Interventions sur "alimentation"

802 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

... commerciales dans le secteur visé suppose de modifier un certain nombre de dispositions du titre IV du livre IV du code de commerce. Les finalités assignées à cette habilitation résident dans l'amélioration de la lisibilité des dispositions et dans le renforcement de l'efficacité de ces dernières, conformément à la volonté affichée par les conclusions du septième atelier des États généraux de l'alimentation. Le rééquilibrage des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire suppose de remédier aux dysfonctionnements des négociations commerciales. La logique de la loi du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique n'a pas été poussée jusqu'à son terme. Lors de l'examen du projet de loi à l'Assemblée nationale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...parcelle de terre comme sur la terre dans son ensemble, qu'il nous faut rechercher. C'est le dessein de l'agroécologie et de l'effort que nous menons en matière de santé publique. Je suis à cet égard très fier d'entendre la vice-présidente du syndicat Jeunes agriculteurs, que je retrouverai bientôt au congrès qui se tiendra dans le sud de la France, me dire que les agriculteurs sont producteurs d'alimentation, d'environnement et de santé. Les trois vont ensemble, indissociablement. Tel est, je crois, notre dessein.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

C'est un peu le risque que nous fait courir le nombre d'amendements déposés sur le sujet de la restauration collective – signe des passions qu'il suscite. Rappelons simplement que, sous réserve de confirmation de la direction générale de l'alimentation, j'ai découvert, par recoupements, que la restauration sur laquelle nous allons peser à travers nos amendements représente entre 5 et 10 % de la restauration dans son ensemble. En d'autres termes, nous discutons de 5 à 10 % des solutions. D'autres séries d'amendements nous appellent peut-être à plus d'ambition et à moins de pinaillages. Ils concernent trois secteurs. Le premier me semble être c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...ptées. Une agriculture intégrée, faisant appel à des solutions intelligentes et souples sur le plan local, est une meilleure réponse que la production normative. Surtout, la norme publique doit reconquérir le terrain perdu : c'est le sens des amendements que nous défendrons sur la haute valeur environnementale, invention du Grenelle qui peut servir à nommer, dans le cadre des États généraux de l'alimentation, l'ensemble du processus que nous appelons de nos voeux. En le certifiant de façon publique, nous lui donnerons une force, ce qui n'enlèvera rien, bien au contraire, à la liberté d'entreprise. Le deuxième aspect de la puissance privée qui peut s'avérer néfaste est celui de la publicité. Je ne sais si quelqu'un peut me donner un chiffre, et je serais heureux de l'avoir, mais je fais le pari que, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

... , si nous ne disposons pas d'indicateurs solides, fiables, transparents, publics et incontestables, alors la grande distribution trouvera encore les moyens, en cascade, de faire des siennes, pour ainsi dire, et de réduire sa relation avec le consommateur au maintien de prix bas. En réalité, la philosophie de la grande distribution consiste à tenir à nos concitoyens ce discours : « Vous savez, l'alimentation, ça ne vaut pas grand-chose ; comme vous n'êtes pas riches, je vais vous aider à vous nourrir pour pas cher ». Telle est la philosophie de la grande distribution depuis cinquante ans. Nous la retrouvons dans le cadre de l'autre sujet dont traite l'article 9, le fameux encadrement des promotions. Vous avez raison, monsieur le ministre, il faut y travailler. La loi dite Sapin 2 a commencé à agir s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Potterie :

L'article 9 traite du relèvement du seuil de revente à perte pour les denrées alimentaires et de l'encadrement des promotions sur ces mêmes denrées. S'agissant du seuil de revente à perte, son relèvement constitue une mesure forte issue des États généraux de l'alimentation, qui contribuera à rééquilibrer les relations commerciales en créant de la valeur dans la chaîne agroalimentaire et devrait donner un peu d'oxygène aux TPE du secteur grâce à l'amélioration de la péréquation entre produits. Quant à l'encadrement des promotions, il semble nécessaire de légiférer afin d'en finir avec la spirale inflationniste qui caractérise tout particulièrement le secteur alimen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Ces fameux 10 % pourraient être captés par la grande distribution, ou peut-être par la centrale d'achat ou l'industriel, mais ne jamais ruisseler jusqu'aux agriculteurs. Il y a de plus une bombe à retardement pour le pouvoir d'achat des Français : votre mesure va faire augmenter les prix de l'alimentation. En outre, il manque, dans votre texte, un instrument qui permettrait de protéger l'agriculteur. La course déflationniste ne doit pas se faire à l'envers ; la grande distribution ne doit pas tordre le bras à ses interlocuteurs pour continuer à agir comme elle le fait aujourd'hui, en diminuant le revenu des agriculteurs. Il manque donc une forme de rigidité, qui ne serait pas le coefficient multi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau :

...ses marges sur certains produits, mais son but c'est d'être le moins cher, que le panier moyen soit accessible. Donc, elle baissera ses marges sur les produits agricoles. L'indicateur de coût que nous avons instauré protégera nos agriculteurs et permettra que le prix soit le bon. Les mesures proposées constituent à mon sens la mécanique parfaite pour la protection de nos agriculteurs et pour une alimentation sûre, saine, durable et surtout accessible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

