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...aux collectivités dans les domaines de l'eau et de l'assainissement, et il est vrai que vous essayez toujours de concilier l'objectif du Gouvernement avec la prise en compte des réalités et des spécificités du terrain. Mais votre réponse à mon collègue Dominique Potier me fait réagir, parce qu'il y manque le « en même temps » auquel votre majorité nous a habitués et qu'on aimerait entendre pour l'Alsace et la Lorraine.
La question des compétences justifiées par des spécificités renvoie en l'espèce à celle de la cohésion. Si vous ne le prenez pas en compte, ce sera de l'iniquité. Pour ma part, je suis profondément respectueux du désir d'Alsace, mais je vois émerger, au fur et à mesure de nos débats, un désir de Lorraine.
...ez dit hier – et j'ai trouvé cela très beau – vouloir concilier l'unité de la République et l'attention aux spécificités des territoires, mais vous oubliez aujourd'hui les spécificités de la Lorraine. Vous répétez qu'on y travaillera, que le Gouvernement nous accompagnera, mais pourquoi ne déposez-vous pas un projet de loi sur la Lorraine afin qu'elle puisse bénéficier des mêmes compétences que l'Alsace ? Je pense, notamment, à l'écotaxe, dispositif que je soutiens pour l'Alsace, mais qu'il faut aussi mettre en place pour la Lorraine, étant donné les enjeux transfrontaliers qui existent et les problèmes qu'ils posent au quotidien pour les Mosellans, les Meurthe-et-Mosellans et tous les Lorrains de manière générale.
De 2010 à 2015, j'étais président de la commission tourisme de la région Alsace ; depuis lors, je suis vice-président de cette même commission dans le cadre de la région Grand Est : à l'époque, je connaissais mes dossiers ; aujourd'hui, je les imagine.
Le conseil régional Grand Est considère qu'il n'est pas en lui-même une destination touristique mais une instance administrative, contrairement aux ex-régions qui le composent, l'Alsace, la Champagne-Ardenne et la Lorraine. Cette dernière a même demandé, dans le cadre de l'élaboration du schéma régional du tourisme, à avoir deux destinations : la Moselle et les Vosges. La mission de la région a vocation, à travers son comité régional, à faire la promotion de ces territoires en France et surtout à l'étranger. Cependant, le département avec lequel j'ai eu l'habitude de travailler...
Madame la ministre, je pense que nous vivons un moment historique. Cette dimension historique réside moins dans le texte qui est accordé à l'Alsace – et qui est trop modeste si c'est un aboutissement, ou le début de quelque chose d'important si nous arrivons, demain ou après-demain, à franchir une étape supplémentaire –, que dans le fait que nous sentons un désir de Lorraine.
...ut un symbole particulier dans les temps les plus douloureux de notre histoire. C'est là que la renaissance de la Nation s'est faite. Et ce soir a confirmé ce que nous avions découvert cette nuit déjà : il y a à la fois une envie, un besoin de solidarité et de proximité au sein d'une région Lorraine, et nous mesurons à quel point la disparition de cette région, au même titre que celle des régions Alsace et Champagne-Ardenne, aura été une erreur historique. Ce désir s'exprime avec les mots qui viennent du coeur, et c'est pourquoi le temps que nous vivons est fondateur. Je suis fier d'avoir entendu les mots d'amour pour leur région prononcés par des élus lorrains. J'espère qu'ils seront entendus par le Gouvernement et que celui-ci soutiendra leur démarche. Je voulais insister d'abord sur ces mots ...
C'était un test. Et quand je leur ai dit : « Non, je suis d'Alsace », ils ont immédiatement compris et ils savaient alors d'où je venais. C'est que cette région si petite est connue par nombre d'hommes sur la planète, c'est que ce nom est un atout, notamment pour le développement touristique.
Il va être très difficile de s'exprimer après Laurent Furst, mais je vais tout de même rappeler que la marque « Alsace » est certainement l'une des plus connues à travers le monde. Il est vrai que le Grand Est ne signifie rien, madame la ministre. Je vous invite à venir découvrir le salon de l'agriculture et à y chercher le stand Alsace à l'intérieur de celui du Grand Est. Aujourd'hui, les visiteurs sont vraiment perdus. Le tourisme est une belle réussite économique qu'on doit à nos prédécesseurs : par exemple, l...
... négociations semblables à celle-ci ? Bien sûr que non. L'acte fondateur de notre délibération de cette semaine est-il la blessure de la construction des grandes régions ? Si c'est le cas, il y aura beaucoup de candidatures… Est-ce le fait d'avoir fusionné deux départements ou le fait qu'ils soient frontaliers ? Mais, en termes d'échanges humains, la Lorraine est trois fois plus frontalière que l'Alsace. Vous n'avez clarifié le fait générateur qu'en invoquant la volonté locale. Doit-on comprendre que vous laissez la porte ouverte à la possibilité de traiter pendant des semaines, ici d'un bout d'Occitanie, là d'un bout de Rhône-Alpes, ailleurs d'un bout de Normandie ? Vous n'avez pas expliqué la méthode gouvernementale. Comprenez que les territoires voisins profitent de l'occasion pour demander q...
