intérêt à le faire. Leur volonté personnelle n'est pas en cause : simplement, il n'est pas dans leur intérêt économique de réduire ces additifs – depuis des années, des études nous le prouvent. C'est la raison pour laquelle nous devons prendre nos responsabilités en imposant un encadrement. Madame Crouzet, oui, nous pensons qu'il ne suffit pas de voter des lois : il faut aussi nous donner les moyens de les appliquer effectivement. C'est pourquoi cette proposition de loi s'inscrit dans une stratégie globale et cohérente, qui prévoit le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur :

... regard des enjeux de santé, tout le monde était d'accord pour que des mesures fortes soient prises. C'est pourquoi j'ai décidé de vous présenter cette proposition de loi. Elle comporte quatre articles qui tendent à garantir une amélioration des produits proposés sur les marchés et à protéger nos concitoyens, en particulier les enfants, qui sont victimes de la malbouffe. L'article 1er traite des additifs. Il est proposé de réglementer leur présence dans l'alimentation et de n'accepter que ceux qui figurent dans la liste des produits et substances autorisées sous le label « agriculture biologique ». Le nombre d'additifs autorisés passerait ainsi de 338 à une petite cinquantaine. Cette mesure permettrait de protéger la population de cette présence massive d'additifs qui jouent un rôle majeur dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

...e santé publique et les constats sont alarmants. Les spécialistes accusent la nourriture industrielle d'être trop grasse, trop sucrée, trop salée. Notre alimentation est trop pauvre en fruits et légumes frais, elle n'est pas assez variée et son insuffisance en fibres fait croître les risques de cancer. La présente proposition de loi a pour objectif principal de lutter contre la prolifération des additifs ainsi que des aliments transformés et ultra-transformés afin de protéger la population des dangers qu'ils pourraient représenter pour la santé. Dans l'article 1er, vous préconisez d'autoriser les seuls additifs utilisés dans la production d'aliments biologiques transformés et d'interdire le nitrite de sodium ainsi que le nitrate de potassium. Dans l'article 2, vous proposez d'abaisser les taux d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

...lus cher qu'une calorie de tout autre aliment. Le groupe Socialistes et apparentés s'associe à cette démarche volontariste qui a le mérite de poser la malbouffe comme un enjeu de santé publique et un problème de société. Elle creuse les inégalités : les inégalités face à la santé s'ajoutent aux inégalités géographiques et socio-économiques. Nous partageons le combat offensif mené ici contre les additifs. Il y a beaucoup à faire dans ce domaine qui représente un enjeu sanitaire majeur. Les conséquences du cocktail d'additifs dans nos produits alimentaires sont inconnues. C'est une forte et sage mesure de précaution que de limiter leur nombre à quarante-six. Nous devons être collectivement présents à ce rendez-vous. Nous sommes également d'accord avec vos recommandations concernant les taux de s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

...oniques dont la prévalence ne cesse de croître, comme l'obésité, le diabète ou les maladies cardio-vasculaires. Le dispositif proposé nous paraît cependant inabouti et peu applicable. L'article 1er et l'article 2 sont séduisants en théorie, mais ils imposent des obligations trop générales, peu applicables et contraires à nos engagements conventionnels. L'interdiction de l'utilisation de certains additifs, en particulier, ne peut être appliquée que s'il existe un risque avéré pour la santé. Sinon, il est au contraire aux principes de libre concurrence et de libre circulation des marchandises, prévus par le droit européen. Lors de leur audition devant la commission d'enquête sur l'alimentation industrielle, des représentants des industries agroalimentaires ont témoigné d'une prise de conscience e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...ispositions de cette proposition de loi nous permettent d'y parvenir par la contrainte ni même par des déclarations de principe. Les consommateurs sont très demandeurs d'information sur l'origine, la composition et l'apport nutritionnel des produits. Ils réclament la transparence sur les éléments contenus dans les produits car les industriels ajoutent parfois du sucre, du sel, du gras ou d'autres additifs, sans le mentionner. Avant même d'abaisser les taux de sel, de sucre ou d'acides gras dans les aliments transformés – une disposition à laquelle je suis bien évidemment favorable –, avez-vous étudié la possibilité de renforcer la transparence de l'étiquetage des produits alimentaires ? Cette transparence va de pair avec la sensibilisation des consommateurs aux méfaits de la surconsommation d'al...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...ou moins importants, tant pour acheter ce que l'on souhaite que pour se renseigner sur ce qui est bon ou non. Plusieurs interventions ont critiqué la contrainte, prétendument excessive, qui pèserait sur les industriels. Mais il est important de comprendre que c'est là que se trouve le levier le plus intéressant et le plus facile à mettre en oeuvre : au niveau de la production. N'oublions pas qu'additif rime avec addictif. Les additifs produisent une addiction au sucre ou au gras ou au salé. Le changement des comportements ne peut s'opérer simplement sur la base de la volonté individuelle, quand tout ce qui est produit incite à consommer : il faut la contrainte de la loi. Il faudrait même revoir dans son ensemble le fonctionnement de l'industrie agroalimentaire ! Si on veut intervenir de manière...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Cette proposition de loi vise à protéger la population des dangers de la malbouffe, des plus jeunes aux plus anciens. De nombreuses études montrent désormais que les repas industriels contiennent de savants mélanges de sucres, de graisses saturés et d'additifs qui rendent ces aliments aussi addictifs qu'une drogue. D'ailleurs, certains adultes critiquent ces aliments, mais les consomment tout de même, en reconnaissant qu'il est bien difficile d'y renoncer. D'ici à 2030, la France pourrait compter trente millions d'obèses si rien n'est fait. La commission d'enquête parlementaire sur l'alimentation industrielle a rendu un rapport qui souligne que les p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur :

