Interventions sur "alimentation"

802 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Monsieur le ministre, je vous rejoins totalement. En lançant, avec le Président de la République, les États généraux de l'alimentation, les messages que vous avez envoyés à la société française et notamment aux agriculteurs étaient clairs : « De la terre à l'assiette ! » « Du producteur au consommateur ! » « Parlez-vous ! » « Comprenons ensemble les changements sociétaux qui s'opèrent. Prenez votre destin en main ». Vous les encouragez, à travers les interprofessions et les filières, à préparer l'avenir. Les éleveurs sont soumis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

...problèmes d'entérocolite qui ont entraîné une mortalité phénoménale. Les éleveurs ont alors arrêté de produire tant ils étaient démotivés. On a ensuite agrandi les cages et l'on a mis les lapins ensemble, ce qui a favorisé le cannibalisme car un lapin faible qui se retrouve parmi ses semblables se fait dévorer. On trouve progressivement des solutions aux problèmes de maladies en faisant évoluer l'alimentation des lapins mais la filière est au bord de la disparition et la consommation s'est effondrée. Alors que faire ? Va-t-on essayer d'accompagner la filière ? Ou pour avoir bonne conscience, va-t-on faire complètement disparaître la filière cunicole en France ? Vive le lapin !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président :

Nous poursuivons l'examen du projet de loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation durable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur :

Il y a eu les États généraux de l'alimentation… Ce n'est pas mal, tout de même !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Effectivement, mon amendement va dans le sens souhaité par les États généraux de l'alimentation par le ministre de l'agriculture et le Président de la République : inverser la construction du prix par l'instauration de négociations préalables à l'édiction des conditions générales de vente entre les producteurs et les industriels. Monsieur le rapporteur, vous envisagez de présenter des amendements après l'article 10. Le groupe UDI, Agir et Indépendants est prêt à mettre en suspens le présen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...nimum d'explications. Cet amendement, comme les précédents qui viennent d'être rejetés, vise à créer un rendez-vous obligé, préalable aux grandes négociations commerciales qui se poursuivront, j'imagine, en janvier et février. Vos réponses, prises une à une, ont chacune leur cohérence, mais elles sont très contradictoires. Et en tout état de cause, ce n'est pas la logique des États généraux de l'alimentation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Herth :

La position du ministre me surprend et je me retrouve davantage sur la ligne du rapporteur. Dans le domaine de la pêche, par exemple, le prix du carburant est repris en pied de page et répercuté sur l'ensemble de la chaîne, jusqu'à la distribution du poisson. Dans le même esprit, nous souhaitons, et c'était l'un des éléments forts des États généraux de l'alimentation, que les coûts de production agricole puissent être pris en compte jusqu'à la fin de la chaîne de la distribution. Tel est l'objet de ces amendements dont je me réjouis qu'ils soient soutenus par le rapporteur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...rs liés à la qualité du lait, etc. En la matière, la transparence doit être la plus totale. L'éleveur est toujours payé plus que le prix de base, mais avec des différences sensibles d'une exploitation à l'autre. Je ne sais pas si la formule utilisée dans l'amendement est bonne, mais je vous rappelle que ce sujet est souvent évoqué et qu'une attente s'est créée à l'occasion des États généraux de l'alimentation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

L'amendement CE703 vise à apporter des précisions au texte afin de le rendre plus conforme à l'esprit des États généraux de l'alimentation. La construction du prix nécessite de répercuter dans tous les contrats de la chaîne l'ensemble des indicateurs utilisés dans les contrats passés entre les producteurs et leurs premiers acheteurs. Il faut donc que la rédaction du texte soit très précise afin que chaque contrat de la chaîne d'approvisionnement alimentaire soit concerné et que le prix soit construit en fonction de l'ensemble de ces...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

La notion de « contractualisation en cascade » visant à construire le prix « en marche avant », issue des États généraux de l'alimentation, est basée sur une nécessaire implication de l'ensemble des maillons de la chaîne d'approvisionnement alimentaire. Cela doit se traduire par une répercussion dans tous les contrats passés entre opérateurs de la chaîne d'approvisionnement des indicateurs de coûts de production et de prix utilisés dans les contrats entre les producteurs et leurs premiers acheteurs. Or, la rédaction actuelle est tr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Cet amendement tend à insérer un alinéa après l'alinéa 40, en tenant compte des indicateurs utilisés pour la rémunération du producteur dans l'ensemble de la filière des produits d'alimentation pour animaux familiers. Il s'agit d'écarter les effets de reports éventuels qui peuvent impacter la filière des pet foods, alors qu'elle contribue de manière positive à notre balance commerciale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Taurine :

