1024 interventions trouvées.
Cet amendement vise à préciser la composition des chambres départementales d'agriculture. L'avenir de l'agriculture passe nécessairement par l'implication de l'ensemble de la société dans l'élaboration de la politique agricole et alimentaire. Tous les acteurs concernés, des agriculteurs aux consommateurs en passant par les coopératives, les transformateurs, les collectivités territoriales et les structures associatives protectrices de l'environnement doivent être associés, dans le cadre d'une représentation équilibrée, à la gouvernance des organismes qui participent de la concrétisation de la transition agricole et alimentaire. À ce ...
Les organisations de protection des animaux d'élevage doivent être reconnues comme parties prenantes légitimes du Conseil supérieur d'orientation et de coordination de l'économie agricole et alimentaire, le CSO, au sein duquel elles pourront participer à la définition, à la mise en oeuvre et à l'évaluation de la politique d'orientation des productions touchant l'élevage. Peuvent y être désignées des organisations de protection animale parmi celles qui sont représentées au comité d'experts relatif au bien-être animal du Conseil national d'orientation de la politique sanitaire animale et végétale....
Au vu des missions du CSO, qui portent, selon la loi, sur « les orientations économiques de la politique agricole et agroalimentaire », « les orientations de la politique de qualité dans le domaine agroalimentaire et agroindustriel », « les orientations en matière d'organisation économique des producteurs, d'organisation interprofessionnelle » et « les règles de mise en marché et de commercialisation » des produits, je ne vois pas la valeur ajoutée qu'apporterait la présence des associations de défense des animaux dans cette i...
...que l'agriculture est en grand danger. Nous avons organisé les états généraux de l'agriculture, que nous considérions comme le lancement d'une grande mobilisation. Nous examinons maintenant le projet de loi qui concrétise ces discussions : nous verrons bien si le texte initial sortira bonifié de nos travaux. Depuis jeudi, nous débattons de nombreux sujets : les contrats, l'étiquetage, la sécurité alimentaire… Avec l'article 12, nous abordons maintenant la question de l'aide alimentaire, un élément indispensable du texte. Au XXIe siècle, beaucoup de nos concitoyens vivent dans la précarité, dont la précarité alimentaire est une composante. C'est inacceptable. Le projet de loi ne pouvait donc pas ne pas traiter ce problème. Nous verrons donc sous quelles conditions et selon quelles modalités ce problèm...
À travers cet amendement, nous proposons une autre rédaction de l'alinéa 5. Il s'agit de réaffirmer que l'aide alimentaire est la composante essentielle de la lutte contre la précarité alimentaire.
Les états généraux de l'alimentation ont mis en évidence la nécessité de considérer l'aide alimentaire comme une des composantes de la lutte contre la précarité alimentaire, qui recouvre de multiples dimensions. Au-delà de la couverture des besoins nutritionnels, elle soulève des questions d'identité, de lien social et familial, de culture, de plaisir et de santé. La réponse à la précarité alimentaire doit prendre en compte l'ensemble de ces dimensions. L'article 12 vise à soutenir les différente...
Cet amendement vise à insérer, après l'alinéa 8, un nouvel alinéa ainsi rédigé : « L'engagement bénévole, qu'il faut encourager et soutenir, est au coeur de la lutte contre la précarité alimentaire. ». Cependant, en écoutant Mme la rapporteure pour avis, j'ai compris qu'elle avait déjà pris en compte cette préoccupation dans son amendement précédent, puisqu'elle a évoqué le bénévolat. Je conserve bien sûr mon amendement, mais il est toujours agréable de voir que mes amendements nourrissent ceux des rapporteurs.
Cet amendement vise à insérer dans la loi quelques directives concernant les déchets générés par des denrées alimentaires données aux associations et non distribuées. Les associations sont difficilement en mesure de refuser les dons proposés par la grande distribution, y compris lorsque les denrées en question ne peuvent être distribuées parce qu'elles sont endommagées ou trop proches de la date limite de consommation. Ces denrées non redistribuées sont ensuite jetées par les associations et finissent dans le circ...
Cet amendement a trait à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Aujourd'hui, à l'échelle de la planète, un tiers de notre production alimentaire totale est jeté, perdu ou gaspillé chaque année. Dans le même temps, nous sommes confrontés au défi alimentaire : nous sommes 7 milliards d'êtres humains et serons 9 milliards en 2050, ce qui implique que nous devons tous et toutes, quelles que soient nos responsabilités, agir contre le gaspillage. Député sous la p...
Je me réjouis que certaines nouvelles dispositions du projet de loi dont nous discutons soient reprises des états généraux de l'alimentation, dont j'ai présidé l'atelier 10, sur le thème « Lutter contre le gaspillage alimentaire ». Nous avions bien travaillé et formulé des propositions très concrètes et opérationnelles, dont certaines, concernant en particulier la restauration, figurent dans le projet de loi. Il me semble cependant que nous pouvons aller encore plus loin car, contre le gaspillage alimentaire, il faut toujours être volontariste. L'amendement que je vous soumets vise à responsabiliser les restaurateurs en...