... le même esprit que Vincent Descoeur, et précédemment, Isabelle Valentin, je pense que nous devons fixer des objectifs qui soient réalisables. Attention au piège dans lequel nous sommes en train de nous enfermer. Certaines collectivités travaillent avec des prestataires, d'autres en régie. Je crois d'ailleurs avoir été le seul maire d'une ville de plus de 10 000 habitants à avoir basculé toute l'alimentation en régie et à avoir imposé à toutes les cantines de travailler avec des produits frais, sans compter que les repas sont confectionnés et servis par des travailleurs handicapés. Bref, nous avons essayé d'être sur tous les fronts, au maximum de ce que nous pouvions faire en matière d'alimentation et aussi d'insertion des travailleurs handicapés, ce qui est un autre sujet. Si nous fixons cet object...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

… on va arrêter de vendre un saucisson auquel on a ajouté du sucre pour retenir de l'eau qui vous est vendue au prix de la viande ». Il faut expliquer de manière pédagogique aux Français qu'ils vont payer plus cher, mais qu'ils ne mangeront plus de produits de basse qualité. L'objectif est que tout le monde ait le droit à la même alimentation. Que se passe-t-il dans les supermarchés aujourd'hui ? C'est très simple : les produits comme le Nutella ou le Coca-Cola sont vendus à perte parce que la grande distribution n'a que faire de ne pas gagner d'argent sur ces produits qui lui servent à gagner des parts de marché. Les gens viennent dans le supermarché et se battent à coups de pied pour acheter du Nutella. Peu importe, le supermarché ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Je souhaite nous mettre en garde collectivement contre les illusions que nous risquons de créer autour de l'article 9. Bien sûr, cet article comporte des aspects positifs. Nous approuvons l'encadrement des promotions. L'enjeu est de redonner sa valeur à l'alimentation et d'être plus efficace encore dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. On sait combien les promotions désorganisées peuvent accroître le gaspillage. C'est le relèvement du SRP qui pose question. Cette disposition est présentée comme la solution. Cela relève de la pensée magique : on dit au producteur : « Rassure-toi, on va sauver ton revenu ». Mais il n'y a aucune garantie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

J'entends ce qu'a dit M. Ramos sur la nécessité de redonner de la valeur à l'alimentation et, en conséquence, d'assumer la hausse des prix. Il faut toutefois veiller à ce que l'augmentation soit supportable pour le pouvoir d'achat des familles. Mais surtout, l'effet sur le revenu des producteurs est loin d'être garanti. L'incertitude et la difficulté sont là.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

L'attention est focalisée sur le SRP, mais cet article comporte deux éléments, deux solutions issues des États généraux de l'alimentation. En France, la guerre des prix tue 1 milliard d'euros de valeur par an. C'est 1 milliard d'euros qui est pris aux agriculteurs – nous partageons ce constat. Je rappelle, si tant est qu'il faille le faire, en tant que coordinatrice des États généraux de l'alimentation, que le relèvement du SRP et l'encadrement des promotions correspondent à une demande, non seulement des syndicats agricoles, mai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Il s'agit encore d'un amendement qui a pour objectif d'améliorer la lisibilité du texte en déplaçant la disposition que vient de présenter notre collègue Fabrice Brun dans l'article relatif au relèvement du seuil de revente à perte et à l'encadrement des promotions, dispositifs phares des États généraux de l'alimentation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Je rappelle qu'il s'agit d'une demande très forte de l'atelier 7 des États généraux de l'alimentation, le plus qualifié pour traiter de ces questions commerciales. Il convient donc de donner crédit à cette consultation de la société civile.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...re, pour deux raisons principales. Premièrement, je l'ai dit, s'agissant du bio, on risque d'utiliser beaucoup de produits d'importation, et donc de déstabiliser de fait nos productions locales. Personne n'a pourtant intérêt à déstabiliser la filière bio, en plein essor en France, et à la plomber par des produits d'importation. Et le risque est bien réel. Il y a un autre problème : le coût de l'alimentation. Je vous ai parlé de l'expérience qui est menée dans ma ville, depuis cinq ou six ans maintenant. Je vous garantis qu'elle se traduit par une augmentation du coût ! Sur le coût global du repas, elle atteint presque 1 euro. Quelqu'un a parlé de 70 centimes, c'est peut-être 80… Peu importe, c'est une réalité. Gardons-nous donc de vouloir absolument, pour nous rassurer, fixer des objectifs qui vont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

La part de l'alimentation dans le budget des ménages est passée en quelques années de 20 % à moins de 10 %. Elle ne peut pas descendre plus bas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Le travail du producteur ne vaut pas rien. La production de qualité non plus. Il faut redonner leur valeur aux choses, que la grande distribution a détruite, voire avilie. Aujourd'hui, on mélange le prix des smartphones et celui de l'alimentation en faisant un mix nauséabond.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Produire une alimentation de qualité ne coûte pas rien. Il faut faire cesser cette guerre des prix qui détruit l'agriculture française.