Un coefficient multiplicateur encadre le rapport entre le prix de vente au consommateur et le prix d'achat au producteur pour limiter les marges des intermédiaires et pour assurer un meilleur partage de la valeur ajoutée – l'un des objectifs des États généraux de l'alimentation. Nous proposons de rendre l'usage de ce coefficient systématique sur les fruits et légumes périssables et sur les produits alimentaires peu transformés. Selon l'étude conduite en août 2017 par UFC-Que Choisir sur les surmarges, 46 % du surcoût des produits bio proviennent en réalité des surmarges réalisées par les grandes surfaces, l'écart de marge atteignant même 145 % pour les tomates et 163 % ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...ut-on pas aller plus loin que ce rapport qu'au demeurant, le Gouvernement – je ne vous en fais pas le reproche, monsieur le ministre – n'a jamais produit ? La crise est là ; il faut agir. Ne peut-on pas expérimenter la labellisation publique d'accords tripartites pluriannuels ? Cela ne coûterait rien d'autre que de la volonté et de l'énergie. Nous avons esquissé ce dessein aux États généraux de l'alimentation : constituer des filières positives qui reconnaissent le travail du producteur et du transformateur ainsi que la part du distributeur, et qui sont reconnues par le consommateur en tant que telles. Voilà typiquement quelque chose que nous pouvons faire ensemble et, puisque j'ai retiré l'amendement précédent, je suis convaincu que vous accepterez celui-ci !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Il y a une sorte d'hypocrisie – qui n'est ni celle du rapporteur, ni celle du ministre ; elle est collective – à ne pas vouloir reconnaître devant l'opinion publique que notre volonté de rééquilibrer la valeur du produit en faveur du producteur aura inévitablement des effets sur le prix pour le consommateur, notamment sur la part qu'il consacre à l'alimentation. Nous avons du mal à assumer cette hypocrisie, et pour cause. La responsabilisation des acteurs par un étiquetage ou une labellisation permettant d'identifier les produits qui respectent les conditions de rémunération des producteurs est une étape souhaitable. Je connais de nombreuses personnes, à l'abri de graves difficultés économiques, il est vrai, qui pourraient accepter de payer un peu plus ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Je tiens à exprimer ma déception. Nous essayons de fabriquer des idées qui, loin d'être sorties d'un chapeau, ont été pensées avec des économistes et des personnes croisées lors des États généraux de l'alimentation. L'atelier que j'ai eu l'honneur de présider a duré trente-trois heures. L'idée que je vous propose est l'une de celles qui ont suscité le plus grand enthousiasme parmi les parties prenantes – ONG environnementales, associations de consommateurs, producteurs dans toute leur diversité, coopératives, etc. Vous m'opposez l'existence de contrats tripartites. Je suis aussi paysan et au-delà du métier...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

Gardons-nous de faire croire à nos concitoyens, comme le disait M. Jumel, que les États généraux de l'alimentation auraient in fine pour but de réduire leur pouvoir d'achat en raison de l'augmentation des prix des produits. C'est une crainte, et M. Michel-Édouard Leclerc s'est largement répandu sur le sujet. Il existe deux catégories d'alimentation dont l'une, plus sucrée, plus salée et plus grasse, est réservée aux pauvres, la courbe de l'obésité correspondant à celle de la pauvreté. Au contraire, l'objectif...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

Avant toute chose, je remercie M. Potier de porter à la connaissance de tous certaines des idées qui ont germé lors des États généraux de l'alimentation : c'est tout à votre honneur. J'entends l'argument du rapporteur et du ministre sur l'intérêt que présentent les conventions tripartites qui existent en certains endroits. Pourriez-vous préciser, monsieur le ministre, dans quelle mesure cette bonne idée est reprise dans la feuille de route de l'alimentation ? Votre amendement, monsieur Potier, repose sur une idée pertinente, mais il convient d'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Laisser croire que je fais la promotion d'une alimentation réservée aux pauvres face à une alimentation réservée aux bobos, serait faire insulte au combat que je mène au quotidien. Je dis simplement ceci : prétendre que la vente de produits à des prix extrêmement, voire abusivement, bas permet de rémunérer les producteurs et de préserver l'agriculture française, c'est leurrer les gens. C'est précisément cette spirale qui a tué l'agriculture. Le but de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président :

Monsieur le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, mes chers collègues, avant de commencer cette discussion générale, je voudrais prendre un peu de recul et rappeler l'importance de cette loi pour tous les Français. C'était une des pierres angulaires du programme pour lequel ils se sont prononcés il y a un an : « Des agriculteurs fiers qui vivent de leur travail et des Français fiers de leur agricultu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur :

C'est un honneur aujourd'hui de prendre la parole en qualité de rapporteur au fond du projet de loi relatif à l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et à une alimentation saine et durable. Ce texte fait suite aux États généraux de l'agriculture et de l'alimentation qui ont été un engagement central du programme agricole du président de la République. Ces EGA se sont déroulés du 20 juillet jusqu'au mois de décembre 2017. Pendant quatre mois, ils ont eu l'immense mérite de remettre autour d'une même table des personnes qui ne se parlaient plus. Ce texte constitue ...