Interventions sur "afrique"

290 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

J'avais assisté à un film que ma collègue Laurence Dumont avait réalisé avec une association sur les enfants sans identité en Afrique. Avez-vous pu participer à ce projet financièrement ? Arrive-t-on à redonner à ces enfants cette identité dont ils ont tellement besoin ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Ledoux :

J'ai deux questions. Premièrement, comment le territoire français peut-il aussi être un levier de développement pour un autre territoire qui se trouve en Afrique et qui est une terre d'émigration ? Deuxièmement, nous sommes confrontés au traitement d'un phénomène qui est massif. Comment peut-on passer au cas par car pour l'accompagnement ? En France par exemple, un chômeur est accompagné pour chercher un emploi. Comment l'AFD peut-elle mieux accompagner les diasporas pour qu'une dépense de consommation se transforme en levier économique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

...t favoriser l'influence économique de la France par l'accompagnement et le financement de nos entreprises à l'international, ainsi que le développement durable. Nous ne pouvons que nous réjouir de ce renforcement des relations entre ces deux opérateurs français d'importance, mais pourquoi ne pas imaginer de telles alliances entre des opérateurs européens pour aborder la relation économique avec l'Afrique ? En effet, notre rapport à l'Afrique doit évoluer, pour ne plus s'articuler autour de la seule thématique du développement, mais intégrer de nouveaux partenariats qui se fonderaient sur les relations économiques, la croissance, le développement durable, etc. Ainsi, il nous appartient de valoriser les dispositifs lorsqu'ils existent, à l'image, par exemple, du dispositif Averroès porté par Propa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

...t favoriser l'influence économique de la France par l'accompagnement et le financement de nos entreprises à l'international, ainsi que le développement durable. Nous ne pouvons que nous réjouir de ce renforcement des relations entre ces deux opérateurs français d'importance, mais pourquoi ne pas imaginer de telles alliances entre des opérateurs européens pour aborder la relation économique avec l'Afrique ? En effet, notre rapport à l'Afrique doit évoluer, pour ne plus s'articuler autour de la seule thématique du développement, mais intégrer de nouveaux partenariats qui se fonderaient sur les relations économiques, la croissance, le développement durable, etc. Ainsi, il nous appartient de valoriser les dispositifs lorsqu'ils existent, à l'image, par exemple, du dispositif Averroès porté par Propa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélia Lakrafi :

...es citoyens. La nouvelle politique commerciale de l'Union européenne aborde avec lucidité de nombreuses questions telles que le nécessaire « verdissement » des échanges, les impacts du numérique, l'attitude des Européens vis-à-vis des attaques contre le multilatéralisme, la réforme de l'OMS ou encore la concurrence déloyale. Étant élue d'une circonscription qui englobe une importante partie de l'Afrique, je me réjouis que la question des échanges avec le continent soit abordée. S'il est évident que les États-Unis et la Chine restent des partenaires commerciaux incontournables, nos échanges auraient un intérêt à être bien plus redirigés vers le continent africain. Certains pays le pensent déjà, comme l'Allemagne, qui a beaucoup accru ses parts de marché en Afrique. Nous assistons également à une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélia Lakrafi :

...es citoyens. La nouvelle politique commerciale de l'Union européenne aborde avec lucidité de nombreuses questions telles que le nécessaire « verdissement » des échanges, les impacts du numérique, l'attitude des Européens vis-à-vis des attaques contre le multilatéralisme, la réforme de l'OMS ou encore la concurrence déloyale. Étant élue d'une circonscription qui englobe une importante partie de l'Afrique, je me réjouis que la question des échanges avec le continent soit abordée. S'il est évident que les États-Unis et la Chine restent des partenaires commerciaux incontournables, nos échanges auraient un intérêt à être bien plus redirigés vers le continent africain. Certains pays le pensent déjà, comme l'Allemagne, qui a beaucoup accru ses parts de marché en Afrique. Nous assistons également à une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire, suppléant M Jean François Mbaye, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

En introduction, je tiens à souligner l'implication du rapporteur Jean François Mbaye qui, avec Marc Le Fur, a mené des consultations importantes sur ce sujet, en France et en Afrique. Il me revient de présenter à l'ensemble de l'Assemblée nationale le projet de loi autorisant l'approbation de l'accord de coopération entre le Gouvernement de la République française et les gouvernements des États membres de l'UMOA, conclu le 21 décembre 2019 à Abidjan, qui porte sur la réforme du franc CFA dans sa composante ouest-africaine. Le débat dans cet hémicycle sur un sujet relatif à l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire, suppléant M Jean François Mbaye, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