Le tourisme est en effet un sujet important pour le territoire alsacien, et je me suis réjoui que la déclaration commune dite « accord de Matignon » ait validé le fait que la gestion de la marque « Alsace » revienne à la Communauté européenne d'Alsace, au même titre que ladite collectivité sera à 40 % propriétaire de l'agence Alsace Destination Tourisme, dont 20 % au niveau des EPCI, ce qui lui permettra de prendre en main son destin en termes d'attractivité économique. Chacun a bien compris que reprendre la main dans le domaine du tourisme est important pour les Alsaciens afin de promouvoir leur ...
Je ne reviendrai pas, madame la ministre, sur la manière dont l'Alsace, la Lorraine et Champagne-Ardenne ont été réunies par deux ou trois personnages discutant, un soir, sur le coin d'un bureau…
Mais il est vrai que, grâce à ses ressources, l'Alsace a rendu possible un développement économique naturel que je salue et qui a permis de redistribuer des financements sur des territoires plus en difficulté. Il faut dire les choses comme elles sont, au risque de déplaire. La région Champagne-Ardenne est assez particulière, puisqu'elle comprend l'Ardenne, l'Aube, la Haute-Marne et la Marne. Et il est vrai que ce nouveau cadre institutionnel a permis...
...us partageons avec nos amis alsaciens. Aujourd'hui, il ne s'agit pas pour la majorité de détricoter le Grand Est ; ce serait une régression. Mais je ne peux pas laisser dire que la majorité ne tient pas compte des avis exprimés dans les territoires. Mme la ministre a réuni de nombreux groupes de travail, où chacun a pu parler. Nous avons obtenu l'assurance que ce que nous faisons ce soir pour l'Alsace est un premier pas, et que nous irons plus loin, conformément à ce qui était prévu par la réforme constitutionnelle et le traité d'Aix-la-Chapelle, plus particulièrement en ce qui concerne les zones frontalières de l'Allemagne. Croyez-moi, sur ce sujet, j'étais certainement le plus virulent, Mme la ministre vous le confirmera ! Nous n'agissons pas exclusivement pour l'Alsace ; l'objectif du Gouve...
La France est, cela a été dit, la première destination touristique au monde : un peu plus de 80 millions de personnes nous rendent visite chaque année. Ce qui attire ces touristes, ce sont nos régions : les gens viennent visiter Paris et l'Île-de-France, la Provence, la Champagne, la Bretagne, l'Alsace, la Lorraine… Il est donc impératif que ce soient ces territoires, qui sont des marques, qui puissent faire leur promotion à l'étranger. Les amendements qui seront défendus tout à l'heure tendent à permettre à la collectivité européenne d'Alsace de définir sa propre stratégie touristique. La Champagne est une marque mondiale ; on la connaît à l'autre bout du monde. L'Alsace, la Lorraine sont des...
Je voudrais à mon tour saluer l'article 2, qui traite de la promotion touristique. Il est indéniable que le champagne fait la fierté des Champenois, que les appellations d'origine contrôlée mosellanes, que le côtes-de-meuse et le côtes-de-toul font la fierté des Lorrains, que le vin d'Alsace fait la fierté des Alsaciens. L'oenotourisme est un sujet stratégique, et qui doit être traité à l'échelle de ces territoires. Le vin d'Alsace traverse en ce moment une crise ; il a connu trois récoltes difficiles, et les marchés se sont contractés ; il a aussi connu une bonne année en 2018. Aujourd'hui, nous avons 200 000 hectolitres dans les caves : il faut les vendre, donc en faire la promoti...
Je vais, comme Laurent Furst, vous raconter une anecdote. Aux États-Unis, précisément en Louisiane, il y a quelques années, on m'a demandé d'où je venais. Je réponds fièrement que je viens de Mulhouse, en Alsace ; mon interlocuteur me regarde, et son regard s'éclaire : « d'Alsace-Lorraine ! » Dans le monde entier, nos deux territoires sont liés. On nous aime ensemble ! S'agissant de la compétence touristique, je me réjouis qu'elle soit attribuée à la collectivité d'Alsace. C'est indispensable, car ce sont en effet les territoires qui font l'attractivité de la France : l'Alsace a accueilli près de 15 mil...
...que j'ai beaucoup aimé. Quand j'entends ce qui se dit cet après-midi, je me demande si je n'aurais pas intérêt à mourir un peu plus vite, moi aussi ; j'y gagnerais peut-être un peu de reconnaissance… Adrien Zeller a été lui aussi critiqué en son temps, avant d'être aimé de tous. Je me souviens – je suis le seul – d'avoir effectué un tour de France. J'avais été particulièrement impressionné par l'Alsace et la Lorraine, où je suis resté beaucoup plus longtemps que prévu… J'ai d'ailleurs tiré un rapport, et un livre, de ce tour de France, je le dis pour ceux qui n'étaient pas là à l'époque. Finalement, ils n'ont inspiré que le Président – qui s'est, il faut le reconnaître, montré le plus intelligent : j'ai fait, en neuf mois, 6 000 kilomètres à pied, et lui a fait deux fois le tour du salon, et il...
… car nous n'étions pas très reconnaissants à l'égard des Lorrains, qui sont dans une situation économique difficile. Et l'Alsace est si rafraîchissante ! Nous avons entendu parler d'Alsace et de Lorraine, et c'est une très bonne nouvelle. On se demande parfois pourquoi il n'y a pas de dynamisme des territoires : c'est tout simplement parce que l'on détruit les symboles ! Nous ne parlons plus qu'une langue technocratique ; or, que je sache, un technocrate n'est pas élu ; les élus ne sont que des hommes et des femmes qui ai...