Interventions sur "alimentation"

802 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Lenne :

L'amendement vise à insérer un alinéa sur la réduction des risques en matière de santé dans la restauration collective, pour aller dans le sens de ce texte fondateur de la nouvelle politique d'alimentation en France et de sa réussite. Oui, la qualité nutritionnelle des produits servis dans la restauration collective est garantie par le code rural et de la pêche maritime. Oui, en fixant une nouvelle composition des repas proposés dans les restaurants collectifs, l'article 11 vise une alimentation saine et durable, et assure indirectement des produits de qualité d'un point de vue nutritionnel. Util...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Je répète mes arguments. Comme André Chassaigne et d'autres collègues l'ont dit sur d'autres bancs, la loi donne du sens, un signal, du souffle. La question n'est donc pas de savoir ce qui relève ou non du domaine réglementaire. Dans la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt, nous avons introduit plusieurs dispositions qui n'avaient aucun caractère législatif, mais qui ont transformé la France agricole. Je pense notamment aux dispositions relatives à l'agro-écologie de l'article L. 1 du code rural et de la pêche maritime : dépourvues de tout caractère législatif, elles ont pourtant donné une orientation politique, permis de mobiliser des moyens budgétaire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...es structures permettant aux agriculteurs de se regrouper, notamment les sociétés coopératives et participatives – SCOP – , les sociétés d'intérêt collectif agricole – SICA – , les coopératives d'utilisation de matériel agricole – CUMA – et différentes associations… S'y ajoutent le déploiement des groupements d'intérêt économique et environnemental créés par la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt, votée à l'initiative du ministre de l'agriculture sous le quinquennat précédent. Ces GIEE illustrent la grande diversité des possibilités offertes et des personnes morales qui portent ces collectifs. En l'état, l'article 10 quinquies ajoute un étage législatif supplémentaire sans aucune plus-value pour les agriculteurs. Nous vous proposons donc de le supprimer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

...ipent bien évidemment au rééquilibrage des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire. L'amendement vise à inscrire dans le projet de loi un objectif chiffré en matière de commerce équitable. En effet, nos concitoyens, légitimement exigeants, attendent davantage de produits issus de l'agriculture biologique et du commerce équitable en restauration collective. L'ambition d'une alimentation durable et de meilleure qualité doit s'inscrire dans un partage très clair et plus équilibré de la valeur entre les producteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...urs et les économies d'échelle, véritable stratégie d'innovation qui a marqué notre agriculture. Aujourd'hui encore, ils jouent un rôle très important et résistent à l'individualisme qui a saisi le monde rural et agricole. Ils sont aussi la principale source d'innovation dans les technologies, l'organisation sociale et la commercialisation. Il est bon que, dans la foulée des États généraux de l'alimentation, un article de loi leur rende hommage et rappelle le sens ainsi que la définition de l'agriculture de groupe, dans sa diversité. La première version de l'amendement, rédigée en collaboration avec la société civile, c'est-à-dire avec tous les représentants de ces mouvements associatifs, était sans doute hâtive. En la relisant, nous avons eu légèrement honte de certaines constructions grammaticale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

...gne étant un enjeu essentiel pour nos territoires, on ne peut que se féliciter de l'adoption par la commission de l'amendement d'Arnaud Viala, et je remercie le ministre et le rapporteur de l'avoir retenu. Il est important de parler de la montagne, à l'heure où nous examinons un projet de loi qui tend à accorder plus de reconnaissance aux agriculteurs, à augmenter leurs revenus et à rendre notre alimentation plus saine. S'il faut soutenir l'agriculture de montagne, il faut également méditer ses enseignements. Avec souvent moins d'une unité de gros bétail – UGB – à l'hectare, une vache Salers dispose pour paître de l'équivalent de deux terrains de football. On est bien loin des feed lots canadiens, où l'on détient 25 000 têtes ! L'élevage en montagne, qui consomme plus de 85 % d'herbe, rend de nombr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Vialay :