Les liens historiques entre l'Afrique et la France en pâtiront-ils ? Que nenni, car bien que cet accord distende leurs liens monétaires, il ne les coupe pas tout à fait. En effet, s'il prévoit que la monnaie des pays concernés se nommera désormais eco, et que le dépôt d'une partie des réserves de la BCEAO auprès du Trésor français ne sera plus nécessaire, les autres fondements de l'architecture restent inchangés. Ainsi, la garantie f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire, suppléant M Jean François Mbaye, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

... de ses partenaires africains, afin de les accompagner au mieux dans une mue qui s'effectuera à leur entier bénéfice. Voilà, mes chers collègues, ce qu'il me revenait de partager, à l'occasion de cette adoption. J'ai foi en la capacité des jeunesses africaines de se saisir de ces sujets, qui ne peuvent et ne doivent être réservés à leurs seuls dirigeants. Une nouvelle dynamique est à l'oeuvre en Afrique de l'Ouest, et il nous revient d'y apporter tout le concours qui nous est demandé, avec solidarité, gravité et enthousiasme. Au regard de l'ensemble de ces éléments, je vous invite à vous inscrire dans le prolongement des travaux de la commission des affaires étrangères et de la commission des finances, en adoptant de façon unanime ce projet de loi autorisant l'approbation de l'accord de coopéra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigue Kokouendo, suppléant Mme Marielle de Sarnez, présidente de la commission des affaires étrangères :

La monnaie ne saurait être une cellule où seraient enfermés les pays d'Afrique, ni l'instrument de je ne sais quelles pratiques d'un autre âge. L'accord de coopération dont nous discutons aujourd'hui modifie plusieurs critères. Le franc CFA devient l'eco, le dépôt des réserves de change au Trésor français prend fin, et la France retire tous ses représentants des instances monétaires de la zone ouest-africaine. D'autres critères ne changent pas : la parité fixe avec l'euro,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigue Kokouendo, suppléant Mme Marielle de Sarnez, présidente de la commission des affaires étrangères :

...ou au Sénégal, n'ont pas besoin du franc CFA. La lutte légitime contre la faible redistribution du produit de l'extraction des matières premières aux populations et contre ses conséquences écologiques se mène ailleurs. Nous entendons que la parité emporte comme conséquence une lutte prioritaire contre l'inflation. Ce débat permanent entre la stabilité et la croissance est universel, il dépasse l'Afrique de l'Ouest. L'absence d'inflation a des avantages : une famille malienne de Kidal continue à acheter ses produits de première nécessité avec des francs CFA qui ne se déprécient pas, même quand tout s'effondre autour d'elle. Elle a des inconvénients : l'investisseur est confronté à des taux d'intérêt bancaires prohibitifs. Le choix est difficile, mais il appartient aux pays de l'UMOA, indépendants...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigue Kokouendo, suppléant Mme Marielle de Sarnez, présidente de la commission des affaires étrangères :

Avec notre rapporteur Jean François Mbaye, et selon les souhaits de notre présidente Marielle de Sarnez, qui porte la plus grande attention au développement de l'Afrique, notre commission a examiné très soigneusement l'accord de coopération avec l'UMOA, car il ne s'agit pas seulement d'un projet monétaire, économique et politique de première importance, mais d'une nouvelle étape de coopération avec les pays africains, qui doit leur permettre de renforcer leur intégration économique et régionale, comme leur souveraineté. Pour l'ensemble de ces raisons, la commiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... ratification de l'accord de coopération entre la France et les États membres de l'Union monétaire ouest-africaine – vous avez fait un lapsus, monsieur le ministre délégué, en parlant de l'Union économique et monétaire, qui ne recouvre pas exactement la même réalité. J'aurais en effet aimé croire qu'une réforme du franc CFA – initialement appelé, ne l'oublions pas, franc des colonies françaises d'Afrique – serait l'occasion d'un débat approfondi entre tous les pays concernés et d'un véritable changement en profondeur de nos relations économiques et politiques avec les pays de l'Afrique de l'Ouest francophone. Pourtant, rien ne s'est passé ainsi. Sur le fond, cette réforme n'a pas été faite pour changer quoi que ce soit ; sur la forme, la méthode confirme la condescendance de la France vis-à-vis ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...st l'austérité à perpétuité. Le rôle du franc CFA dans la situation économique et sociale catastrophique des États membres de l'UMOA est à étudier avec sérieux, même s'il n'en est évidemment pas l'unique facteur, nous en sommes d'accord. Regardons la situation d'un point de vue historique : dans les années 1980, le Fonds monétaire international – FMI – et la Banque mondiale ont saigné les pays d'Afrique de l'Ouest. Les fameux plans d'ajustement structurel ont, avec la complicité du club de Paris, détruit ces États en pleine construction, les ont rendus dépendants des cours des matières premières, les ont obligés à tout privatiser et à réduire le plus possible les dépenses publiques. Ils avaient promis un renouveau économique qui n'est jamais arrivé. Évidemment, ces cures d'austérité n'ont jamai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire, suppléant M Jean François Mbaye, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...urs propres forces économiques sans garantie de l'État français, et de voler de leurs propres ailes, il y aurait, de mon point de vue et au vu des discussions que nous avons eues, nous parlementaires, avec les chefs d'État et les ministres, une prise de risque extrêmement élevée par rapport aux forces centrifuges qui font pression sur cette monnaie. Un risque de césure existe : le franc CFA de l'Afrique de l'Ouest et celui de l'Afrique équatoriale constituent une même zone monétaire. Vous l'avez évoqué, la reconfiguration de l'environnement géopolitique peut et doit encore s'approfondir. De ce point de vue, vous avez raison de dire que l'étape CEDEAO ultime n'est pas forcément un optimum par rapport à la zone actuelle du franc CFA. Il faudra régler cette question. L'équilibre du texte et le con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAina Kuric :