...une loi limitant le taux de sel dans le pain. Il importe aujourd'hui de trancher. Les études du HCSP, comme les faits constatés autour de nous, me confortent dans l'idée qu'il faut absolument limiter par la loi ces taux de gras. Quant à la nécessité de la transparence et de l'étiquetage, je mets au défi quiconque de s'y retrouver sur une étiquette pourtant normée. Vous ne saurez pas s'il y a des additifs. Les industriels ont en effet été assez malins pour remplacer les codes alphanumériques par les noms entiers des additifs, moins bien connus, de sorte que vous ne savez pas à quoi vous êtes exposé. Donc l'étiquetage actuel ne fonctionne pas. Concernant les articles 3 et 4, relatifs à la publicité et à l'éducation, des collègues du groupe Les Républicains ont dit qu'ils étaient excessifs. Ce n'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet :

... la rapporteure et Loïc Prud'homme le président, a produit un très bon rapport sur lequel on doit évidemment s'appuyer. Il contient des propositions sur lesquelles on est d'accord. Car, sur le fond, nous sommes tous favorables à une meilleure alimentation pour tout le monde, placée sous le signe d'une meilleure qualité nutritionnelle. L'article 1er propose de revenir à la liste des quarante-huit additifs utilisés dans l'agriculture bio, moins deux. Dans notre rapport, la stratégie retenue visait à faire évoluer les pratiques industrielles car la mesure proposée n'est pas applicable au regard de la réglementation européenne et du principe de libre concurrence et de libre circulation des marchandises. Un État membre ne peut pas interdire l'utilisation de ces additifs sur son territoire, sauf à pre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur :

J'avoue que cet amendement de suppression de l'article 1er me surprend. J'y vois quelques contradictions avec les travaux que nous avons pu mener ensemble dans le cadre de la commission d'enquête sur l'alimentation industrielle. Parmi les propositions que vous aviez formulées, la proposition n° 13 visait précisément à réduire le nombre des additifs dans l'alimentation industrielle pour tendre vers cette liste raccourcie comprenant les seuls additifs autorisés dans l'alimentation biologique. La proposition n° 14 tendait même à instaurer une limitation quantitative du nombre d'additifs utilisables dans un même produit alimentaire, pour éviter les cocktails de dix, de quinze, voire de trente additifs dans un seul produit. Cela étant, ainsi q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

... d'une fratrie de cinq à six enfants que leurs parents ne peuvent pas tous mettre à la cantine, vont acheter des baguettes à 90 centimes pour manger à midi. Oui, vous avez des enfants qui vont acheter des pâtes chinoises qu'ils mangent comme ça ! Oui, il faut fixer des règles. C'est quand même notre rôle de députés, comme représentants du peuple, de définir un minimum de règles et d'éliminer des additifs qui ont des effets extrêmement nocifs sur la population, notamment la plus fragile de notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