L'objectif principal de cet article est de favoriser l'introduction dans les restaurants collectifs publics de produits répondant aux nouvelles attentes des consommateurs. Il s'agit en particulier de redonner du sens à l'alimentation en favorisant l'accès de tous à une alimentation saine et de qualité, mais également en recréant et renforçant le lien entre les producteurs et les consommateurs. Cet article s'inscrit ainsi en cohérence avec les objectifs du programme national pour l'alimentation qui promeut la justice sociale de l'alimentation, l'éducation alimentaire de la jeunesse et l'ancrage territorial de l'alimentation. L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

...uoi il nous paraît intéressant de les inclure dans cet article, au-delà des produits issus du commerce équitable. Il s'agit de projets élaborés de manière concertée avec l'ensemble des acteurs d'un territoire et répondant à l'objectif de structuration de l'économie agricole et de mise en valeur d'un système alimentaire territorial. Ils s'appuient sur un diagnostic partagé de l'agriculture et de l'alimentation sur un territoire et sur la définition d'actions opérationnelles visant à la réalisation du projet. Ils traduisent bien la volonté de construire un projet alimentaire sur un territoire et d'y renforcer le dialogue ; c'est pourquoi nous défendons cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...tenir compte du bien-être animal dans la composition des repas des restaurants collectifs. En effet, si nous sommes convaincus qu'il faut y réduire la part des protéines carnées, il faut aussi que le choix de la viande servie ait comme critère le bien-être animal. La commande publique et la restauration collective privée doivent jouer un rôle d'entraînement pour un changement des pratiques dans l'alimentation et dans les modes de production. Ce débouché important encouragera le développement des pratiques d'élevage tenant compte du bien-être animal.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

... % des volumes produits en France, qu'on flèche simplement vers les commandes de la restauration hors domicile et de la restauration collective. Selon les projections de l'Institut national de la recherche agronomique, l'INRA, cela est parfaitement réaliste. Certes, on peut faire de l'idéologie et nourrir des peurs infondées, mais des travaux sérieux réalisés dans le cadre des États généraux de l'alimentation dressent la projection d'une France à trois tiers – un tiers de HVE 3, un tiers de bio et un tiers d'agriculture conventionnelle – , qui correspond à la réalité des écosystèmes agricoles et aux tendances de mutation observées. Par ailleurs, cela permettrait de conquérir de nouvelles parts de marché, tant à l'exportation que sur le marché intérieur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...n lien entre le titre Ier et le titre II ; même si l'équipe de nuit a remplacé à vos côtés l'équipe de jour, monsieur le ministre, c'est du même ministère qu'il s'agit ! Nous proposons donc de modifier la rédaction du titre II afin qu'apparaisse la question du revenu des agriculteurs. Aux termes de cet amendement, le titre II serait donc formulé de la manière suivante : « Mesures en faveur d'une alimentation saine, de qualité, durable, respectueuse du bien-être animal et garantissant une juste rémunération aux producteurs ». Dans tous les problèmes que nous examinerons ce soir, nous devrons en effet tenir compte du revenu des agriculteurs. L'agriculture française n'a pas d'avenir si les agriculteurs ne peuvent vivre dignement de leur métier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

Il s'agit d'ajouter au titre II les mots « accessible à tous », de sorte qu'il soit ainsi libellé : « Mesures en faveur d'une alimentation saine, de qualité, durable, accessible à tous et respectueuse du bien-être animal ». Nous menons un combat important : nous devons passer de la fourche à la fourchette, de la fourchette à la fourche, car c'est l'alimentation qui doit déterminer les productions agricoles. À l'heure actuelle, il y a deux modes d'alimentation : l'un pour les riches, l'autre pour les pauvres. Il est donc important d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Cet amendement porte sur l'intitulé du chapitre Ier du titre II. Sa rédaction est maladroite ; s'il était adopté, l'intitulé de ce chapitre serait : « Accès à une alimentation saine accessible à tous ». Un accès accessible à tous, cela ne veut pas dire grand-chose… Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

