Interventions sur "agricole"

86 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

La crise que connaît le monde agricole, d'une extrême gravité, est aussi très longue. Il faut apporter des réponses aux agriculteurs. La DPA ne fonctionne pas bien. Elle n'est pas utilisée. Mme Rabault a rappelé qu'elle représente un montant très faible. Ce dispositif est trop rigide, son utilisation est trop contrainte pour prendre en compte l'ensemble des difficultés qui constituent le quotidien des agriculteurs, à savoir les aléas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Le Foll :

Pour revenir sur le débat technique concernant la DPI et la DPA, je rappelle que, lorsque nous avons décidé de créer la DPA, c'était la DPI qui était utilisée. Les agriculteurs empruntaient pour acheter des machines agricoles et profiter d'une défiscalisation, mais à la fin, quand il fallait rembourser les emprunts, ils rencontraient de vrais problèmes. Nous sommes passés à la DPA pour éviter cette accumulation d'emprunts et permettre qu'une épargne se constitue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

Au groupe REM, nous rejoignons la position du rapporteur général et du ministre. Il est nécessaire d'opérer une refonte complète de la fiscalité agricole. Mais j'approuve aussi le propos de M. Le Foll : les mécanismes de provisionnement ne profitent qu'à ceux qui ont de quoi faire des provisions, ce qui n'est pas le cas des agriculteurs. Depuis des années, nous faisons un peu de DPA. Le dispositif, bien qu'il ait été réformé plusieurs fois, n'est pas à la hauteur de la crise actuelle. M. le ministre a raison. Il faut créer un groupe de travail s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Il faut envoyer un signal au monde agricole. Chacun sait que les années 2016 et 2017 ont été terribles. Le ministre a bien fait de proposer de procéder à une refonte en mettant tout le monde autour de la table. En attendant, la proposition de M. Woerth, qui vise dans un premier temps à donner de la souplesse au dispositif, permettrait de remettre les choses à plat. C'est une position de sagesse. On ne peut pas être autiste face au drame q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

… qui était un bon moyen d'aider l'investissement agricole. Je reconnais qu'à la fin du mandat précédent, M. Macron a fait quelque chose de pas mal avec le surinvestissement, qui se substituait en quelque sorte à la DPI. Il n'empêche que nous voulons un autre dispositif. Le ministre veut bien nous entendre pour faire évoluer la DPA. Alors commençons tout de suite ! La procrastination c'est peut-être bien, mais il vaut mieux commencer tout de suite !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

Je pense ne pas être trop mal placé pour parler de la fiscalité agricole, puisque je la pratique depuis quelques années. Je me réjouis de l'annonce du ministre, car la fiscalité agricole actuelle est un pousse-au-crime, qui incite au surinvestissement et au surendettement dans de nombreuses filières.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

Les rustines, nous les connaissons depuis longtemps. Aujourd'hui, il faut une véritable refonte de toute la fiscalité agricole. Je me félicite de cette perspective pour 2018, puisqu'en 2017, toutes productions confondues – céréales, viande bovine ou lait – , il n'y aura de toute façon guère d'économies à placer sous forme de DPA.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

...: on ne souhaite pas, en effet, toucher à cette partie de la législation sur la DPA. Ce que l'on propose, c'est d'agir sur l'utilisation des sommes épargnées dans le cadre de la DPA en permettant leur réinjection. Et cela, on peut avoir besoin dès 2017. Monsieur le ministre de l'économie, nous souscrivons pleinement à vos propositions consistant à réformer beaucoup plus en profondeur la fiscalité agricole, et sommes d'accord sur le fait que ce grand débat dépasse de beaucoup celui qui nous occupe aujourd'hui. Il faut en effet articuler les questions fiscales et assurantielles, ce qui constitue un chantier en soi. Mais, en l'occurrence, ce que prévoit cet amendement, adopté, j'y insiste, par la commission des finances, c'est simplement la possibilité d'assouplir le régime existant et de réutiliser ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

...non pas de remettre en cause tout le dispositif, mais de fournir au Gouvernement un outil supplémentaire de gestion de crise, en lui offrant la possibilité d'apprécier, région par région, territoire par territoire, production par production, si certaines situations exigent des solutions d'accompagnement différentes. Vous le savez, monsieur le ministre, pour avoir géré en d'autres temps des crises agricoles, le Gouvernement est parfois démuni dans l'accompagnement des agriculteurs en cas de crise. Il s'agit là de lui procurer un instrument de réaction supplémentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Monsieur le ministre, vous nous dites que nous avons certainement raison sur le fond, qu'il faut revoir l'ensemble des dispositifs qui concourent à la politique agricole. Mais, en l'occurrence, on vous propose une mesure simple, pragmatique – dont le coût, à préciser, a peut-être été évalué par vos services – qui constitue un vrai coup de pouce, un signe adressé au monde agricole. C'est cela qu'il faut que vous entendiez. C'est une bonne chose d'ouvrir dès l'année prochaine un grand chantier où l'on parlera d'agriculture, mais les besoins existent aujourd'hui dan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélie de Montchalin :