Ce texte et le débat qui l'accompagne constituent un pas supplémentaire dans la rénovation de nos relations avec les pays d'Afrique de l'Ouest, et surtout une réponse à la volonté de plusieurs pays. C'est une réforme à venir, un projet perfectible mais nécessaire. Par conséquent, le groupe Agir ensemble votera contre la motion de rejet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...s l'avis de Jacques Maire. Sur le fond, on a rarement vu un pays comme le nôtre conclure des accords en sa défaveur ; c'est classique. Je ne suis pas naïf et j'ai fait assez d'études d'histoire pour savoir que les États suivent leur propre logique et ne se mettent pas en difficulté lorsqu'ils occupent une position dominante. Je me doute donc que cet accord vise à conserver à la France un poids en Afrique ; c'est évident. Cependant, je suis aussi réaliste : sur ces zones pèsent les menaces d'autres pays – M. Marc Le Fur a parlé de la Chine, nous pourrions aussi parler des États-Unis. La place que nous laisserions pourrait être prise par d'autres, sans que cela soit forcément mieux pour les zones concernées. L'enfer est pavé de bonnes intentions et la perfection n'est pas de ce monde ; compte tenu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Waserman :

Chers collègues du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, que se passerait-il si, dans un moment d'égarement, nous votions en faveur de la motion de rejet ? Cela ne ferait que maintenir et prolonger un système que vous ne cessez de dénoncer. On l'a souvent dit, le franc CFA a été présenté comme un vestige de la Françafrique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAina Kuric :

...aso, le 28 novembre 2017, le Président de la République avait indiqué que le franc CFA était un non-sujet pour la France. En effet, si cette monnaie est issue de l'histoire commune qui lie notre pays à plusieurs États africains, elle est depuis les indépendances l'un des attributs de la souveraineté de ces États. Or au cours de l'année 2019, les débats se sont faits insistants, principalement en Afrique de l'Ouest. Les autorités de l'Union économique et monétaire ouest-africaine ont fait part de leur souhait de voir évoluer le fonctionnement de leur coopération monétaire avec la France. L'objectif était de parvenir à un ensemble de réformes modernisant l'UEMOA, mais aussi facilitant son extension progressive à d'autres pays de la CEDEAO. La France a naturellement répondu favorablement au souhai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

... Gaulle comprenait Maurice Thorez, ministre d'État – n'est-ce pas, cher Jean-Paul Lecoq ? – , Ambroise Croizat, ministre du travail, ou André Malraux, à l'information. Jacques Soustelle y était ministre des colonies. Si on ne peut rien dire de son activité de résistant – bien au contraire – , on connaît ses dérives concernant l'Algérie française. Le franc CFA était celui des colonies françaises d'Afrique : il est connoté. Par hypocrisie – il faut le dire clairement – , il est devenu au fil des années le franc de la communauté financière africaine. Nous ne pouvons continuer de la sorte. Charles de Gaulle disait qu'un pays qui ne bat pas monnaie n'est pas un pays ; certes, la France ne bat plus monnaie, mais c'est un autre sujet. Les billets de banque africains sont encore imprimés à Chamalières !