Historiquement, la France est le pays de la gastronomie. Nous sommes le pays du bon et du bien manger. Et pourtant, aujourd'hui, nous devons légiférer sur l'accès à une alimentation saine. Nous avons tous, dans nos territoires et dans nos circonscriptions, des bons produits : de la viande, du fromage, du miel, des légumes, du vin. Ces productions font partie de notre identité. Mais l'alimentation, monsieur le ministre, c'est avant tout une affaire d'éducation. Qui, dans cet hémicycle, prend le temps de cuisiner des produits frais ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Par cet article, vous voulez améliorer la qualité des produits servis en restauration publique : nous ne pouvons que partager cet objectif. Dans leur très grande majorité, les collectivités sont soucieuses d'offrir une alimentation de qualité en privilégiant l'approvisionnement local, dans le respect des règles de la commande publique. Votre texte conforte cette orientation. Cet article fixe des seuils – vous les avez rappelés, monsieur le ministre – : 50 % de produits sous signe de qualité ou d'origine locale, ou encore issus de l'agriculture biologique. De mon point de vue, ces seuils ne devraient pas être fixés par la l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Bernard Sempastous :

...sont très attendus. On peut légitimement espérer qu'il permettra de tenir l'engagement pris par le Président de la République, à savoir atteindre 50 % de produits bio ou locaux en restauration collective d'ici 2022. C'est essentiel, car la restauration collective permet non seulement d'améliorer la qualité des repas, mais aussi, plus largement, de sensibiliser les convives aux fondamentaux d'une alimentation saine. Elle contribue aussi à la structuration de plates-formes régionales ou locales facilitant l'accès des agriculteurs à ces marchés. Pour améliorer la qualité des repas, l'un des enjeux réside dans la capacité des gestionnaires à s'approvisionner par des circuits courts en respectant la saisonnalité des produits consommés afin de favoriser le maintien d'une agriculture de proximité. À ce tit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Cet article marque très nettement une évolution de notre société. Il illustre notre rapport à l'alimentation. Il est vrai que, pendant très longtemps, l'aliment a été considéré seulement comme une somme de calories, une somme de protéines, alors qu'aujourd'hui, l'acte de manger renvoie aussi à bien d'autres choses, il soulève de nombreuses interrogations, que ce soit sur la façon de produire, sur les conséquences environnementales, sur la santé, sur le bien-être des agriculteurs et bien sûr aussi sur le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...élèves issus de familles défavorisés ne déjeunent jamais à la cantine car les parents n'en ont pas les moyens. On ne peut envisager de réponse au problème du coût par une augmentation du prix. Face à une telle situation qui soulève, on le voit bien, de vraies interrogations, il faut réfléchir aux réponses à apporter. Le Gouvernement doit mettre sur la table des propositions pour que l'accès à une alimentation de qualité pour tous les élèves soit un droit effectif et tangible. Soyons clairs : il s'agit de mettre aussi sur la table un peu de grisbi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...rt totale. Enfin, il faut avoir une réflexion prenant en compte les petites collectivités, parce que toutes ne pourront pas assumer le coût et assurer le financement du dispositif. Il s'agit de réfléchir soit à un mode de péréquation, soit à un aménagement des dotations. Le pire, monsieur le ministre, serait qu'au final, les classes populaires, celles qui ont déjà des difficultés à accéder à une alimentation de qualité, en soient exclues faute de restauration collective, et que ne restent que deux catégories d'enfants. Si on respecte le chemin à suivre et les règles que j'ai rappelées, l'article 11 aura un vrai impact, à la fois sur nos agriculteurs et sur la qualité de la restauration collective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

...la défense des terroirs. Vous animez sur la chaîne Public Sénat, une émission dont le titre, Manger c'est voter, est un symbole et même une profession de foi. Vous avez dénoncé à maintes reprises les transformations des habitudes alimentaires qui, selon vous, sont imposées aux consommateurs, notamment par la grande distribution. Vous n'hésitez pas à parler d'un phénomène de financiarisation de l'alimentation à l'échelle mondiale, qui contraint les consommateurs mais aussi les producteurs à s'orienter vers des productions de masse à bas coûts. La crise du monde agricole trouve là une grande partie son origine. Dans ce système, le surplus de marge ne revient pas aux producteurs. Quant aux consommateurs, ils sont sans doute attirés par des prix bas mais le marketing les pousse souvent à surconsommer. L...