...ssit, année après année ? Est-elle utilisée pour la définition du nouveau PNNS ou par la recherche, afin de mener des études sectorielles ? Le cas échéant, pourriez-vous nous donner des exemples ? Cette base est-elle suffisamment utilisée par les pouvoirs publics ? D'ailleurs, avec cette base de données, peut-on disposer, par familles de produits, des fréquences et degrés d'utilisation de chaque additif, des différents arômes de synthèse ou encore d'un certain nombre d'ingrédients parmi les plus répandus ? Des caractéristiques propres à l'alimentation industrielle ultra-transformée transparaissent-elles clairement de la base de données de l'OQALI ? Madame, messieurs, nous allons vous écouter au titre d'un exposé liminaire de 20 minutes. Puis nous engagerons un échange avec, d'abord, les questi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

...imentaire est bon, l'industriel peut ajouter des allégations – moins sucré, mon salé ou moins gras –, sinon il n'est pas autorisé à le faire. L'OQALI peut-il définir un profil nutritionnel sur les aliments qu'ils vérifient ? Par ailleurs, pouvez-vous nous aiguiller sur la définition d'un produit ultra-transformé ? Les données que vous collectez vous permettent-elles de quantifier les teneurs en additifs et ainsi de vérifier les « effets cocktail » qu'ils pourraient engendrer ? Comment savoir si les industriels utilisent la dose réglementaire ou s'ils sont largement au-dessus ? Le règlement européen sur la législation alimentaire générale (LAG) a été renforcé ; aujourd'hui, il y a une certaine transparence des études scientifiques qui servent de fondement aux évaluations des risques. Dorénavant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Je vous remercie. Vous avez évoqué la mission de votre entreprise : « Apporter la santé par l'alimentation au plus grand nombre » par une offre de produits quotidiens et sains. Je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec un article du hors-série du magazine 60 millions de consommateurs, qui a révélé la présence de nombreux additifs, malgré leur indiction, dans les yaourts ; les fabricants utilisent certaines dérogations pour contourner la loi. Parmi les produits dénoncés, l'un de vos produits, qui vise particulièrement les enfants, le yaourt M&M's Mix, contient seize additifs. J'imagine que vous allez en modifier la recette. L'avez-vous retiré de la vente ? Car il ne correspond absolument pas aux engagements que vous venez...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

... vos marges de progression, jusqu'où vous comptez aller, notamment grâce à cette agriculture régénératrice ? L'étude de NutriNet-Santé, publiée en février dernier, a pointé du doigt le lien qui existe entre une conservation d'aliments ultra-transformés et le risque de développer un cancer ou d'autres maladies. Quelle analyse votre entreprise a-t-elle de ce sujet ? Nous sommes très vigilants aux additifs qui sont mis dans ces produits ultra-transformés, en raison notamment des « effets cocktail » qu'ils peuvent provoquer. Comment votre entreprise réagit-elle à son niveau propre de production ? Nous avons entendu d'autres industriels, ce sujet est délicat. Le sucre, par exemple, est parfois supprimé, mais remplacé par un autre additif. L'impact des additifs sur la santé est vraiment notre cheval ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

...i sur les alicaments, avec des produits comme Actimel, que vous n'avez pas abordés. S'ils sont conformes à la réglementation, vous n'avez pas hésité, dans vos communiqués, à vanter leurs effets sur la santé. N'est-ce pas un peu limite ? Certes, les yaourts nature sont riches en calcium et réparent la flore intestinale, mais les autres produits sont des agrégats de nutriments, parfois liés par des additifs, jugés indispensables pour donner une texture à un produit qui n'a pas d'existence physique au départ.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

...es consommateurs, favorisant des produits plus sains, des produits bio ? La blockchain de Carrefour est une bonne initiative. Huit produits sont concernés cette année. Comment allez-vous évoluer ? Les autres distributeurs sont-ils dans la même démarche, qui permet la traçabilité à tous les niveaux ? Système U a indiqué que la baisse de la qualité des produits agricoles aurait incité à l'ajout d'additifs. N'est-ce pas plutôt la guerre des produits, qui fait que l'on achète moins de produits bruts et que l'on ajoute des additifs pour mettre moins de produits nobles dans les produits transformés, qui a transformé notre agriculture ? Je voudrais que vous nous apportiez des précisions sur cette question. Vous avez également indiqué que la réglementation devait aller plus loin. J'aimerais évoquer le...