...upe La République en marche votera contre cet amendement. En effet, sur tous ces sujets, on voit bien que la politique des signes dont nous parle Mme Dalloz n'a pas fonctionné au cours des dernières années. Il nous faut quelque chose de profond, de global, de réfléchi, qui s'articule avec les sujets assurantiels, et qui marche dans son ensemble. Vous dites que vous voulez des signes pour le monde agricole mais, pour ma part, je pense que le monde agricole veut aujourd'hui de l'efficacité, de la stabilité et des mesures qui marchent enfin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...ent : il vise à rendre éligibles à la DPI les travaux de construction ou de rénovation des bâtiments d'élevage. À l'occasion de l'examen de cet amendement qui, compte tenu de la position prise par le ministre, s'apparente à un amendement d'appel, je voudrais insister sur un point. Vous avez dit précédemment, monsieur le ministre, à juste titre d'ailleurs, qu'il fallait travailler sur la fiscalité agricole. Or, il me paraît très important de se pencher sur les mécanismes assurantiels, car c'est en ce domaine que le bât blesse. Je prendrai un exemple très concret. Dans mon département de l'Ain, nous avons connu, au cours de la même année, la sécheresse et la grêle. À chaque fois, les agriculteurs nous ont dit la même chose : dès qu'un risque devient assurable, l'état de catastrophe naturelle ne s'ap...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...iculteurs développent un certain nombre d'activités connexes, qui peuvent être de nature commerciale, liées au tourisme ou consister, par exemple, en la fabrication de produits à partir d'éléments de la ferme. À titre d'illustration, près de chez moi, une exploitation transforme son lait pour fabriquer des glaces. Le problème tient au fait que les régimes fiscaux applicables diffèrent : le régime agricole s'applique aux activités purement agricoles, tandis qu'un régime de nature distincte, commerciale ou non commerciale, s'applique aux autres activités. Toutefois, des dispositifs permettent de rattacher à la nature agricole l'ensemble des activités, mais il faudrait relever les seuils de rattachement ; je vous propose de les doubler. Cette mesure, qui n'entraînerait aucun coût, éviterait aux expl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Suivant la même jurisprudence, puisqu'il s'agit de fiscalité agricole, je vais vous demander le retrait de l'amendement ; dans le cas contraire, je donnerai un avis défavorable. Je précise toutefois que la mission d'information sur la fiscalité agricole présidée en 2015 par Marc Le fur, dont le rapporteur était François André, avait considéré que le seuil de 30 % – correspondant à la part des bénéfices d'activités non agricoles dans l'ensemble des recettes tirées d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

Je remercie le ministre pour ce regard attentif et bienveillant à l'endroit du monde agricole. Véronique Louwagie a très bien défini les activités annexes ou connexes. Quand un exploitant agricole fait du déneigement au profit de communes, pratique régulière dans les territoires ruraux, il passe une convention avec un avenant et il effectue une activité annexe, mais il utilise bien son matériel agricole. Cette simplification va dans le bon sens, et on est enfin en train de construire que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois :

Cet amendement a déjà été présenté dans cette assemblée il y a un ou deux ans, et je l'avais défendu à l'époque pour les ostréiculteurs. Je me demande simplement s'il s'applique seulement au monde agricole ou s'il peut s'étendre à d'autres activités qui possèdent les mêmes montants tirés de revenus annexes et les mêmes spécificités ? On m'avait répondu que l'amendement avait des conséquences en matière agricole et que je ne pouvais pas le restreindre à l'ostréiculture. Peut-être aurait-on intérêt à le retirer et à le retravailler, mais je trouve qu'il va dans le bon sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

J'ai cosigné cet amendement de Marc Le Fur et je le défends avec enthousiasme. Je vous épargnerai l'évocation des exemples dont mon collègue a agrémenté son exposé sommaire – je vous invite à les consulter. Je dirai simplement que cet amendement vise à adapter l'IS aux exploitations agricoles, en permettant une évaluation en stocks des immobilisations vivantes.