Comme l'ont très bien dit mes collègues, cet amendement est le fruit d'un travail de co-construction visant à permettre la mise à disposition progressive de la boîte à emporter, ou doggy bag, aux fins de lutte contre le gaspillage alimentaire qui viennent d'être évoquées. Nous avons retravaillé la date d'entrée en vigueur de la disposition, dont la mise en place sera progressive. Nous en avons également exclu, pour des raisons pratiques évidentes, les offres à volonté et les bouteilles consignées. Cet amendement a une vertu pédagogique qui, avec le temps, nous l'espérons, fera entrer cette pratique dans les moeurs françaises.
Je vais néanmoins tâcher de la reconstituer pour présenter cet amendement : il appelle une réflexion sur la mise en place d'une nouvelle gouvernance de la sécurité sanitaire, dans le cadre d'une approche globale des risques pesant sur l'ensemble de la chaîne agroalimentaire.
C'est génial ! Une telle avancée devrait faire date. Le gaspillage alimentaire est tout sauf anecdotique, car ce sont 16 milliards d'euros perdus chaque année pour notre économie. Or, nous allons enfin disposer d'un outil intéressant et important pour lutter contre le gaspillage alimentaire dans la restauration. J'ai entendu les quelques doutes de certains restaurateurs, mais je suis certain qu'ils seront vite levés et que nous disposerons d'un outil de plus. Je veux évide...
Fin de l'unanimité ! J'ai souligné en commission certains inconvénients de cette mesure. De fait, si l'on peut souscrire à l'objectif de lutter contre le gaspillage alimentaire, j'ai rappelé à plusieurs reprises dans cet hémicycle – et d'autres partagent ce point de vue – qu'il fallait éviter de multiplier les contraintes. Rendre obligatoire pour les restaurateurs la fourniture de doggy bags entraîne des contraintes et un coût, que vous n'avez pas évoqué. Certaines structures de restauration, notamment en milieu rural, servent des repas de midi à des tarifs très accessi...
Il s'agit, à travers cet amendement, de considérer que l'État peut également avoir une responsabilité dans la structuration du respect de la chaîne agroalimentaire, en associant ses services, notamment les laboratoires départementaux d'analyses.
...répression des fraudes – DGCCRF – , ainsi que la Direction générale de la santé – DGS. Cet enchevêtrement a une justification historique et ne répond à aucun besoin particulier. Même si un protocole d'accord a été signé en 2006 entre ces directions centrales, force est de constater, à la lumière des récents scandales sanitaires, que l'unification progressive des activités de contrôle des denrées alimentaires et d'information du consommateur au sein d'une structure administrative unique est nécessaire. Avant de créer une telle structure unique, nous pouvons, afin de gagner en efficacité et en réactivité, tirer les premiers enseignements de l'affaire Lactalis en renforçant la coordination entre les différentes directions centrales, et donc en adoptant une vision plus globale des enjeux sanitaires. L...
En France, pays de la gastronomie, qui a fait inscrire cette dernière au patrimoine mondial de l'UNESCO, je ne suis pas certain que cette idée du doggy bag, même si j'en comprends le sens, soit la grande idée révolutionnaire qui contribuera à la réduction du gaspillage alimentaire. En termes de communication, il y a là, comme dans bon nombre des sujets évoqués lors des états généraux de l'alimentation, quelque chose d'intéressant et qui fait, pour ainsi dire, un peu de mousse, mais il faut revenir sur terre : nous sommes attendus par les agriculteurs et par les différents acteurs de la chaîne alimentaire dans le cadre des relations commerciales, ainsi que par les consomma...
Je serai beaucoup plus bref que mon collègue Thierry Benoit. Tout le monde est, bien sûr, opposé au gaspillage alimentaire et, depuis quelques jours, tout le monde ici est fatigué. Nous travaillons en nous efforçant d'améliorer ce projet de loi et le sort des agriculteurs, mais il me semble excessif d'applaudir lorsque deux commissions se sont entendues pour imposer des doggy bags – qui existent depuis de nombreuses années – et se disent très satisfaites d'avoir gagné parce que cet amendement sera voté. De fait, comm...
...ns, les avis sont très partagés. Si certains ont changé d'avis, c'est parce que la culture française ne tend pas vers une surenchère en termes de quantités, privilégiant plutôt la qualité – c'est du reste ce que nous défendons au travers de ce projet de loi. Nous nous réjouissons donc et nous félicitons les restaurateurs qui, depuis longtemps, sont très investis dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.
Je veux rassurer en ce qui concerne les chiffres : le gaspillage alimentaire coûte au restaurateur plus de 30 centimes en coût direct et jusqu'à 1 euro en incluant tous les coûts par repas. Il gagnera donc beaucoup plus que le coût du contenant : vous voilà rassurés, je l'espère.